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Naissance |
Marseille |
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Décès |
Paris |
Nationalité | Française |
Profession | Psychiatre et psychologue |
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Distinctions | Ordre national de la Légion d'honneur |
Édouard Toulouse, né le à Marseille et mort le à Paris, est un psychiatre français. Il a été entre autres directeur de la revue Demain, à laquelle collabora Jean Paulhan, et dont le secrétaire, après Tony Dubois, fut, ponctuellement, Antonin Artaud.
La thèse de médecine d'Édouard Toulouse porte sur la mélancolie. Interne à Villejuif, il ouvre en 1901 un laboratoire de psychologie expérimentale[1],[2].
Il est le créateur du comité d'hygiène mentale (au sein de la Ligue française de prophylaxie et d'hygiène mentale, devenue « Ligue française d'hygiène mentale » puis en 1996 Ligue française pour la santé mentale[3]) qui visait à améliorer les conditions de traitement des malades mentaux[4] avec entre autres des centres hospitaliers et ambulatoires.
Il a créé ce comité en 1920 afin de « rechercher les moyens médicaux et sociaux les plus efficaces ». C'est à la suite de cette initiative qu'une consultation ambulatoire a été ouverte sous le nom d'hôpital Henri-Rousselle dans le cadre de l'hôpital Sainte-Anne[1].
Émile Zola a été son « sujet d'étude » sur la question du rapport entre le génie et la folie[5]. Zola a en effet accepté que Toulouse publie ses observations, qui comprenaient entre autres des détails sur sa vie intime.
Eugéniste, Édouard Toulouse considérait que la maternité devait être réservée aux femmes en parfait état de santé, et que de sa naissance à sa mort, tout individu devait être en mesure de présenter son "livret biotypologique" afin que la société puisse s'y référer dans le cas où elle serait amenée à statuer sur ses activités, tant professionnelles que familiales.
Par ailleurs, il était franc-maçon. Un hôpital psychiatrique de Marseille porte son nom. Ses archives sont conservées à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence.