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Nom de naissance | Angela Olive Stalker |
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Naissance |
Eastbourne, Angleterre, ![]() |
Décès |
Londres, Angleterre, ![]() |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Anglais britannique |
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Genres |
Œuvres principales
Angela Carter, née le à Eastbourne et morte le à Londres, est une romancière et journaliste anglaise, connue pour ses œuvres de réalisme magique féministe et de science-fiction postmoderne.
Née Angela Olive Stalker à Eastbourne, en 1940, elle est évacuée pour vivre dans le Yorkshire avec sa grand-mère maternelle. À l'adolescence, elle souffre d'anorexie. Elle commence à travailler comme journaliste au Croydon Advertiser, suivant les traces de son père, journaliste lui aussi. Elle s'inscrit à l'Université de Bristol où elle étudie la littérature anglaise.
Ses romans et nouvelles révèlent l'influence de sa mère, visible par exemple dans les références shakespeariennes de son roman Bien malin qui connaît son père (Wise Children, 1991). Elle entend aussi se réapproprier les écrits d'auteurs masculins tels que le marquis de Sade avec son pamphlet féministe La Femme sadienne (The Sadeian Woman and the Ideology of Pornography, 1979), Villiers de l'Isle-Adam dans La Passion de l'Ève nouvelle (The Passion of New Eve, 1977) et Charles Baudelaire dans sa nouvelle Vénus noire (Black Venus, 1985), entre autres grands noms de la littérature. Mais la tradition matriarcale du conte oral la fascine également et elle récrit plusieurs contes merveilleux pour son recueil de nouvelles La Compagnie des loups (The Bloody Chamber), y compris Le Petit Chaperon rouge.
Elle se marie à deux reprises, la première en 1960 avec Paul Carter. Ils divorcent après 12 ans de mariage. Auparavant, en 1969, Angela Carter utilise l'argent de son prix Somerset-Maugham, reçu pour le roman Le Théâtre des perceptions (Several Perceptions), afin de quitter son mari et de voyager au Japon, vivant pendant deux ans à Tokyo et affirmant qu'alors elle « apprend ce qu'est être une femme et se radicalise » (Nothing Sacred, 1982). Elle écrit des articles sur son séjour pour New Society, fait paraître le roman de science-fiction post-apocalyptique Heroes and Villains(1969) et un recueil de nouvelles, Feux d'artifice (Fireworks, 1974). On peut trouver des traces de ses expériences au Japon dans Les Machines infernales du Docteur Hoffman (The Infernal Desires Machines of Doctor Hoffman, 1972). Roland Barthes, qui relate son expérience dans L'Empire des signes (1970), s'y trouvait à la même époque.
Elle part ensuite explorer les États-Unis, l'Asie et l'Europe, aidée par sa maîtrise du français et de l'allemand. Elle passe la plupart des années 1970 et 1980 en tant qu'écrivaine résident dans des universités, dont l'université de Sheffield, l'université Brown, l'université d'Adélaïde et l'université d'East Anglia. En 1977, Angela Carter prend pour second époux Mark Pearce.
En plus d'être une romancière et une nouvelliste prolifique, Carter signe en outre des ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse, notamment Drôle de chats (Martin Leman’s Comic and Curious Cats, 1979), et de nombreux articles pour The Guardian, The Independent et le New Statesman, recueillis dans Shaking a Leg (1997). Elle écrit aussi pour la radio, y adaptant plusieurs de ses nouvelles et deux pièces radiophoniques originales sur Richard Dadd et Ronald Firbank. Deux de ses récits sont adaptés au cinéma, La Compagnie des loups par Neil Jordan (1984) et The Magic Toyshop (1987) par David Wheatley. Elle participe étroitement à l'adaptation des deux films, dont les scénarios sont réunis dans The Curious Room (1996) avec les textes de ses pièces radiophoniques, le livret d'un opéra d'après Orlando de Virginia Woolf, et un scénario inédit intitulé The Christchurch Murders, inspiré du même fait divers que le film de Peter Jackson, Créatures célestes (Heavenly Creatures).
Atteinte d'un cancer du poumon, Angela Carter meurt à l'âge de 51 ans en 1992.
Margaret Atwood la décrit ainsi dans la notice nécrologique de l'Observer : « Elle était tout sauf sectaire. Rien, pour elle, n'avait de couleur tranchée : elle voulait savoir tout sur tout le monde, chaque endroit et chaque mot. Elle savourait la vie et le langage passionnément, et se délectait de la diversité. »