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Le château de Jours-lès-Baigneux est un château du XVIe siècle, situé à Jours-lès-Baigneux, dans le département français de la Côte-d'Or.
En bordure de la route départementale 21 au nord-ouest du chef-lieu, le château intègre un parc qui s'étale sur la rive gauche du ruisseau de la Planchotte[1].
Un premier château appartenant à la famille de Brancion est vendu au duc Hugues IV de Bourgogne en 1259. Il revient, au milieu du XIVe à la famille d'Anglure qui le reconstruit de 1542 à 1566 et le conserve jusqu'en 1652. À partir de cette date l'édifice passe entre différentes mains et la forteresse est démantelée vers 1743[2].
Le château est alors acquis par Charles Legrand, seigneur de Sainte-Colombe et transmis en 1785 à l'une de ses filles, épouse Dumonchet. Celui-ci cède en 1788 le château à Charles-Antoine de Clugny qui émigre lors de la Révolution. Le château est alors vendu comme bien national[2].
Il est racheté vers 1820 par Pierre Quirot de Corbeton et son épouse Anne-Marie de Ganay. Toutefois le vicomte et la vicomtesse de Corbeton n'y résident pas[3]. À la fin du XIXe siècle, le château vraisemblablement très dégradé est semble-t-il abandonné par ses propriétaires.
Le château est classé monument historique le pour son escalier, sa voûte, ses façades et toitures[4]. Plus ou moins à l’abandon, il est sauvé en 1967 par M. Schein qui l'acquiert.
Le démantèlement de la forteresse au milieu du XVIIIe siècle laisse place à une terrasse dégageant une perspective au-delà des fossés vers un ensemble de prairies, d'allées, de charmilles et de canaux.
De plan rectangulaire avec une tour ronde englobant le coin nord-est, le château est reconstruit au XVIe siècle dans le style Renaissance, particulièrement la façade sud-ouest de l'italien Sebastiano Serlio, architecte du château d'Ancy-le-Franc, décorée de pilastres et d'arcades. La tour Joyeuse, coiffée d'un toit à l'impérial en ardoises, est dédiée à la femme de Claude d'Anglure, commanditaire des travaux : Isabeau de Joyeuse. Un blason disparu sur la façade nord-est portait les armes des deux familles. Le toit à longs pans et deux croupes est percé de lucarnes à frontons alignées sur la verticale des façades. Celles-ci présentent deux niveaux séparés par une corniche. Les passages de flèches d'un ancien pont-levis sont restés au-dessus de l'entrée du château, seules traces apparentes de l'ancienne forteresse.
Du latin jugum («crête de montagne, sommet»).