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Lettre apocryphe de Mohammed II au Pape (tiré de Notes et extraits pour servir à l'histoire des croisades au XVe siècle)Une œuvre est qualifiée d’apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») lorsque son « authenticité n'est pas établie ».
Toutes les littératures connaissent des apocryphes, certaines se sont même fait une spécialité d'autobiographies apocryphes,. On parle de pseudépigraphe quand le titre ou le nom de l'auteur est faux.
Dans le domaine des arts plastiques, on parle de signature apocryphe, de monogramme apocryphe et de date apocryphe. L'indication apocryphe peut être frauduleuse, pour attribuer une œuvre à un artiste célèbre, ou de bonne foi pour attester une tradition.
« L'autobiographie apocryphe : le cas est peu fréquent à l'époque moderne, mais plus courant au XVIIe et au XVIIIe siècle, dans la rédaction des mémoires. Dans ces textes à tendance autobiographique de cette époque, la mention « écrit par lui-même » doit éveiller autant la suspicion que l'intérêt. On sait par exemple que les mémoires de Pontis ont été « recueillis » par Pierre Thomas du Fossé, c'est-à-dire, dans une certaine mesure, écrits par lui. À l'époque moderne, le pis qui arrive est qu'une veuve abusive récrive à sa manière le texte de son mari, comme le fit Mme Michelet pour le Mémorial. »