Cet article abordera le problème de André Bergeron, qui est devenu très pertinent ces derniers temps. André Bergeron est un sujet qui touche un grand nombre de personnes dans différents domaines de la vie, qu'ils soient professionnels, personnels, sociaux ou culturels. Tout au long de cet article, différents aspects liés à André Bergeron seront explorés, depuis son origine et son évolution jusqu'à ses éventuelles implications futures. Différentes perspectives et opinions sur le sujet seront également analysées, dans le but d'offrir une vision complète et enrichissante de ce sujet d'un grand intérêt pour la société actuelle.
Président Institut d'histoire sociale | |
---|---|
- | |
Secrétaire général Force ouvrière | |
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
André Louis Bergeron |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique | |
---|---|
Membre de |
André Bergeron est un syndicaliste français né le à Suarce (Territoire de Belfort) et mort le à Valdoie[1],[2]. Il est le secrétaire général de la Confédération générale du travail - Force ouvrière de 1963 à 1989[3].
André Bergeron est le fils d'un cheminot. Après des études au collège d’enseignement technique de Belfort, il devient — comme Georges Séguy — conducteur typographe en avril 1936.
Syndiqué, il participe en aux grèves qui marquent l’arrivée au pouvoir du Front populaire[4].
Dans l'imprimerie où il travaille comme typographe à partir de l'âge de 14 ans[4], il est en contact avec Paul Rassinier, alors responsable de l'hebdomadaire socialiste de Belfort, Germinal.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il part, forcé, travailler en Autriche[4].
Après la guerre, André Bergeron adhère à la section SFIO de Belfort (1945-1946), mais la quitte rapidement pour se consacrer au syndicalisme, qu'il veut indépendant de tout mouvement politique.
En 1946, il est élu secrétaire général du syndicat des typographes (CGT) de Belfort. La même année, il rejoint Léon Jouhaux et Robert Bothereau dans le groupe des Amis de la CGT-Force ouvrière, courant réformiste s'opposant à la mainmise des communistes sur la confédération[4]. Il est secrétaire général du groupe Force ouvrière en 1946.
En 1947, après la troisième scission de la CGT, il devient secrétaire permanent de l'union départementale des syndicats CGT-FO du Territoire de Belfort puis, en 1948, de la Fédération CGT-FO du Livre. En 1950, il est délégué régional et membre de la commission exécutive et entre au bureau confédéral en 1956. Il devient vice-président de la Confédération internationale des syndicats libres et membre du comité exécutif de la fédération graphique internationale en 1957.
Il devient secrétaire général de Force ouvrière en novembre 1963, et le reste jusqu'au .
En 1958, Bergeron mène la délégation Force ouvrière lors des négociations sur la création de l'assurance-chômage, qui créent l'Unédic. Il en est le premier président du conseil d'administration (puis vice-président en alternance, tous les deux ans), de 1958 à 1990.
Durant les grèves de 1968, il participe aux négociations des accords de Grenelle avec le secrétaire d'État au Travail Jacques Chirac et obtient que le SMIC soit désormais porté à 3 francs de l'heure[4].
En 1975, il échappe à une tentative d'attentat à la bombe à son domicile, quelques instants après celle qui a coûté la vie à Bernard Cabanes, directeur de l'AFP[5].
En 1985, il est président de l'organisation commune de consommation agriculteurs-consommateurs (OCCTA).
Invité dans une émission en 1988 qui a pour objet d'analyser l'image que les syndicats donnent d'eux-mêmes face aux syndiqués et non syndiqués et à la perception qu'en ont les diverses catégories professionnelles, il déclare : « D'abord, le taux de syndicalisation, qu'en savons nous ? Ce sont des chiffres qui ne veulent rien dire du tout, y'a pas de chiffres officiels, étant donné que personne ne dit la vérité, y compris moi ! »[6].
Il reste à la tête de FO jusqu'en 1989. Anticommuniste, il tiennt à l'écart l'influente aile trotskiste de l'organisation. Réformiste, il aura incarné un « syndicalisme de complaisance avec le patronat », se voulant son interlocuteur principal, bien que la CFDT ait déjà engagé son recentrage, et il a par ailleurs plusieurs fois refusé d'entrer au gouvernement[4].