Dans le monde d'aujourd'hui, Archevêque est devenu un sujet d'intérêt et de débat constant. Que ce soit en raison de son impact sur la société, sur le lieu de travail, en politique ou dans la vie personnelle des gens, Archevêque est un élément qui ne passe pas inaperçu aujourd'hui. À mesure que le monde avance et que les circonstances changent, Archevêque devient de plus en plus pertinent et son influence se fait sentir dans tous les aspects de la vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le rôle et l'importance de Archevêque, en analysant ses différents aspects et comment il affecte la société dans son ensemble.
Dans plusieurs dénominations chrétiennes, un archevêque Écouter est un ministre ecclésiastique appartenant à l'ordre épiscopal, mais bénéficiant d'une primauté d'honneur sur les évêques suffragants. Il est souvent à la tête d'une province ecclésiastique.
Dans l'Église latine, régie par le code de droit canonique, l'archevêque est un prélat qui bénéficie, en vertu d'anciens privilèges attachés à son diocèse ou d'une décision pontificale, d'une dignité supérieure à celle d'un évêque.
En principe, l'archevêque est l'ordinaire d'une Église particulière appelée archidiocèse. L'ordinaire d'un archidiocèse est dit archevêque ex officio, titre qu'il conservera après son départ.
Un archevêque peut aussi n'être l'ordinaire que d'un simple diocèse ou d'une autre Église particulière. Un tel archevêque est dit archevêque ad personam.
Un archevêque peut n'être l'ordinaire d'aucune Église particulière. Un tel archevêque est dit archevêque titulaire.
En principe, l'office de métropolitain est joint au siège archiépiscopal de sorte que l'archevêque qui est l'ordinaire d'un archidiocèse est le métropolitain d'une province ecclésiastique.
La grande majorité des archevêques catholiques sont aussi métropolitains, c'est-à-dire à la tête d'une province ecclésiastique.
L'archevêque détient, d'une part la juridiction spirituelle sur son diocèse que l'on appelle ainsi un archidiocèse, et d'autre part, un certain droit de regard sur les évêques de sa province. Son rôle est essentiellement d'organiser la coopération entre les diocèses, mais il n'a pas d'autorité à proprement parler sur les diocèses de sa province autres que le sien (appelés diocèses suffragants).
Les archevêques métropolitains portent le pallium.
Il existe des archidiocèses auquel l'office de métropolitain n'est pas joint. Au , leur nombre était de quarante-huit. Un tel archidiocèse est dit archidiocèse non métropolitain et l'archevêque qui en est l'ordinaire est dit archevêque non métropolitain.
Certains archidiocèses non métropolitains sont suffragants d'un archidiocèse métropolitain ; l'archevêque d'un tel archidiocèse est dit archevêque suffragant. Il s'agit en général de sièges autrefois métropolitains ayant perdu ce privilège au profit d'une autre ville voisine devenue plus importante, et à qui l'on conserve cependant la dignité archiépiscopale.
C'est le cas, en France, de huit archidiocèses :
D'autres archidiocèses non métropolitains ne sont suffragants d'aucun métropolitain ; l'archevêque qui est l'ordinaire d'un tel archidiocèse est dit archevêque exempt ou sujet immédiat du Saint-Siège. Cette situation résulte toujours d'une particularité historique ; c'est le cas, par exemple, de :
Monaco ou le Liechtenstein peuvent aussi être jugés trop petits (malgré leur caractère souverain) pour justifier la création d'une province ecclésiastique, tout en voyant ainsi reconnaître au siège de leur capitale un caractère national.
Certains archevêques métropolitains jouissent également du titre de primat, qui leur garantit une juridiction théorique sur plusieurs provinces. Les autres primaties provinciales ne sont plus portées depuis les années -, à l'exception en France des titres suivants qui restent uniquement honorifiques (cf. canon 438 du Code de droit canonique) :
Il existe également en France les titres historiques suivants, correspondant au territoire actuel des provinces ecclésiastiques :
D'autres titres historiques français ont existé, mais les diocèses auxquels ils correspondaient ne sont plus les archidiocèses métropolitains d'une province ecclésiastique :
Deux archevêques métropolitains jouissent encore du titre de patriarche, purement honorifique (cf. canon 438 du Code de droit canonique) :
Enfin, les archevêques ou évêques titulaires sont des prélats pourvus de la dignité épiscopale, mais n'ayant aucune juridiction diocésaine. Cette dignité est toujours accordée aux nonces apostoliques, ainsi qu'à des membres de la Curie romaine, qui jouissent ainsi d'une plus grande stabilité en cas de changement de pape.
L'on appelle « archevêque-évêque » :
Le code des canons des Églises orientales, qui régit les Églises catholiques orientales, reconnaît le titre d'archevêque majeur à certains primats, à la tête d’Églises autonomes et membres de la Congrégation pour les Églises orientales. Le titre, créé en pour le chef de l'Église grecque-catholique ukrainienne, correspond au titre patriarcal de Catholicos des Églises orthodoxes. Il en existe actuellement quatre :
La communion anglicane compte quarante provinces ecclésiastiques, la plupart comptant un ou plusieurs archevêques, et six petites églises rattachées différemment. Chacune de ces provinces ou églises est autonome. Les sièges les plus connus sont ceux de l'Église d'Angleterre, Canterbury (chef spirituel de l'Église d'Angleterre et de la communion anglicane) et York. Ces deux archevêques sont des « pairs spirituels » (spiritual peers) et donc membres de la Chambre des lords britannique.
Relevant généralement du système presbytérien synodal, les églises luthériennes ont conservé certaines des formes héritées du système épiscopalien et certaines ont des archevêques. C'est le cas en Suède, en Finlande, en Lituanie et en Allemagne où l'église luthérienne est non seulement l'héritière directe des structures catholiques d'avant la Réforme mais aussi suffisamment nombreuse pour avoir deux niveaux hiérarchiques.
Un archevêque suédois célèbre est Lars Olof Jonathan Söderblom, qui s'est illustré dans le domaine de l’œcuménisme. C'est à Uppsala que se trouve le siège du seul archevêque de l'Église de Suède.
Dans les Églises orthodoxes, à l’origine, l'archevêque était l'évêque qui présidait les conciles de sa province, synonyme de métropolitain. Dans la pratique orthodoxe actuelle, le mot a plusieurs usages distincts :