Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons analyser Augustin-Pierre Dubrunfaut en profondeur pour comprendre son importance aujourd'hui. Augustin-Pierre Dubrunfaut est un sujet/date/personne qui a suscité un grand intérêt dans différents domaines, et il est crucial de comprendre son impact sur la société actuelle. Tout au long de cet article, nous explorerons sa pertinence historique, son influence sur la culture contemporaine et ses implications pour l'avenir. De plus, nous examinerons différentes perspectives et opinions sur Augustin-Pierre Dubrunfaut, dans le but de fournir une vue complète et enrichissante sur ce sujet/sujet/personne. À la fin de la lecture, nous espérons que les lecteurs acquerront une compréhension plus profonde et plus riche de Augustin-Pierre Dubrunfaut et seront capables d'établir des liens significatifs avec leur environnement et leur vie quotidienne.
Naissance |
Lille |
---|---|
Décès |
12e arrondissement de Paris |
Nationalité |
![]() |
Diplôme | Faculté des sciences de Paris |
---|---|
Renommé pour | Découverte de la mutarotation et de la structure du fructose |
Augustin-Pierre Dubrunfaut[1], né le à Lille et mort le à Paris[2], est un chimiste et industriel français. Il est principalement connu pour ses études de chimie organique et leurs applications aux produits agricoles.
Augustin-Pierre Dubrunfaut fait d'abord ses études à Lille auprès du naturaliste belge Pierre Auguste Joseph Drapiez et du chimiste français Charles Delezenne. Il étudie ensuite à la faculté des sciences de Paris avec les chimistes Thénard, Dulong, Pouillet et Louis Joseph Gay-Lussac les questions de saccharification des fécules. De 1824 à 1830, il enseigne dans une école technique tout en fondant en 1827 une usine de production de sucre de betterave à Bercy et en dirigeant à partir de 1830 une distillerie d'alcool à Versailles[2]. Il fonde la même année le journal L'Agriculteur manufacturier qui sera publié durant trois ans[3].
Augustin-Pierre Dubrunfaut découvre en 1846 la mutarotation. L'année suivante il établit la structure moléculaire du fructose. Il travaille ensuite sur la structure du maltose[2]. En 1853, il applique le principe de la séparation osmotique pour purifier les mélasses de leurs sels.
Il meurt asphyxié accidentellement le à son domicile de la rue des Meuniers dans le quartier de Bercy à Paris[1].
Dubrunfaut était aussi collectionneur ; à sa mort, sa collection d'autographes des membres de la Convention atteignait 692 signatures[2].