Adolphe Schneider

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Adolphe SchneiderFonctions
Député de Saône-et-Loire
9 juillet 1842 - 3 août 1845
Conseiller général de Saône-et-Loire
1842-1845
Eugène Schneider
Maire du Creusot
1841-1845
Biographie
Naissance 23 octobre 1802
Nancy
Décès 3 août 1845 (à 42 ans)
Le Creusot
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Schneider (d)
Nationalité française
Activités Homme politique, maître de forges, financier
Famille Famille Schneider
Père Antoine Schneider (d)
Mère Anne-Catherine Durand (d)
Fratrie Clémence Schneider (d)
Eugène Schneider
Conjoint Valérie Aignan (d)
Enfants Marie Schneider (d)
Paul Schneider (d)
Parentèle Étienne Aignan (beau-père)
Autres informations
Propriétaire de Château de la Verrerie
Membre de Union des constructeurs
Société éduenne des lettres, sciences et arts
Vue de la sépulture.

François Antoine Adolphe Schneider, né à Nancy (Meurthe) le 23 octobre 1802 et mort au Creusot (Saône-et-Loire) le 3 août 1845, est un industriel et homme politique français.

Biographie

Adolphe Schneider est le fils d’Antoine Schneider (1759-1828), notaire royal, maire de Dieuze, conseiller général et directeur unique de la Moselle, propriétaire du château de Bidestroff, et de Catherine Durand (1781-1858). Il est le frère ainé d’Eugène Schneider (1805-1875). En 1821, sur recommandation de son cousin germain, le général et ministre Virgile Schneider, Adolphe Schneider entre comme courtier à la banque Seillière, spécialisée dans le secteur du négoce et dirigée par François Alexandre Seillière. En 1830 cette banque se voit attribuer la logistique et l’approvisionnement en vivres et en fourrages, de l’expédition militaire d'Alger, mission qu’Adolphe Schneider et Aimé-Benoît Seillière mènent avec succès.

Le 30 mai 1831, il épouse Valérie Aigan. Elle est la fille de l’académicien Étienne Aigan et de Tullie Claudine Françoise Montanier qui est remariée à Louis Boigues (Société Boigues & Cie), le principal propriétaire des forges de Fourchambault (Nièvre) financièrement soutenues par la banque Seillière.

À partir de 1833, François-Alexandre Seillière qui monte le projet de rachat des forges du Creusot pense y associer Adolphe et son frère Eugène. La société Schneider frères et Cie sera créée en décembre 1836 avec deux cogérants : Adolphe Schneider, directeur financier et commercial et Eugène Schneider, directeur des usines. 

Il est élu maire du Creusot à partir de 1841 et conseiller général (canton de Couches et Montcenis) en 1842. Le 9 juillet 1842, il est élu député par le 5e collège de Saône-et-Loire (Autun), contre Jules Aymond de Montépin, député sortant et prend place dans la majorité ministérielle de François Guizot.

Il est le père de trois enfants : Camille (1833-1893), Marie Tullie (1838-1877), mariée au général Charles-Alexandre Fay (sv) (1827-1903), et Paul (1841-1916), président des mines de Douchy, maire de Chanceaux-près-Loches et conseiller général d'Indre-et-Loire.

Le dimanche 3 août 1845, il fait une lourde chute de cheval et meurt dans la soirée. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 13). Peu après, son épouse et ses enfants quittent définitivement Le Creusot.

Hommage

Au Creusot, un Monument à Adolphe Schneider, couramment appelé La colonne brisée, fut érigé sur les lieux mêmes de l'accident. Sur la première marche est scellée la pierre qui fut fatale à Adolphe Schneider. À la suite de l'ouverture de l'avenue de Verdun, le monument fut déplacé dans un square (entre l'école Charles-de-Gaulle et la rue du Grenouiller) près de sa place initiale.

Notes et références

  1. « Adolphe, le seul Schneider à ne pas avoir eu de statue en ville », lejsl.com, 1er juin 2018.
  2. « Le site touristique du Creusot - Les statues et Monuments - La Colonne en mémoire d'Adolphe Schneider », sur www.lecreusot.com (consulté le 26 juin 2022)

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes