Dans le monde d’aujourd’hui, Étienne Boileau est un sujet qui a retenu l’attention de millions de personnes à travers le monde. Depuis son apparition, il a suscité des débats, des controverses et un profond impact sur la société moderne. Sa pertinence transcende tous les types de frontières et s’est positionnée comme un sujet d’intérêt général à l’agenda public. Alors que Étienne Boileau continue d’évoluer et de prendre de nouvelles dimensions, il est important d’analyser attentivement chacun de ses aspects pour comprendre sa signification et son impact sur notre environnement. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives sur Étienne Boileau et son influence dans divers domaines de la vie quotidienne, dans le but de faire la lumière sur ce sujet et de favoriser un débat éclairé et enrichissant.
Étienne Boileau (Boylesve[1],[2], Boilesve ou Boyleaux), né en 1200 ou en 1210, peut-être à Angers[1], mort en , est l'un des premiers prévôts de Paris que l'on connaisse.
Biographie
Fait prisonnier avec Louis IX durant la septième croisade, Étienne Boileau, racheté par le roi, reçoit la première magistrature de Paris, vers 1254.
De 1261 à 1270[3], il est, nommé par le roi Louis IX, prévôt de Paris. Sévère et redouté, il réprime les abus, rétablit les revenus royaux, réorganise les corporations d'arts et métiers, fait inscrire leurs coutumes et règlements ainsi que les octrois perçus et les juridictions de Paris[4] sur un registre[5], le Livre des métiers, recueil de statuts de métiers parisiens, rédigé en 1268, publié pour la première fois en 1837.
Installé au Grand Châtelet, Boileau cumule les fonctions de receveur des finances, d'officier de police, de juge et d'administrateur. Son traitement est de 300livres par an.
Réalisations
Règlemens sur les arts et métiers rédigés au XIIIe siècle et connus sous le nom du Livre des métiers d'Étienne Boileau, publiés, pour la première fois en entier, d'après les manuscrits de la Bibliothèque du roi et des archives du royaume, avec des notes et une introduction par Georges-Bernard Depping, Paris, Crapelet, 1837, lxxxvii + 474 p.[6]
« Étienne Boileau » — Courte page du site des ARchives de LIttérature du Moyen Âge.
(en) William C. Jordan, Men at the center : Redemptive governance under Louis IX, passim
Jean-Baptiste Ladvocat, « Boylesve (Étienne) », Dictionnaire historique et bibliographique portatif ; contenant l'histoire des patriarches, des princes hébreux, des empereurs, des rois et des grands capitaines ; des dieux & des héros de l'antiquité payenne ; des papes, des Saints Pères, des évêques et des cardinaux célèbres ; des historiens, poètes, orateurs, théologiens, jurisconsultes, médecins, etc. Avec leur principaux ouvrages et leurs meilleures éditions ; des femmes savantes, des peintres, etc. & généralement de toutes les personnes illustres ou fameuses de tous les siècles & de toutes les nations du monde. Dans lequel on indique ce qu'il y a de plus curieux & de plus intéressant dans l'histoire sacrée et profane, , p. 260
Antoine de Lévis-Mirepoix, Saint Louis, roi de France. Le livre des métiers d'Étienne Boileau, Paris, Michel, coll. « Le mémorial des siècles, les hommes », no 13, 1970, 373 p.[6]
Le manuscrit original a disparu dans un incendie en 1737[6].
Jean de Joinville dresse de Boileau un portrait très flatteur dans son Histoire de Saint Louis : selon lui, il a appliqué la justice sans considération pour la richesse ou le rang, et débarrassé ainsi la cité de tous ses voleurs et de ses criminels. Il avait fait pendre son filleul, convaincu de vols[7].
↑Raymond Cazelles, Nouvelle histoire de Paris : Paris de Philippe Auguste à Charles V, Paris, Association pour la publication d’une histoire de Paris, Hachette, 1996, p. 179.
↑Sauf, font remarquer Paul Lacroix et Ferdinand Seré, les orfèvres : Histoire de l'orfèvrerie-joaillerie …, 1850, p. 40.