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Diocèse | Diocèse d'York |
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Patronage | Sainte Marie |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CCLXXXV (285)[1] |
Fondation | 13 juillet 1148 |
Début construction | 1148 / 1685 / 1838 |
Fin construction | 1170 / 1720 /1840 |
Dissolution | 1536 |
Abbaye-mère | Abbaye de Rievaulx |
Lignée de | Abbaye de Clairvaux |
Abbayes-filles | Aucune |
Congrégation | Ordre cistercien (1148-1536) |
Protection | Monument classé (le 18 mars 1949 sous le numéro 241928[2] |
L’abbaye de Rufford est une ancienne abbaye cistercienne, située dans le village de Rufford (en) (dans le comté du Nottinghamshire), en Angleterre. Comme la plupart des abbayes britanniques, elle a été fermée par Henry VIII durant la campagne de dissolution des monastères.
L'abbaye est fondée à la demande de Gilbert de Gand, comte de Lincoln, qui fait venir des moines cisterciens de l'abbaye de Rievaulx. À l'époque, le site de Rufford est en pleine forêt de Sherwood, et comprend trois hameaux. Ceux-ci sont rasés pour construire l'abbaye, et les villageois se voient proposer un nouveau site[4]. De très nombreuses chartes, ainsi que deux bulles respectivement d'Adrien IV et d'Alexandre III, confirment les droits accordés et donations faites à l'abbaye de 1148 à 1462[5].
Le nom de « Rufford » pourrait venir de rough ford, qu'on pourrait traduire par « gué rude, passage difficile »[6].
La construction de l'abbaye s'achève très rapidement : en 1170, les travaux sont achevés et l'abbaye reste inchangée jusque peu avant la dissolution au XVIe siècle, à l'époque ou un incendie la ravage[4].
Une des principales richesses de l'abbaye est fournie par la forêt de Sherwood : les moines ont l'autorisation de couper et de vendre du bois de feu ou de construction[5].
Le , comme l'immense majorité des monastères britanniques, à la suite de la rupture entre Henry VIII et l'Église catholique, l'abbaye de Rufford est fermée et pillée lors de la campagne de dissolution des monastères. Les deux Visiterus du Roi qui sont chargés de cette tâche se nomment Legh et Layton[6]. Elle compte alors entre six[5] et quinze[6] moines.
Elle est ensuite accordée à John Markham (en), qui l'échange moins d'un an après contre des terres en Irlande[4]. Le nouveau propriétaire est le comte de Shrewsbury, George Talbot. Il transforme le monastère en manoir et sa famille la conserve jusqu'en 1626[2]. À cette date, les bâtiments sont vendus à William Savile (en), dont la famille le conserve jusqu'en 1938, réalisant de nombreux travaux aux XVIIIe et XIXe siècles.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'ancienne abbaye est utilisée par le ministère de la guerre. Enfin, en 1952, l'ensemble du site est rachetée par le Nottinghamshire County Council, qui en démolit les ailes est et nord, et restaure le reste[7].
Les seuls restes qui soient parvenus jusqu'au XXIe siècle sont l'aile ouest et le bâtiment des convers, qui datent presque entièrement de 1160[4].