Aujourd'hui, nous allons parler de Arnold Netter, un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Arnold Netter est un sujet qui a généré beaucoup de controverses et de débats dans la société actuelle, car il a un grand impact sur nos vies. Avec l’essor de la technologie et la mondialisation, Arnold Netter est devenu un sujet d’actualité dans tous les domaines, de la politique à la culture pop. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Arnold Netter et son influence sur notre société, ainsi que la manière dont elle façonne le monde dans lequel nous vivons.
Président Alliance israélite universelle |
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Charles Netter (oncle) |
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Juste Arnold Netter, né à Strasbourg le et mort à Paris le , est un médecin, hygiéniste, pédiatre, bactériologue et biologiste français ; médaille d'or de l'AP-HP en 1882, professeur à la faculté de médecine, il est connu pour ses travaux sur la méningite cérébro-spinale, la poliomyélite, la pneumococcie, l'encéphalite et le zona. Il est parmi les premiers de ceux qui appliquent la bactériologie à la médecine clinique.
Neveu de Charles Netter et fils du docteur en médecine Léon Netter. Marié à Esther Jeanne Lang, fille du manufacturier Benoït Baruch Lang (Les Fils d'Emanuel Lang), il est le père du médecin Henri Netter (1895-1946), de l'avocat Léon Netter (1897-1987), et de Marthe Netter (1892-1940) épouse de l'éditeur René Lisbonne.
il embrasse à son tour la vocation médicale. Externe des hôpitaux de Paris en 1875, interne en 1877, docteur en médecine en 1883, chef de clinique en 1884, médecin des hôpitaux en 1888, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris en 1889, il exerce comme chef du service de pédiatrie à l'Hôpital Trousseau de 1905 à 1920. Il est élu membre du Conseil supérieur d'hygiène publique de France en 1898, et membre de l'Académie de médecine en 1904[1].
Il prend position en faveur du capitaine Alfred Dreyfus et de Bernard Lazare. Proche de Raymond Poincaré, il joue également un rôle majeur dans la formation des professeurs de médecine de la première moitié du XXe siècle tels que Robert Debré (mémoire de Michel Debré). Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il est le premier à caractériser la grippe espagnole lors d'une communication à l'Académie de médecine.
Neveu de Charles Netter l’un des créateurs de l’Alliance israélite universelle (AIU), il y adhéra de très bonne heure et collabora à son Comité central. Il y fut membre, puis vice-président, et à ce titre président intérimaire de 1915 à 1920, et venait d’être nommé à la présidence juste avant sa disparition.
Le , Il est pris d'un malaise à la fin de son exposé sur « l'abcès de fixation » lors de la 20e session d'assises médicales à l'Hôtel Dieu. Il est reconduit à son domicile au boulevard Saint-Germain où il décède[2].
Une avenue du 12e arrondissement de Paris ainsi que des services hospitaliers portent son nom. À Strasbourg, sa ville natale, une rue du Docteur-Netter relie la rue du Docteur-Schaffner à la rue René-Laënnec dans un quartier récent à la Montagne Verte[3].
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur dès 1892, officier en 1912, commandeur en 1921 et grand officier en 1928.