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Canon de 24 livres | |
![]() Canon de 24 livres Gribeauval, (le Souffleteur) dans la cour des Invalides. | |
Présentation | |
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Type | Canon |
Période d’utilisation | XVIIe siècle - XIXe siècle |
Caractéristiques | |
Mode d'action | Chargement par la bouche |
Munitions | Boulet plein de 24 livres |
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Un canon de 24 livres est un canon tirant des boulets de 24 livres, utilisé sur des navires de guerre, dans des batteries côtières et comme artillerie de siège, du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle.
Le canon de 24 livres est, avec celui de 36 livres, le principal calibre (exprimé à partir du poids du boulet) utilisé en mer sur les navires de guerre britanniques, français, espagnols et américains.
À la fin du XVIIIe siècle, ce type de canon arme dans la Marine royale française :
Dans la Royal Navy, les Britanniques l'utilisent pour armer :
Le canon de 24 livres est aussi utilisé comme artillerie de siège ; le vicomte de Gribeauval a allégé la pièce à la fin du XVIIIe siècle.
Les dimensions d'un canon de 24 livres varient selon la nationalité et l'époque. Les mesures suivantes sont celles des canons de 24 livres français selon le règlement de 1786, fondus en fer.
NB : la livre française (ou « livre de poids de marc », soit 489,5 grammes) étant un peu plus importante que celle britannique (ou « livre avoirdupois », soit 453,6 grammes). Ainsi, le boulet britannique de 12 livres anglaises pesait l'équivalent de 11,12 livres françaises, tandis que le boulet français de 12 livres pesait au Royaume-Uni, 12 livres et 15 onces.
La conséquence est qu'en cas de prise d'un navire, l'ensemble de son artillerie devait être intégralement remplacée afin d'être adaptée aux munitions en usage dans le pays qui s'était emparé du vaisseau[1].
Il faut douze servants pour mettre en batterie cette pièce d'artillerie de trois tonnes, auxquels s'ajoute le mousse pourvoyeur.
Jean Boudriot et Hubert Berti, L'Artillerie de mer : marine française 1650-1850, Paris, éditions Ancre, , 198 p. (ISBN 2-903179-12-3) (BNF 35555075).
« Charles-Joseph Panckoucke, article « Devis », dans Encyclopédie méthodique, tome second, p. 54, 1786 », sur books.google.fr.