De nos jours, Charles-Ferdinand Nothomb est un sujet d'une grande importance dans la société actuelle. De nombreux aspects tournent autour de Charles-Ferdinand Nothomb, de son impact sur l'économie à son influence sur la culture et la politique. Depuis l’Antiquité, Charles-Ferdinand Nothomb a fait l’objet de débats et d’études, et a généré un grand nombre de théories et d’approches qui ont tenté de comprendre son importance et sa nature. Dans cet article, nous plongerons dans le monde de Charles-Ferdinand Nothomb, en explorant ses différentes facettes et en analysant son rôle dans la société contemporaine.
Charles-Ferdinand Nothomb | |
![]() Charles-Ferdinand Nothomb en 2009. | |
Fonctions | |
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Président du PSC | |
– (2 ans, 2 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Gérard Deprez |
Successeur | Philippe Maystadt |
Président de la Chambre des représentants de Belgique | |
– (6 ans, 11 mois et 2 jours) |
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Législature | 47e et 48e |
Prédécesseur | Erik Vankeirsbilck |
Successeur | Jozef Dupré |
– (1 an, 1 mois et 17 jours) |
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Législature | 44e |
Prédécesseur | Edmond Leburton |
Successeur | Jean Defraigne |
Vice-Premier ministre Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation | |
– (10 mois et 20 jours) |
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Premier ministre | Wilfried Martens |
Gouvernement | Martens VI |
Prédécesseur | Guy Verhofstadt |
Successeur | Philippe Maystadt |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bruxelles (Belgique) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Habay-la-Neuve (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | cdH/PSC |
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Charles-Ferdinand Nothomb, né le à Bruxelles et mort le [1] à Habay-la-Neuve[2], est un homme politique belge, membre du Parti social-chrétien (PSC) et ministre d'État à partir du .
Il se lance très jeune dans la vie politique et devient député en 1968, puis président du PSC de 1972 à 1979. Tour à tour ministre des Affaires étrangères en 1980-1981, et de l’Intérieur de 1981 à 1986, il participe de près à la réforme de l’État et est confronté aux grandes questions politiques de l’époque : rapports Est-Ouest, désarmement, relations Nord-Sud, construction européenne, terrorisme international.
Lors de la crise politique commencée à l'été 2007, Charles-Ferdinand Nothomb fait partie des ministres d'État consultés officiellement par le roi Albert II au château du Belvédère pour trouver une solution.
Charles-Ferdinand Nothomb naît le 3 mai 1936 à Bruxelles, mais grandit à Habay-la-Neuve[3]. Il est le treizième et dernier enfant de Pierre Nothomb, il est descendant de Jean-Baptiste Nothomb[4], qui fut premier ministre de 1841 à 1845. Charles-Ferdinand est titulaire d'un doctorat en droit (1957) et d'une licence en sciences économiques (1958). Il participe rapidement à des mouvements de jeunesse dans divers cercles politiques et devient président national des Jeunes PSC. Marié à Michèle Pouppez de Kettenis de Hollaeken Dryepondt, il est père de trois enfants.
Il effectue plusieurs voyages d’études en Chine, en URSS et dans les pays d’Europe de l’Est (1960-1961), tout en étant chercheur en Sciences économiques à l’UCL (1958-1959), puis fonctionnaire au Service d’Études du ministère des Affaires économiques (1959-1963)[5].
Il devient attaché de Cabinet du ministre Raymond Scheyven, puis est chargé de mission au Cabinet des ministres de la Culture française, Paul de Strexhe (28 juillet 1965 - 11 février 1966), et Pierre Wigny (19 mars 1966 - 17 juin 1968).
Il gagne sa première élection législative et entre à la Chambre comme représentant de l’arrondissement d’Arlon-Marche-Bastogne. C’est le commencement d’une longue carrière parlementaire et ministérielle au cours de laquelle il sera élu à neuf reprises à la Chambre (de 1968 à 1995), avant de prendre la direction du Sénat (1995-1999)[6],[7].
En mai 1985, lors du drame du Heysel, il est ministre de l'Intérieur et sa démission est réclamée[8],[9] mais c'est finalement Jean Gol qui fait tomber le gouvernement à ce sujet[10].
Face aux déclarations de Gérard Deprez, il se présente à la présidence du parti face à Joëlle Milquet. Il remporte les élections à 23 voix près et occupe le poste pendant deux ans[3].
En 2012, il décide de reprendre des études universitaires, en faculté de philosophie à Louvain-la-Neuve et décide de vivre en kot (colocation étudiante), en compagnie de son épouse Michèle qui suivra, elle, quelques cours de littérature en tant qu'élève libre[11].
Il publie un récit chez Weyrich mettant en avant les 50 dernières années de la province de Luxembourg, sous le titre 1960-2010, la réussite d’une province rurale[12].
Les Archives de l’État à Arlon conservent environ 450 mètres d’archives, déposées par Charles-Ferdinand Nothomb en 2010. Ces archives, en voie d’inventorisation, sont consultables sur demande.