Le sujet de Armature (technique) est aujourd’hui un sujet largement discuté et analysé. Depuis des années, elle occupe une place prépondérante dans les débats académiques, politiques et sociaux. Sa pertinence tient à son impact sur la vie quotidienne des gens, ainsi que sur le développement de différents domaines d'études. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Armature (technique), de ses origines à ses implications dans la société contemporaine. En outre, son influence dans divers domaines, tels que l'économie, la technologie, la culture et la politique, sera examinée. A travers cette analyse exhaustive, nous visons à offrir une vision globale de Armature (technique) et de son importance dans le monde d'aujourd'hui.
Une barre d'armature, ou fer à béton, est une barre d'acier utilisée pour le renforcement du béton (béton armé) ou de la maçonnerie (pierre armée). Elle est composée d'acier faiblement carboné, et possède une surface nervurée pour améliorer son adhérence avec le béton.
Le terme d'« armature » est ancien, et désignait « collectivement toutes les pièces de fer nécessaires pour arrêter ou fortifier quelqu'ouvrage, ou pour l'entourer ; telles sont les bandes dont on garnit les bornes, les pieds-droits, les seuils de porte cochère, une poutre éclatée, un entrait, un pilot »[1].
La technique de pierre armée était un procédé consistant à permettre à un ouvrage maçonné d'acquérir d'importantes capacités mécaniques en flexion par l'incorporation de tirants métalliques. Cette technique est abandonnée au profit du béton armé. L'idée d'associer armature métallique et béton revient à Joseph Lambot dans sa barque en Ferciment.
Le béton est un matériau très résistant en compression, mais faible en traction et au cisaillement. Pour compenser ce déséquilibre, on incorpore dans la masse de béton des barres d'armature destinées à reprendre ces efforts.
Accessoirement, le béton présente un comportement fragile à la rupture ; l'incorporation d'armatures apporte de la ductilité : le béton armé fissure avant de rompre, il prévient.
La maçonnerie, avec ses joints en mortier, présente les mêmes faiblesses que le béton. Pour améliorer la résistance en traction, on peut incorporer des barres d'armature dans les vides des éléments de maçonnerie.
Les barres d'armature sont produites par les aciéries, et sont disponibles avec des diamètres variant entre 6 et 50 millimètres. Elles sont ensuite pliées par les fournisseurs selon les plans établis par l'ingénieur civil. Sur le chantier, elles sont assemblées par ligature, par soudage ou par des coupleurs mécaniques, pour former des cages d'armature. Les spécialistes de la pose d'armatures sont communément appelés ferrailleurs au détriment de leur vrai nom, armaturier.
Les barres d'armature protégées contre la corrosion (revêtement époxy, galvanisation, acier inox, etc.), bien qu'ayant un coût initial plus élevé, diminuent considérablement le coût global du cycle de vie[2],[3].