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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Алексей Алексеевич Абрикосов |
Nationalités |
américaine (à partir de ) russe |
Formation |
Faculté de physique de l'université d'État de Moscou (en) Académie des sciences de Russie |
Activités | |
Père |
A. I. Abrikosov (en) |
Conjoint |
Svetlana Bunkova (d) |
A travaillé pour |
Institut de physique de haute pression (d) (- Institut de physique théorique Landau (- Université de l'Illinois à Urbana-Champaign Université d'État de l'Utah Université de Loughborough Université de l'Illinois à Chicago Université d'État de Moscou Université nationale de sciences et techniques (en) Institut P.L. Kapitsa des problèmes de physique (en) Université d'État de Nijni Novgorod Institut de physique et de technologie de Moscou Université technique d'État de Moscou-Bauman |
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Chaires | |
Membre de |
Académie américaine des arts et des sciences () Société américaine de physique () Académie américaine des sciences () Royal Society () Académie des sciences de Russie Académie des sciences de l'URSS (en) Académie hongroise des sciences |
Maître | |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
Alekseï Abrikossov, né le à Moscou (RSFSR) et mort le [1] à Palo Alto (Californie), est un physicien soviétique puis russe naturalisé américain[2].
Il est colauréat avec Vitaly Ginzburg et Anthony Leggett du prix Nobel de physique de 2003[3].
Il descend de la fameuse famille Abrikossov.
Alekseï Alekxeïevitch Abrikossov naît le à Moscou (RSFSR)[4] Il est issu d'une célèbre famille russe, les Abrikossov[4]. Son arrière-grand-père, Alexeï Abrikossov, fonde la société de confiserie Alexeï Ivanovitch Abrikossov et Fils qui devient en 1899 fournisseur officiel de la cour du Tsar Nicolas II[4]. Son père, Aleksei Ivanovich Abrikosov (en), est un pathologiste particulièrement reconnu[4]. Il est vice-président de l'académie des sciences médicales de l'URSS (en) et est notamment le médecin légiste de Lénine[4]. Sa mère, Fani Davidovna Wulf, juive, est anatomiste en chef de l'hôpital du Kremlin[5].
Dans son entourage immédiat, on peut citer son oncle, Dmitry Ivanovich Abrikosov, diplomate exilé au Japon, qui œuvra, étant resté fidèle à l'Empire, à aider de nombreux réfugiés à démarer une nouvelle vie en dehors de l'URSS[6]. Sa tante, Anna Ivanovna Abrikosova, est une religieuse convertie au catholicisme et qui sera exilée en Sibérie[6]. Alekseï intercède d'ailleurs, en 1993, auprès du pape Jean-Paul II, en lui écrivant une lettre pour décrire le sort de sa tante[6]. Cette dernière est qualifée par le Saint-Siège de « servante de Dieu » et est sur la voie de la béatification[6].
Alekseï est diplômé à 15 ans, en 1943, d'un lycée à Kazan, une ville à l'est de Moscou où sa famille a fui l'invasion nazie[6]. Il entame alors des études à l'institut de génie énergétique de Moscou mais est rapidement transféré à l'Université d'État de Moscou d'où il obtient, à l'âge de 20 ans, une maîtrise en sciences, avec mention, de la Faculté de physique[7],[6]. Il se dirige alors vers la physique théorique et démare une thèse sous la tutelle de Lev Landau, futur prix Nobel de physique[8]. Devenir étudiant de Landau est loin d'être évident, cela demande de passer des examens spécifiques, que Alekseï Abrikossov réussit en 1947[8]. Il intègre alors la « Landau School », qui est l'un des clubs de physique théorique les plus célèbres au monde[8]. La thèse d'Alekseï Abrikossov porte sur l'étude de la diffusion thermique dans les plasmas et est en lien direct avec les recherches soviétiques sur la bombe nucléaire[8]. Il la défend avec succès en 1951[8].
Si le fait que sa mère est juive pose au départ problème[a], le KGB finit par accepter, en 1952, la proposition de Landau pour qu'Alekseï Abrikossov rejoigne l'institut Kapitza pour les problèmes physiques, qui deviendra plus tard l’institut Landau de physique théorique[5].
Entre 1953 et 1955, Alekseï Abrikossov apporte des résultats importants sur la théorie quantique des champs en collaboration avec Lev Landau et Isaak Khalatnikov[5]. Ces études révèlent l'échec de la théorique quantique des champs de l'époque, et la question se pose de changer la description de l'interaction des particules[5]. Ces résultats mènent au principe de renormalisation, notamment décrit par Nikolaï Bogolioubov et Dmitry Shirkov (en), ce dernier étant un étudiant contemporain d'Alekseï Abrikossov[9].
Quelques années plus tard, Alekseï Abrikossov écrit, en collaboration avec Lev Gor’kov (en) et Igor Dzyaloshinskii (en), le livre Methods of quantum field theory in statistical physics (théorie quantique des champs en physique statistique). Cet ouvrage, publié en anglais en 1963 et dans une version en revisitée en 1975, est considéré comme l'un des livres de référence dans le domaine[9].
En 1957, Alekseï Abrikossov publie l'article The magnetic properties of superconducting alloys, qui est à la bas de la physique et de la supraconductivité moderne[10]. Sur base des travaux des Lev Landau et Vitaly Ginzburg et de la théorie phénoménologique dite de Ginzburg-Landau, il montre l'existence de deux catégories de supraconducteurs (types I et II). Cet article, particulièrement cité, est à la base de son prix Nobel obtenu en 2003 avec Ginzburg[b],[10]. Les résultats sont basés sur des expériences menées entre 1951 et 1952 avec un collègue, Nikolay Zavaritskii. Abrikossov, qui n'était pas convaincu, n'aurait été convaincu qu'après avoir lu un article de Richard Feynman sur les troubillons quantiques dans l'hélium superfluide[11].
Avec Lev Gor’kov (en) et Isaak Khalatnikov, Abrikossov continue ses recherches et sur peu de temps publient de nombreux papiers sur la supraconductivité et notamment les impuretés magnétiques[12]. Abrikosov et Gor'kov sont les premiers à constater que les impuretés magnétiques et les impuretés non magnétiques agissent différemment dans les supraconducteurs[12].
À partir de années 1960, toujours avec Gor'kov, Abrikossov sa recherche porte plus vers la théorie des métaux normaux, des semimétaux et des semi-conducteurs[12]. Il s'intéresse à l'effet Kondo (diffusion des électrons dans les métaux normaux par des impuretés magnétiques) et son travail mène à la découverte d'une résonance, désormais connue sous le nom de résonance d'Abrikosov-Suhl[12]. Avec différents collaborateurs, ils publient des articles sur les semimateaux et ses travaux sont toujours pertinents, notamment dans le domaine de la nanoélectronique[12].
Il travaille ensuite dans plusieurs organismes scientifiques soviétiques, d’abord à l’institut Landau de physique théorique, et aussi à l’Institut de l’acier et des alliages de Moscou (1976-1991). Pour ses recherches, Abrikossov reçoit en 1966 le prix Lénine.
Il est colauréat avec Vitaly Ginzburg et Anthony Leggett du prix Nobel de physique en 2003 « pour des contributions pionnières à la théorie des supraconducteurs et des superfluides[3] ».
Il est membre de l’Académie des sciences de Russie, membre de la National Academy of Sciences et membre étranger de la Royal Society of London.
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