Dans cet article, nous explorerons l'impact de Adolphe Chéruel sur différents aspects de la société. Depuis son émergence jusqu'à nos jours, Adolphe Chéruel a joué un rôle fondamental dans la façon dont nous interagissons, communiquons et comprenons le monde qui nous entoure. Tout au long de l’histoire, Adolphe Chéruel a fait l’objet de débats et d’analyses, et son influence s’est fait sentir dans des domaines aussi divers que la politique, la technologie, les arts et la culture populaire. Grâce à une approche interdisciplinaire, nous examinerons de près comment Adolphe Chéruel a façonné nos expériences et nos perspectives, et quelles implications cela a pour l'avenir.
Recteur de l'académie de Poitiers | |
---|---|
- | |
Alfred Magin (d) | |
Recteur de l'académie de Strasbourg | |
- | |
Inspecteur de l'Éducation nationale | |
- | |
Président Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Domiciles | |
Formation | |
Activités |
Historien, inspecteur général de l'Instruction publique |
Rédacteur à |
Revue de Rouen et de Normandie (d) |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Maître | |
Distinctions |
Pierre Adolphe Chéruel, né le à Rouen et mort le à Fontenay-aux-Roses, est un historien français.
Élève de l’École préparatoire, Chéruel passe l’agrégation de lettres en 1830 et devient maître de conférences à l’École normale et inspecteur de l’Académie de Paris. Il occupe ensuite la chaire d’histoire au lycée de Rouen, où il compte Gustave Flaubert au nombre de ses élèves.
Il se consacre d’abord à l’histoire locale. Son Histoire de Rouen sous la domination anglaise au XVe siècle et son Histoire de Rouen pendant l’époque communale, 1550-1382, constituent des travaux importants pour une époque où les archives n’étaient ni classées ni cataloguées dans la mesure où elles contiennent les documents utiles précédemment non publiés.
Ses travaux de thèse de doctorat, De l’administration de Louis XIV d’après les Mémoires inédits d’Olivier d'Ormesson et De Maria Stuarta et Henrico III (1849), concernent l’histoire de France. La première thèse est publiée en 1855 sous le titre Histoire de l’administration monarchique en France depuis l’avènement de Philippe-Auguste jusqu’à la mort de Louis XIV. Il publie également la même année le Dictionnaire historique des institutions, mœurs et coutumes de la France, qui a connu de nombreuses rééditions.
Il se concentre ensuite sur le XVIIe siècle en éditant successivement les Mémoires de Mlle de Montpensier (4 vol., 1854-55), le Journal d’Olivier Lefèvre d'Ormesson (1860-1862), sur l’histoire du Parlement de Paris pendant la minorité de Louis XIV, les Mémoires … de Fouquet, surintendant des finances… et les Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère (6 vol., 1870-1891). Par un nouveau collationnement sur les manuscrits des Mémoires du duc de Saint-Simon, il en établit l'édition princeps (1856-1858)[1].
Il consacre deux études critiques à Saint-Simon : Saint-Simon considéré comme historien de Louis XIV et la Notice sur la vie et sur les mémoires du duc de Saint-Simon qui peuvent servir d’introduction aux célèbres Mémoires. Il rédige ensuite l’Histoire de France pendant la minorité de Louis XIV et l'Histoire de la France sous le ministère de Mazarin, caractérisés par l’abondance des faits, la précision des détails et comportant nombre de documents inédits.
Il est reçu à l’Académie de Rouen en 1834 et à l’Académie des sciences morales et politiques en 1884.
Il a reçu le grand prix Gobert de l’Académie française en 1859, 1880, 1881, 1882 et 1883.
Parmi ses élèves, se trouvent Numa Denis Fustel de Coulanges, Pierre Émile Levasseur, Joseph-Émile Belot[2],[3] et Léon Heuzey[4]. Il est inhumé au cimetière de Fontenay-aux-Roses.