Andreas Albrecht

Dans cet article, nous allons explorer et analyser Andreas Albrecht sous différents angles et perspectives. Andreas Albrecht est un sujet qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société actuelle, ce qui nous motive à approfondir sa pertinence et son impact dans divers contextes. À travers cette analyse, nous chercherons à comprendre l'importance de Andreas Albrecht et son impact sur la vie des gens, la culture et la société en général. Pour ce faire, nous examinerons différentes opinions et arguments, dans le but de générer un aperçu complet et enrichissant du sujet. Nous espérons que cet article servira de point de départ à une réflexion plus approfondie et à une meilleure compréhension de Andreas Albrecht.

Andreas Johann Albrecht est un cosmologiste actuellement en poste à l'université de Californie à Davis où il est professeur depuis 1998.

Biographie

Andreas Albrecht effectue ses études à l'université Cornell. Il obtient son doctorat en 1983 à l'université de Pennsylvanie sous la direction de Paul Steinhardt, sur le thème de l'inflation cosmique[1] à l'époque récemment proposée par Alan Guth. Il est ensuite chercheur post-doctoral à l'université du Texas à Austin (1983-1985) puis au Laboratoire national de Los Alamos (1985-1987). Son activité professionnelle se poursuit au Fermilab (1987-1992), puis à l'Imperial College de Londres (1992-1998).

Travaux scientifiques

Andreas Albrecht est surtout connu pour avoir été coauteur, avec son directeur de thèse Paul Steinhardt, d'un article important sur l'inflation cosmique en 1982[2], où ils discutaient des mécanismes pouvant permettre la fin de la phase inflationnaire[3].

Il travaille durant toute sa carrière sur les modèles d'inflation, et sur certaines de ses conséquences, comme le réchauffage, la phase qui termine l'inflation et pendant laquelle se crée la matière ordinaire qui avait disparu du fait de la fantastique dilatation causée par l'inflation[4]. Il a aussi étudié d'autres modèles de formation des grandes structures basé sur des hypothèses radicalement différente. Un des concurrents de l'inflation depuis les années 1970 était l'hypothèse des cordes cosmiques. Andreas Albrecht a été un des premiers à proposer à la fin des années 1980 en collaboration avec Neil Turok une analyse détaillée à l'aide de simulations numériques relativement lourdes pour l'époque[5] du comportement de ces objets. Il a été également un des premiers à calculer de façon approchée les anisotropies du fond diffus cosmologique, permettant ainsi d'exclure ces objets comme étant prépondérant dans le processus de formation des grandes structures[6]. Il a plus récemment travaillé sur diverses problématiques liées à l'énergie noire.

Notes et références

  1. (en) A. Albrecht, A new inflationary cosmology, Voir le résumé en ligne.
  2. (en) Andreas Albrecht & Paul J. Steinhardt, Cosmology For Grand Unified Theories With Radiatively Induced Symmetry Breaking, Physical Review Letters, 48, 1220 (1982) Voir en ligne (accès restreint).
  3. Ces mécanismes supposaient une brisure spontanée de symétrie et étaient au début des années 1980 difficile à implémenter dans un cadre convaincant, d'où l'apport de cet article. Ces mécanismes sont aujourd'hui moins en vogue, les modèles plus récents d'inflation comme l'inflation chaotique terminant la phase inflationnaire par une dynamique très différente.
  4. (en) Andreas Albrecht, Paul J. Steinhardt, Michael S. Turner & Frank Wilczek, Reheating An Inflationary Universe, Physical Review Letters, 48, 1437 (1982) Voir en ligne (accès restreint)
  5. (en) Andreas Albrecht & Neil Turok, Evolution Of Cosmic String Networks, Physical Review D 40, 973 (1989) Voir en ligne
  6. Voir (en) Andreas Albrecht, Richard A. Battye et James Robinson, The Case against scaling defect models of cosmic structure formation, Physical Review Letters, 79, 4736 (1997), astro-ph/9707129 Voir en ligne, ainsi qu'Andreas Albrecht, Richard A. Battye & James Robinson, Detailed study of defect models for cosmic structure formation, Physical Review D 59, 023508 (1999), astro-ph/9711121 Voir en ligne.

Liens externes