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Boutre | |
Course de boutres traditionnels lors du festival du Mawlid à Lamu, Kenya. | |
Généralités | |
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Type | Voilier |
Lieux | Mer Rouge Océan Indien Mer d'Arabie Golfe d'Oman Golfe Persique |
Sous-types | Baggala Bhum Ganja Jahazi Jaliboot Sambouk Zaroug |
Caractéristiques courantes | |
Taille | 8 à 30 mètres |
Propulsion | Voile |
Matériaux | Bois de teck, de manguier, de palétuvier... |
Autres | Voile arabe |
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Le boutre ou dhow / daou (arabe : داو) est un type de voilier arabe traditionnel en bois, à un ou plusieurs mâts gréés avec des voiles triangulaires ou trapézoïdale, originaire de la mer Rouge. C'est un terme générique qui regroupe également d'autres types de navires proches et dans l'océan Indien, il désigne aussi un petit caboteur à voile ou moteur, descendant plus ou moins direct de ces embarcations traditionnelles.
Le terme de « boutre » est générique et désigne toute une variété de navires fort différents les uns des autres[1]. Leur point commun[2] est d'être construit en bois et gréé d'un ou plusieurs mâts portant chacun une voile trapézoïdale, dite « voile arabe », semblable à la voile latine à cette différence près que sa pointe avant est tronquée (au-delà d'une certaine taille).
Les boutres traditionnels se répartissent en deux catégories :
La taille actuelle des boutres varie d'environ 8 à 30 mètres. Les mieux construits naviguent très bien à toutes les allures du près et du bon-plein au vent arrière, avec une prédilection pour le largue où ils sont redoutables.
Le nom de boutre ou dhow est aussi donné à de petits cargos de construction traditionnelle arabe qui s'adonnent au cabotage en mer Rouge et dans l'océan Indien de Madagascar au golfe du Bengale. Ce sont des navires motorisés de 300 à 500 tonnes de charge, à coque en bois très élancée.
L'histoire des boutres remonte à plus de mille ans[2]. On a ainsi découvert en 1865, au large de l'île indonésienne de Belitung, l'épave d'un dhow contenant quelque 60 000 pièces, essentiellement de la céramique chinoise de Changsha de l'époque des Tang, datée du IXe siècle de notre ère[3]. Diffusé par les navigateurs arabes dans l'océan Indien, son utilisation s’étend actuellement de l'Indonésie à Madagascar en passant par l'Inde, les pays de la Péninsule Arabique, Djibouti, le Kenya, la Tanzanie et l'archipel des Comores[4],[2].
Les boutres sont utilisés principalement pour la pêche[5] et pour le cabotage inter-îles et côtier[6]. Bateaux pratiques, les boutres peuvent servir aussi bien pour la pêche aux huîtres perlières, pour le transport de passagers, de fruits, d'animaux et de matériaux divers, que pour des missions de police maritime[7]. Ils peuvent aussi être de simples bateaux de plaisance.
Rapides et maniables, ces navires étaient également très appréciés des trafiquants d’esclaves, d’armes, de qat et d’or[2], des contrebandiers et des pirates[8].
Henry de Monfreid, le célèbre aventurier français construisit lui-même ses boutres, dont le plus connu fut l’Altaïr, pour s'adonner à différents trafics de perles, d'armes, d'alcool et de haschich au large des côtes de la mer Rouge[9].
Les boutres se retrouvent encore de nos jours utilisés dans les transports de drogue, les actes de piraterie maritime et le trafic d'êtres humains. De nos jours, notamment pour mener des attaques loin des côtes, les pirates somaliens se servent de boutre comme « bateau-mère » pour leurs « skiffs » équipés de moteur de hors-bord rapide[10].