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Borysthenes | |
Une des divinités grecques des eaux | |
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![]() Borysthène sur une pièce de monnaie d'Olbia du Pont. | |
Caractéristiques | |
Nom grec | Βορυσθένης |
Fonction principale | Dieu du fleuve Dniepr |
Période d'origine | Antiquité grecque et scythe |
Famille | |
Conjoint | inconnu |
• Enfant(s) | Thoas et Borysthenis |
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Borysthenes ou Borysthène (en grec ancien : Βορυσθένης / Borysthénēs) était une divinité populaire des mythologies celtique[réf. nécessaire] et grecque de la région du Pont, dont le culte est attesté à Olbia du Pont, en Ukraine, par des sources archéologiques. Il est le père de Thoas de Tauride et de la nymphe Borysthenis[1].
Borysthène est aussi le nom antique du fleuve Dniepr. Ce cours d'eau est mentionné à différentes reprises par Hérodote et Pline l'Ancien et des passages dans les Histoires d'Hérodote
Hérodote parle du fleuve Borysthène au Livre IV de ses Histoires[2], en particulier au chapitre 53, dans lequel décrit le fleuve et ses environs[3].
« Le Borysthène est le quatrième fleuve, et le plus grand de ce pays après l'Ister. C'est aussi, à mon avis, le plus fécond de tous les fleuves, non seulement de la Scythie, mais du monde, si l'on excepte le Nil, avec lequel il n'y en a pas un qui puisse entrer en comparaison. Il fournit au bétail de beaux et d'excellents pâturages. On y pêche abondamment toutes sortes de bons poissons. Son eau est très agréable à boire, et elle est toujours glaire et limpide, quoique les fleuves voisins soient limoneux. On recueille sur ses bords d'excellentes moissons ; et, dans les endroits où l'on ne sème point, l'herbe y vient fort haute et en abondance. Le sel se cristallise de lui-même à son embouchure et en grande quantité. Il produit de gros poissons sans arêtes, qu'on sale ; on les appelle antacées. On y trouve aussi beaucoup d'autres choses dignes d'admiration. »
Le dieu a donné son nom à l'actuel fleuve Dniepr; il est mentionné à de nombreuses reprises dans Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain de Edward Gibbon; il est aussi à l'origine du nom Barbus borysthenicus (en), attribué en 1862 par le zoologiste Benedykt Dybowski à un poisson de la famille des barbus du Dniepr[4].
Enfin, on retrouve ce dieu sur les pièces de monnaie de la colonie d'Olbia du Pont (IIIe – Ier siècles av. J.-C.)[5]; et « Borysthène » est aussi le nom d'une série de monogrammes que l'on trouve sur ces pièces de monnaie[6]. Enfin, on retrouve ce nom dans l'appellation du philosophe cynique, Bion de Borysthène, originaire d'Olbia (mais on notera que Diogène Laërce écrit : « Dion était originaire de Borysthène »[7].