Aimery II de Lusignan

Aimery II de LusignanBulle avers d'Aimery de Lusignan
roi de Jérusalem et de Chypre.Fonctions
Chambellan du royaume de Jérusalem
Connétable du royaume de Jérusalem
Titres de noblesse
Comte de Jaffa et d'Ascalon
Roi de Chypre
Roi de Jérusalem
Biographie
Naissance Av. 1152
Poitou
Décès 1er avril 1205
Saint-Jean-d'Acre
Époque XIIe – XIIIe siècles
Période d'activité 1166-1205
Famille Maison de Lusignan
(branche cadette de Chypre)
Père Hugues VIII de Lusignan
Mère Bourgogne de Rancon
Fratrie

Hugues le Brun
Robert de Lusignan
Geoffroy Ier de Lusignan
Pierre de Lusignan
Guy de Lusignan Couronne rouge
Guillaume de Valence

Almodis de Lusignan
Conjoint Echive d'Ibelin
Isabelle de Jérusalem Couronne rouge
Enfants

Guy de Lusignan
Jean de Lusignan
Alix de Lusignan
Bourgogne de Lusignan
Héloïse de Lusignan
Hugues Ier de Lusignan Couronne rouge

Sibylle de Lusignan Couronne rouge
Aimery de Lusignan
Mélisende de Lusignan
Autres informations
Grands-Parents

Hugues VII de Lusignan
Sarrasine de Lezay

Geoffroy III de Rancon
Inconnue
Consécrateur Conrad de Querfurt
Conflit Troisième croisade
Faits d'armes Bataille d'Al-Fule
Bataille de Hattin
Siège de Saint-Jean-d'Acre
Héritier Hugues Ier de Lusignan Couronne rouge
Croisé

Aimery II de Lusignan, nommé souvent par erreur Amaury, est né dans le Poitou avant 1152 (peut-être vers 1147) et décède à Saint-Jean-d'Acre le 1er avril 1205. Cadet de la turbulente famille de Lusignan, il quitte la France avec deux de ses frères pour la Terre sainte et y fait fortune.

D’abord chambellan du royaume de Jérusalem de 1175 à 1178, puis connétable de 1181 à 1194, Aimery succède à son frère aîné Geoffroy de Lusignan, retourné en France, comme comte de Jaffa et d'Ascalon (1193-1198). Il succède aussi en 1194 à son frère cadet Guy de Lusignan, décédé, comme seigneur de Chypre ; puis est sacré roi de Chypre en 1197. Il devient roi de Jérusalem de 1198 à 1205 par son mariage avec Isabelle de Jérusalem.

Biographie

Famille

Aimery est le cinquième fils de Hugues VIII (v. 1097-ap. 1171), seigneur de Lusignan (1151-1171) et de Bourgogne de Rancon (av. 1112-ap. 11 avril 1169).

Aimery a pour frères Geoffroy Ier de Lusignan (av. 1150-1216), seigneur de Vouvant (1169-1216), Mervent (av. 1200-1216), comte de Jaffa et d'Ascalon (1191-1192), et Guy de Lusignan (av. 1153-1194), qui devient par mariage roi de Jérusalem (1186-1192). Les frères Lusignan s'illustrent en Terre Sainte et apportent un immense prestige à l'ensemble du groupe familial en raison des hauts faits d'armes de Geoffroy et par l'accession à la royauté de Guy.

Branche cadette

Aimery II est le fondateur de la branche cadette de Chypre de la Maison de Lusignan.

Par la suite, la branche aînée des seigneurs de Lusignan du Poitou n'entretient pas de relations avec la branche cadette de Chypre. Ses neveux : Hugues IX le Brun (av. 1151-1219), comte de la Marche (1199-1219) et Raoul Ier d'Exoudun (v. 1169-1219), comte d'Eu (1191-1219) accèdent au rang comtal à la fin du XIIe siècle.

Anthroponyme

Aimery porte le prénom de son grand-oncle maternel, Aimery III de Rancon, seigneur de Taillebourg (1090-1122).

Jeunesse

Aimery apparaît dans un document de juin 1168 de l'évêque de Poitiers, Jean Belles-mains. Il participe, avec les membres sa famille à la révolte féodale contre Henri II Plantagenêt en Poitou. Peu après, il part en Terre sainte rejoindre son père Hugues VIII, accompagnés de ses frères Pierre et Guy de Lusignan chassés d'Aquitaine après leur révolte de 1168.

