Bernardino Drovetti

Bernardino DrovettiFonction
Consul
27 octobre 1802 - novembre 1815
Biographie
Naissance 4 janvier 1776
Barbania, Piémont
Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Décès 9 mars 1852 (à 76 ans)
Turin
Drapeau du Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Sépulture Cimetière monumental de Turin
Nationalité française (à partir de 1820)
Activités Soldat (juin 1796 - 1802), explorateur, égyptologue, archéologue, anthropologue, diplomate, collectionneur d'œuvres d'art
Conjoint Rosine Drovetti
Autres informations
Membre de Académie des sciences de Turin (1824)
Grade militaire Chef d'escadron

Bernardino Michele Maria Drovetti (Barbania 4 janvier 1776 - Turin 9 mars 1852) est un diplomate, aventurier et antiquaire italien naturalisé français, consul de France en Égypte. Pillard, aventurier sans scrupule ou défenseur acharné des trésors égyptiens, c'est une personnalité montrant de multiples facettes.

Biographie

À dix-huit ans, il rejoint l'armée de Bonaparte et se signale par sa fougue et son courage. En 1798, il fait partie de la campagne d'Égypte comme simple soldat ; prenant part à de nombreux combats, à la campagne d'Italie, à Marengo, il est rapidement promu chef d'escadron.

Quand le gouvernement français envisage l'installation d'un consul permanent en Égypte, Talleyrand pense à lui. Dès les premiers mois après son retour sur le sol égyptien en 1802, il se constitue une collection d'antiquités de première valeur. À son arrivée en 1815, Henry Salt, consul du Royaume-Uni, devient vite l'adversaire de Drovetti dans la course aux antiquités égyptiennes, où tout est à trouver et où tous les moyens sont bons ; c'est la loi de la jungle. Chacun s'entoure de gens passionnés, Drovetti recrute le dessinateur Frédéric Cailliaud et le sculpteur Jean-Jacques Rifaud, tandis que Salt engage Giovanni Battista Belzoni.

Il vend une partie sa première collection en 1824 au prince de Piémont, Victor-Emmanuel Ier (après que le roi Louis XVIII l'eut refusée en 1818), pour le musée de Turin (dont le Canon royal de Turin). Il vend au roi Charles X, pour le Louvre et au roi de Prusse pour l'Ägyptisches Museum à Berlin sa seconde collection.

Le 18 août 1828, il accueille Jean-François Champollion à Alexandrie, avant de regagner l'Italie, malade, où il s'éteindra en 1852.

Bibliographie

Notes et références

  1. Il demanda sa naturalisation afin d'accéder à la position de consul général de France en Égypte (Archives nationales, BB/11/139/B, dossier 4802 B 4).

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