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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Aníbal González Álvarez-Ossorio |
Nationalité |
Espagnole |
Formation | |
Activité | |
Parentèle |
Torcuato Luca de Tena y Álvarez Ossorio (cousin germain) |
Membre de |
Ateneo de Sevilla (en) |
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Mouvement |
Régionalisme andalou |
Maître | |
Distinctions |
Place d'Espagne, Edificio de viviendas y comercio para Manuel Nogueira (d), Casa Álvaro Dávila, marqués de Villamarta. (d), Antigua fábrica de Tejidos (d), Casino Arias Montano (d) |
Aníbal González Álvarez-Ossorio, né à Séville le et mort dans la même ville le , était un architecte et urbaniste espagnol, principale référence de l’architecture régionaliste andalouse du début du XXe siècle.
Architecte en chef de l’Exposition ibéro-américaine de 1929, il démissionna du poste en 1926, officiellement pour des raisons de santé, même si d’autres sources mentionnent qu’il pourrait avoir été poussé à démissionner par Miguel Primo de Rivera, dictateur qui régnait sur l’Espagne à cette époque. Il fut alors remplacé par l’architecte Vicente Traver.
Il fut vice-président de l’Ateneo de Sevilla, association culturelle, scientifique, littéraire et artistique.
Au début du XXe siècle se sont succédé à Séville plusieurs influences architecturales modernistes, provenant non seulement d’Andalousie mais également d’autres régions espagnoles comme la Catalogne. Les premiers travaux d’Aníbal González furent marqués par ce modernisme même si, en raison de la destruction de plusieurs de ses bâtiments, il reste actuellement peu d’illustrations de cette première période.
Dans la Séville de 1907 eut lieu un débat moral sur l’esthétique et l’architecture étant donné que, pour les plus conservateurs, le modernisme (précurseur de l’Avant-garde) remettait en question les canons de la beauté et la tradition. Aníbal González abandonna donc ce style pour revenir au régionalisme andalou (ce qui lui permit de plus de pouvoir utiliser les matériaux régionaux) tout en gardant un style personnel. Encore aujourd’hui, les bâtiments qu’il a créés, tout en restant dans le style sévillan de l’époque, se reconnaissent facilement.
La plupart des bâtiments d’Aníbal González existant encore à l’heure actuelle sont donc de style régionaliste même si, de plus, comme d’autres architectes de la même époque, il bâtit des édifices de style néomudéjar comme le Pavillon Mudéjar de l’exposition ibéro-américaine, devenu depuis le musée des arts et coutumes populaires. Il construisit également des bâtiments de style néogothique comme le Pavillon des Beaux-Arts, actuel musée archéologique de Séville.
Il ne fut pas seulement un architecte mais également un urbaniste qui modifia la physionomie de la ville de Séville. À noter de plus que les orangers qui décorent un grand nombre de rues de la ville furent son idée.