Terre Sainte

Amaury Ier de Jérusalem achète la liberté d'Aimery de Lusignan qui est libéré des geôles sarrasines de Damas en 1173 ou en 1174. Vaillant soldat, mais aussi politique calculateur et avisé, il s’insinue dans les bonnes grâces de la reine mère Agnès de Courtenay et en devient le favori. Des rumeurs en font l’amant de cette dernière, mais aucune source ne confirme cette éventualité. Aimery par la suite gagne la confiance du roi Baudouin IV le Lépreux qui le nomme chambellan de Jérusalem et le marie, avant 1176, avec Echive d'Ibelin, fille du seigneur de Ramla et d’Ibelin. Amaury devient ainsi le beau-frère des seigneurs de Mirabel, de Ramla et d'Ibelin et s'insère dans la noblesse des seigneurs du royaume.

À partir de 1180, Sibylle de Jérusalem, sœur et héritière du roi Baudouin le Lépreux, est toujours veuve de Guillaume de Montferrat et Aimery se met en tête de la marier à son frère Guy. Il persuade rapidement la reine mère de soutenir son projet, fait l'éloge de son frère auprès de Sibylle. Guy de Lusignan est bel homme, et ne tarde pas à séduire Sibylle, et le roi finit par consentir au mariage qui est célébré au mois d'avril 1180. En 1181, le roi Baudouin IV nomme Aimery de Lusignan connétable du royaume.

Aimery participe en 1183 à la bataille d'Al-Fule. Son détachement subit une charge des troupes musulmanes, mais il y résiste. Ce sera une des seules actions de la bataille, car les barons repoussent les provocations de Saladin et évitent de charger son armée, ce qui aurait pu provoquer un désastre comme celui de Hattin. Guy de Lusignan, qui commandait l'ost royal, est disgracié, mais Aimery conserve la charge de connétable.

Guy, roi de Jérusalem

Après les morts de Baudouin IV, puis de son neveu Baudouin V, Guy et Sibylle montent sur le trône. Moins d'un an plus tard, Saladin envahit le royaume et écrase l'armée franque à Hattin. La plupart des barons, dont Guy et Aimery sont capturés et Saladin conquiert la plus grande partie du royaume, à l'exception de Tyr, défendue par Conrad de Montferrat. La troisième croisade arrive alors en Terre Sainte en 1190 et permet la reprise de différentes villes, dont Saint-Jean-d'Acre, mais les barons refusent que Guy reste roi et choisissent Conrad de Montferrat. Guy de Lusignan reçoit de Richard Cœur de Lion l'île de Chypre. Conrad de Montferrat est assassiné peu après et Henri II de Champagne lui succède comme roi de Jérusalem. Guy de Lusignan ne renonce pas à son ancien royaume et tente à plusieurs reprises de reprendre des ports de Palestine, à tel point qu'Henri de Champagne oblige Aimery de Lusignan à renoncer à la charge de connétable en 1193. Aimery se rend alors à Chypre, à la cour de son frère, qui meurt en 1194.

Seigneur puis roi de Chypre

Aimery succède alors à son frère et se met à organiser son nouvel État, chose que son frère n'avait eu ni l'envie de faire, ni le temps. Il commence par redistribuer les terres et domaines que son frère avaient imprudemment donné aux nobles, afin de constituer un domaine royal capable d'assurer les revenus nécessaires à la cour. Un chroniqueur arabe le qualifie de prince sage et ami du repos. Il est considéré comme le véritable fondateur du royaume de Chypre. Il obtint du pape la création d'un archevêché à Nicosie et de trois évêchés à Paphos, Limassol et Famagouste.

Puis, il se préoccupe du statut juridique de Chypre. En effet, Guy de Lusignan avait conservé son titre royal, et l'on peut affirmer qu'il est roi à Chypre. Aimery, en lui succédant ne pouvait pas prétendre au titre royal et se contente du titre de seigneur de Chypre. Il se tourne alors vers le pape et l'empereur pour clarifier ce point. L'empereur Henri VI le fait roi de Chypre en octobre 1195. Conrad de Querfurt, évêque de Hildesheim et vicaire impérial, vient alors le couronner en janvier 1197 à Nicosie. Parallèlement, Henri II de Champagne et Aimery de Lusignan mettent fin à leur antagonisme, qui risque de faire le jeu des Ayyoubides, et fiancent respectivement leurs trois enfants.

