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caserne |
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La caserne Charras est une ancienne caserne de Courbevoie, commune du département des Hauts-de-Seine, dont une partie de la façade a été remontée dans le Parc de Bécon.
La Caserne Charras est l'une des trois casernes construites pour les Gardes suisses en application d'un décret royal de 1754, sur les plans de l'architecte français Charles-Axel Guillaumot. Celle-ci date de 1756, et fut construite en même temps et sur le même modèle que celles de Rueil-Malmaison et Saint-Denis.
C'est de cette caserne que les Gardes suisses, commandés par le marquis de Maillardoz (en remplacement de son oncle Louis-Auguste d’Affry, titulaire du poste), partent le 10 août 1792 pour aller défendre les Tuileries[1], sur ordre de Louis XVI. Sur 950, seuls 300 soldats reviendront.
Durant le premier Empire, entre deux campagnes, la caserne abrite le 1er régiment de Grenadiers de la Garde impériale.
Pendant la révolution de 1830, des habitants de Courbevoie s'emparent de la caserne, défendue par le bataillon de dépôt du 3e régiment de la Garde nationale[2].
En 1855, le 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale y prend ses quartiers.
En 1872, le 2e régiment d'infanterie provisoire, qui devient le 102e régiment d'infanterie de ligne s'y installe.
En 1886, elle prend le nom de « Caserne Charras » en hommage à deux officiers républicains, le général Joseph Charras et son fils le colonel Jean-Baptiste Adolphe Charras[3].
De nombreux régiments et corps militaires s'y succéderont:
Serge Gainsbourg déclare, dans une interview fleuve aux Inrockuptibles en novembre 1989, avoir fréquenté cette caserne en 1948[6]. Le philosophe Maurice de Gandillac y était cantonné sous les ordres de Jean de Lattre de Tassigny[7].
Les bâtiments de la caserne sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 mars 1929[8].
La caserne située place Charras est détruite en 1963, mais la façade de l'avant-corps central a été conservée et remontée dans le parc du château de Bécon les Bruyères.
En 1969, sur ce site, l’architecte Henri Pottier construit le Centre Charras. Très novateur, il comprend un centre commercial, un hôtel, une piscine olympique, une patinoire, une station-service, 1 000 logements et 1 600 places de stationnement. L'ensemble comprend 2 hectares d’espaces publics pour la place Charles-de-Gaulle[9].