Le sujet de Camille Arambourg a fait l'objet de nombreux débats et controverses ces dernières années. Depuis son apparition, il a capté l’attention des experts et des fans, générant une infinité d’opinions et de points de vue. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les aspects les plus pertinents liés à Camille Arambourg, en analysant ses origines, son évolution et son impact sur la société actuelle. De même, nous examinerons les différentes perspectives qui existent autour de ce sujet, en offrant une vision large et complète qui permet au lecteur de comprendre sa complexité.
Président Société préhistorique française | |
---|---|
André Cheynier (d) | |
Professeur émérite (en) Muséum national d'histoire naturelle | |
à partir de | |
Président de la Société géologique de France | |
Professeur Muséum national d'histoire naturelle | |
- | |
Professeur Institut national agronomique | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Louis Joseph Camille Arambourg |
Nationalité | |
Domiciles | |
Activités | |
Conjoint |
Julie Marie Froget |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions | |
Abréviation en zoologie |
Arambourg |
Camille Arambourg, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un ingénieur agronome, géologue, paléontologue et paléoanthropologue français. Il a principalement développé ses recherches de terrain en Afrique du Nord et en Afrique de l'Est.
Louis Joseph Camille Arambourg fit ses études secondaires, puis ses études supérieures à Paris[1]. Il obtint son diplôme d'ingénieur agronome en 1908.
Il avait quelques mois lorsque ses parents l'emmenèrent en Algérie pour la première fois, et c'est dans les vignobles de son père, dans l'Oranie, qu'il fit ses premières armes d'ingénieur agronome en 1909[1].
À partir de 1920, Camille Arambourg enseigna pendant 10 ans la géologie à l'Institut agricole d'Alger, avant de se fixer à Paris en 1930. Il fut professeur de géologie à l'Institut national agronomique, à Paris, de 1930 à 1936, puis professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, titulaire de la chaire de paléontologie, de 1936 à 1956, à la suite de Marcellin Boule[1].
Il fut élu membre de l'Académie des sciences en 1961.
Particulièrement intéressé par les hommes et les animaux fossiles du Maghreb, Camille Arambourg découvrit en Algérie les plus anciens fossiles humains connus encore aujourd'hui en Afrique du Nord. De 1954 à 1956, Camille Arambourg et Robert Hoffstetter mirent au jour plusieurs fossiles humains sur le site de Tighennif (anciennement Ternifine), dans la wilaya de Mascara (région d'Oran). Ils ont été datés d'au moins 700 000 ans en 1986[2].
Ces fossiles permirent à Camille Arambourg de créer en 1955 l'espèce Atlanthropus mauritanicus[3]. Les divers genres représentatifs d'espèces humaines ont tous été ramenés dans les années 1960 au seul genre Homo, et les chercheurs qui considèrent cette espèce comme potentiellement valide parlent aujourd'hui d'Homo mauritanicus[4],[5].
Arambourg a également participé à la découverte de nombreux fossiles de vertébrés aquatiques du Crétacé supérieur des bassins de phosphates du Maroc. Parmi les taxons dont il a contribué à la découverte et au nommage, figure Mosasaurus beagei[6], l'une des cinq espèces reconnus du genre Mosasaurus[7].
Camille Arambourg conduisit deux grandes expéditions dans la basse vallée de l'Omo, en Éthiopie, en 1932-1933, puis en 1967-1969. Il mena des recherches géologiques et paléontologiques au Kenya lors de l'expédition de 1932, et fit plusieurs voyages en Tanzanie[1].
Camille Arambourg et Yves Coppens découvrirent en 1967 dans la vallée de l'Omo les premiers ossements fossiles, très fragmentaires, qui leur ont permis de définir la même année l'espèce Paranthropus aethiopicus (2,7 à 2,3 Ma), l'une des trois espèces de Paranthropes connues à ce jour.
Camille Arambourg défendait notamment avec passion la théorie selon laquelle l'Homme moderne serait le descendant de l'Homme de Néandertal, hypothèse totalement invalidée depuis. À ses yeux, ceux qui ne reconnaissaient pas l'évidence de cette solution obéissaient manifestement à d'obscures considérations métaphysiques : « La naïve et pitoyable vanité humaine se refuse à admettre que le « roi de la création » ait pour ancêtre le Néandertalien, si proche encore de l'animalité, en lequel on voudrait s'efforcer de voir un rameau « éteint » ou même « dégénéré », sans rapport avec l'Homo sapiens »[8].
Camille Arambourg a particulièrement étudié les poissons fossiles, complétant les connaissances de son temps en ichtyologie.
On doit aussi à Camille Arambourg la description des genres :
Le ptérosaure Arambourgiania a été nommé en son honneur.