Roi consort de Jérusalem

Les États latins d'Orient en 1196-1205.

Le 10 septembre 1197, Henri II de Champagne tombe accidentellement d’une fenêtre de son palais à Saint-Jean-d’Acre et meurt sur le coup. Peu après, le sultan Malik al'Adil, frère de Saladin, reprend Jaffa. La succession à la titulature de Jérusalem se pose. Les barons, après avoir hésité sur Raoul de Saint-Omer, Prince de Tibériade, renoncent à cette possibilité et offrent la couronne à Aimery de Lusignan. Veuf d’Echive d’Ibelin depuis 1196, il épouse Isabelle de Jérusalem en secondes noces. Dès son accession au trône de Jérusalem en janvier 1198 sous le nom d'Aimery II de Jérusalem, il déclare qu’il n’opérera pas à une union des deux royaumes et que chacun restera autonome. Il est vrai que la monarchie de Chypre est héréditaire et souveraine, tandis que celle de Jérusalem est élective et limitée.

Ne pouvant reprendre Jaffa, Aimery convoque l’ost et s’attaque à Sidon et à Beyrouth, qu’il reprend en octobre 1197, après avoir repoussé l’armée ayyoubide le 23 octobre 1197. Sidon est rendue à son seigneur Renaud Granier et Beyrouth est donné à Jean d’Ibelin, le demi-frère de la reine. Cette armée de croisés allemands, conduite par Henri Ier de Brabant, tente d’assiéger Toron, dans l’arrière-pays, mais échoue ; Malik al’Adil ayant envoyé une armée de secours. Elle rembarque en mars 1198, quand quatre chevaliers allemands agressent et blessent grièvement Aimery avant d’être maîtrisés, jugés et décapités. Aimery accuse Raoul de Tibériade d’être l’instigateur de la tentative de meurtre, mais les barons le soutiennent et Raoul finit par être exilé. La croisade d’Allemands avait manqué de rallumer le jihad de la part des musulmans, mais Aimery parvient à conclure une trêve le 1er juillet 1198. Al’Adil en profite pour réunifier l’empire de Saladin en écartant ses neveux, tandis qu’Aimery tente d’imposer une autorité forte dans son royaume en tentant de combler les lacunes des Assises de Jérusalem, mais l’opposition des barons, remontés par l’exil de Raoul de Tibériade, fait échouer ce projet.

Comme la troisième croisade, n’a pas réussi à reprendre Jérusalem aux Ayyoubides, le pape Innocent III décide en 1198 de prêcher une nouvelle croisade. De nombreux nobles européens se croisent et choisissent comme chef Thibaut III de Champagne, qui meurt le 24 mai 1201, puis Boniface de Montferrat. Mais comme les croisés ne disposent pas assez d’argent pour payer le passage aux Vénitiens, ces derniers leur proposent de prendre pour leur compte la ville hongroise de Zara, qui les concurrence économiquement. Le prince Alexis Ange leur propose ensuite de le rétablir sur le trône byzantin en échange du règlement de la dette aux Vénitiens et détourne ainsi la croisade sur Constantinople. De toute cette croisade, il n’arrive en Syrie que quelques croisés qui avaient décidé de venir sans utiliser les navires vénitiens, ainsi que quelques croisés qui avaient quitté le gros de l’expédition, estimant infamant d’attaquer d’autres chrétiens.

Comme il ne dispose pas de forces suffisantes, Aimery reconduit la trêve avec Al-`Adil espérant que les croisés, après avoir conquis Constantinople, finissent par arriver en Palestine. Après une révolte des Grecs, qui n’acceptent pas le protectorat latin, les croisés reprennent Constantinople en 1204 et y établissent un empire latin, réduisant à néant les espoirs d’Aimery de voir venir l’armée croisée. La paix qu’il conclut en septembre avec Al-`Adil lui permet de récupérer les villes de Ramla, Jaffa et Lydda.

Décès et succession

Aimery II de Lusignan meurt le 1er avril 1205, suivi par son épouse Isabelle en 1206. Son fils Hugues Ier lui succède à Chypre, sous la régence de Gautier de Montbéliard, tandis que sa belle-fille Marie de Montferrat, fille de Conrad de Montferrat et d’Isabelle lui succède à Jérusalem, sous la régence de Jean d’Ibelin.

