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Camille Decoppet | |
![]() Photographie officielle de Camille Decoppet | |
Fonctions | |
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Conseiller fédéral Département de l'intérieur (1912) Département de justice et police (1913) Département militaire (1914-19) | |
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Élection | 17 juillet 1912 |
Réélection | 17 décembre 1914 13 décembre 1917 |
Prédécesseur | Marc-Emile Ruchet |
Successeur | Ernest Chuard |
Président de la Confédération suisse | |
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Élection | 9 décembre 1915 |
Président du Parti radical-démocratique | |
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Prédécesseur | Joh. Walter Bissegger |
Successeur | Félix Bonjour |
Conseiller national | |
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Législature | 18e à 22e |
Président du Conseil national | |
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Prédécesseur | Johann Hirter |
Successeur | Paul Speiser |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Suscévaz |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Berne |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD |
Diplômé de | Université de Lausanne |
Profession | Juge Avocat |
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Camille Decoppet, né le à Suscévaz et mort le à Berne, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.
Camille Decoppet fait ses études de droit à l'Université de Lausanne et passe son brevet d'avocat en 1888. Helvétien, ami de Louis Ruchonnet, il s'inscrit au barreau vaudois et exerce quelques années avant de passer à la magistrature. Substitut du procureur (1888), procureur général (1890-1996), il est élu juge suppléant au Tribunal fédéral (1896-1912).
Camille Decoppet entame son parcours politique à Lausanne et est élu député au Grand Conseil en 1897. Deux ans plus tard, il le préside et siège au Conseil national (1899-1912). En 1900, il est élu au Conseil d'État et remplace Marc-Emile Ruchet à la tête du Département de l'instruction publique et des cultes. Il s'engage pour l'instruction primaire et secondaire et introduit les hautes études commerciales à l'université.
Président du parti radical-démocratique, il est élu au Conseil fédéral en 1912 (42e conseiller fédéral de l'histoire[1], prend le département de l'intérieur, puis celui de justice et police et enfin le département militaire pendant la guerre (1914-1919). Seul francophone et francophile au Conseil fédéral, chargé d'un département où les chefs militaires ne cachent pas leurs sympathies germanophiles, Camille Decoppet a fort à faire à garder les sympathies romandes. Dénoncée par Paul Maillefer, l'affaire des trains - envoi projeté de troupes en Suisse romande pour mâter la population scandalisée par l'absolution militaire donnée aux colonels qui ont transmis des informations secrètes aux états-majors allemands et austro-hongrois (1915-1916) - fragilise sa position au sein du Conseil fédéral. Il remplira ses fonctions pendant la durée de la guerre et démissionnera en 1919. Il prend alors la direction de l'Union postale universelle jusqu'en 1925.