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Dans cette salle furent créés, entre autres, les adaptations françaises de La Veuve joyeuse de Franz Lehár en 1909 et de Rêve de Valse d'Oscar Straus en 1910.
Contrairement à une idée reçue et largement répandue Carlos Gardel (1890-1935), chanteur de tango argentin arrivé en France en 1928, n'a pas fait ses débuts à Paris à l'Apollo[2], mais en Espagne dans un théâtre du même nom (mais s'écrivant avec un seul "l", l'Apolo, d'où la confusion) à Madrid en 1923. Après son arrivée à Paris et son premier concert au théâtre Femina en 1927, il signa en 1928, un contrat de trois mois avec le cabaret Le Florida , situé dans le bâtiment même du théâtre Apollo.
Il y avait aussi un théâtre Apollo à Bordeaux (ex Théâtre des Arts) et un à Nantes, détruit par deux incendies en 1921 et 1931[3]
Historique
En 1907, à Paris, Le théâtre de l'Apollo organise un concours pour le championnat du monde de lutte et engage Paul Pons[4].
Le théâtre Apollo, sous la direction d'Alphonse Franck, est reconstruit en 1909 avec une scène amovible dénommée le "basculo" conçu par l'ingénieur Félix Léon Edoux. Loué par Franz Lehár, il est inauguré le avec la première représentation de l'adaptation française de La Veuve joyeuse[5]. Le chef d'orchestre et compositeur tchèque, Louis-Victor Célansky, en est le directeur artistique et chef d'orchestre symphonique.
En 1912, deux nouvelles opérettes viennoises voient leur adaptation française créée dans cette salle, Rêve de Valse d'Oscar Straus[6] et Le Comte de Luxembourg de Franz Lehár. En 1913, on inaugure les thé-tango dansants de 17 heures qui ont inspiré Harry Fragson pour sa chanson éponyme.
En 1917, le comédien Paul Marthès en est le grand premier artiste comique[7].
En 1925, la Société Lombart et Cie s'adresse à Raoul Audier pour prendre la direction de l’Apollo. La nouvelle salle est inaugurée en avril avec la reprise de La Veuve joyeuse. La conception de la salle de spectacle et de l'atrium du Nouvel Apollo, est l'œuvre de Lombart et du jeune architecte M Piollenc[8].
Le , M. Abel Tarride fonde la Société anonyme théâtrale Abel Tarride et assume la direction du théâtre Apollo auquel il imprime un essor important. Après les débuts brillants de la curieuse pièce L'As, d'Yvan Noé, Blanche Alix et Charles Poidloué, Matricule 33, pièce en 10 tableaux d'Alex Madis et Robert Boucard, qui obtient du succès, il fait appel tour à tour, aux auteurs les plus caractéristiques de la nouvelle école ou à ceux qui détiennent depuis longtemps le flambeau de l'esprit français, tels Tristan Bernard, Léopold Marchand, Armand Salacrou, Alex Madis, Francis de Croisset, Pierre Soulaine, Henri Duvernois, Michel Carré et à toute la pléiade des jeunes auteurs qui peuvent apporter au théâtre des idées nouvelles[9].