Mariages et descendance

Echive d'Ibelin

Aimery épouse en premières noces, vers 1175, Echive d'Ibelin (v. 1150-1196/97), fille de Baudouin d'Ibelin (1133-1187), seigneur de Mirabel et de Ramla, et de Richilde de Bethsan.

Echive donne naissance à :

Isabelle de Jérusalem

Veuf, Aimery se remarie en janvier 1198 avec Isabelle de Jérusalem (1169-1205), reine de Jérusalem (1192-1205), veuve d'Henri II de Champagne, fille du roi Amaury Ier et de Marie Comnène, d'où :

Ascendance

Ascendance d'Aimery de Lusignan
                                       
  32. Hugues IV de Lusignan
 
       
  16. Hugues V de Lusignan  
 
               
 33. Audéarde de Chabanais
 
         
 8. Hugues VI de Lusignan 
 
                     
 34. Bernard Ier de la Marche
 
         
 17. Almodis de la Marche 
 
               
 35. Amélie de Montignac
 
         
  4. Hugues VII de Lusignan  
 
                           
 36. Geoffroy II de Thouars
 
         
 18. Aimery IV de Thouars 
 
               
 37. Adénor de Blois
 
         
 9. Audéarde de Thouars 
 
                     
 38. Geoffroy de Mauléon
 
         
 19. Aurengarde de Mauléon 
 
               
 39.
 
         
 2. Hugues VIII de Lusignan 
 
                                 
 40.
 
     
 20. 
 
               
 41.
 
     
 10. Guillaume de Lezay 
 
                     
 42.
 
     
 21. 
 
               
 43.
 
     
 5. Sarrasine de Lezay 
 
                           
 44.
 
     
 22. 
 
              
 45.
 
     
 11. 
 
                     
 46.
 
     
 23. 
 
               
 47.
 
     
 1. Aimery de Lusignan 
 
                                       
 48. Géraud de Rancon
 
     
 24. Aimery III de Rancon 
 
               
 49. Ermengarde de Malemort
 
     
 12. Geoffroy II de Rancon 
 
                     
 50.
 
     
 25. 
 
              
 51.
 
     
 6. Geoffroy III de Rancon 
 
                           
 52. Renaud Ier de Nevers
 
     
 26. Robert de Craon 
 
               
 53. Alix de France
 
     
 13. Bourgogne de Craon 
 
                     
 54. Geoffroy de Sablé
 
     
 27. Avoie de Sablé 
 
               
 55. Adélaïs
 
     
  3. Bourgogne de Rancon  
 
                                 
 56.
 
     
 28. 
 
               
 57.
 
     
 14. 
 
                     
 58.
 
     
 29. 
 
               
 59.
 
     
 7. Fossifie de Montcontour 
 
                           
 60.
 
     
 30. 
 
               
 61.
 
     
 15. 
 
                     
 62.
 
     
 31. 
 
               
 63.
 
     
 

Sceau

Bulle avers & revers d'Aimery II de Lusignan, roi de Jérusalem et de Chypre.

Avers : Rond.

Description : Le roi couronné, assis de face sur un trône. Il tient à main droite le sceptre et de la main gauche le globe crucigère.

Légende : ✠ AIMERICVS : DEI GRA REX IERL'M ET CIPRI

Légende transcrite : Aimericus Dei gratia rex Ierusalem et Cipri

Contre-sceau : Rond.

Description : Château à trois tours (celle du milieu plus haute est surmontée d'un croissant flanqué de deux coupoles ; une des tours est surmontée d'une coupole supportant une croix, l'autre d'un croissant) représentant trois monuments principaux de Jérusalem: l’église du Saint-Sépulcre, la tour de David et le dôme du rocher.

Légende : ✠ CIVITAS REGIS REGVM OMNIVM

Légende transcrite : Civitas Regis Regum omnium

Référence

Notes et références

  1. Gustave Schlumberger, « Quelques sceaux de l'orient latin au moyen âge », Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, Paris, C. Klincksiek, 7e série, vol. 4,‎ 1903, p. 262 (lire en ligne) :

    « ✠ AIMERICVS : DEI GRA REX IERL'M ET CIPRI. »

  2. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  3. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018 (lire en ligne), p. 39 :

    « Le connétable puis roi de Jérusalem, Aimericus, a reçu le prénom de son grand-oncle, Aimery III de Rancon, mais il est appelé Amaury dans les ouvrages portant sur l'Orient latin car il s'agit du même prénom que celui de son prédécesseur, le roi de Jérusalem, toujours appelé Amaury Ier. »

  4. Benjamin Bourgeois, La royauté : dynamiques et représentations. Royaumes de Jérusalem, Chypre et Arménie cilicienne. XIIe – XIVe siècle, t. 2 (Thèse de doctorat en histoire, sous la direction d'Isabelle Augé), Université Paul Valéry - Montpellier III, 2017 (lire en ligne ), chap. 1 (« Généalogies / Famille Lusignan : descendance d’Amaury de Lusignan »), p. 6.
  5. Louis de Mas-Latrie, « Fragment d'histoire de Chypre. Premiers temps du règne d'Amaury de Lusignan », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 21,‎ 1860, p. 339 (lire en ligne).
  6. Cartulaires du Bas-Poitou (département de la Vendée) (éd. Paul Marchegay), Les Roches-Baritaud, 1877 (lire en ligne), p. 33-34 :

    « A de Liziniaco »

    1166, 18 juin, Talmond : Confirmation des privilèges du prieuré de Saint-Nicolas-de-la-Chaise.
  7. Robert de Torigni (éd. Richard Howlett), Chronique, vol. IV : Chronicles of the reigns of Stephen, Henry II and Richard I, Londres, 1889 (lire en ligne), p. 235-236 :

    « Haimericus de Lizenneioio, Robertus et Hugo frater »

    avril 1168 : Participation d'Aimery à la révolte contre Henri II.
  8. Clément de Vasselot de Régné, « Geoffroy de Lusignan et ses frères, héros des croisades ? », sur guillaumedesonnac.com, 2016.
  9. Le Livre de Philippe de Novare (éd. Jacques Claude Beugnot), vol. I : Assises de Jérusalem ou recueil des ouvrages de jurisprudence, Paris, Imprimerie royale, 1841 (lire en ligne), p. 569-570.
  10. Steven Runciman, A History of the Crusades, vol. 2, 1978, p. 424.
  11. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018, p. 845 :

    « Aimery de Lusignan, libéré des geôles sarrasines par Amaury Ier de Jérusalem en 1173-1174, épouse Échive d'Ibelin avant 1176, devenant ainsi beau-frère des seigneurs de Mirabel, de Ramla et d'Ibelin. »

    .
  12. Grousset 1935, p. 652-4.
  13. Grousset 1935, p. 683-691.
  14. Grousset 1935, p. 733-753.
  15. Grousset 1936, p. 125-9 et 134.
  16. Grousset 1936, p. 161-3.
  17. Grousset 1949, p. 170-1.
  18. Malgré ses qualités, Raoul de Tibériade ne disposait pas de fief suffisant pour financer la cour et l’armée.
  19. Grousset 1936, p. 184-8.
  20. Grousset 1936, p. 188-197.
  21. Grousset 1936, p. 198-202.
  22. Grousset 1936, p. 202-9.
  23. Grousset 1936, p. 209-215.
  24. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018, Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 15 (« L'insertion des Lusignan dans le réseau aristocratique de l'Orient latin (années 1170-1180) »), p. 174.
  25. Benjamin Bourgeois, La royauté : dynamiques et représentations. Royaumes de Jérusalem, Chypre et Arménie cilicienne. XIIe – XIVe siècle, t. 2 (Thèse de doctorat en histoire, sous la direction d'Isabelle Augé), Université Paul Valéry - Montpellier III, 2017 (lire en ligne ), chap. 1 (« Généalogies / 4. Descendance d'Isabelle »), p. 5-6.
  26. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Amaury II de Lusignan - deuxième bulle avers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  27. Aimery, par la grâce de Dieu roi de Jérusalem et de Chypre.
  28. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Amaury II de Lusignan - deuxième - bulle revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  29. La ville du roi de tous les rois.
  30. Gustave Schlumberger, « Quelques sceaux de l'orient latin au moyen âge », Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, Paris, C. Klincksiek, 7e série, vol. 4,‎ 1903, n°9 : Sceau d'Amaury II, roi de Jérusalem et de Chypre, p. 262-263 (lire en ligne).

Sources et bibliographie

Sources sigillographiques

Bibliographie

Articles connexes