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Charles Rossignol | ||
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Naissance | Pin (Haute-Saône) |
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Décès | (à 24 ans) Granges-la-Ville (Haute-Saône) |
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Origine | ![]() |
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Allégeance | ![]() ![]() |
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Arme | Infanterie | |
Grade | ![]() |
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Années de service | 1939 – 1944 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Charles Rossignol, né le à Pin et Mort pour la France[1] le à Granges-la-Ville, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.
Fils d'un cordier et d'une institutrice, Charles Rossignol naît le 16 février 1920 à Pin, en Haute-Saône[2]. Orphelin trois ans plus tard, il est fait pupille de la Nation le 24 octobre 1923[2]. Après avoir fréquenté l'école de Pin et le lycée de Besançon, il décide de s'engager dans l'armée et intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en octobre 1939 dans la promotion "Amitié Franco-britannique" où il rencontre Louis Dupuis[3],[4].
La formation de la promotion est écourtée par l'avancée des troupes allemandes lors de la bataille de France[4]. Affecté à un dépôt d'infanterie qui se replie sur Bordeaux, Charles Rossignol y apprend que le Maréchal Pétain a demandé l'armistice[4]. Décidant de poursuivre la lutte, il s'échappe en compagnie de Louis Dupuis et parvient jusqu'à Saint-Jean-de-Luz où, le 21 juin 1940, il embarque sur le paquebot MS Batory en direction de l'Angleterre[4],[5].
Arrivé à Londres, il s'engage dans les Forces françaises libres et est d'abord chargé de l'instruction de jeunes volontaires[3],[5]. Après plusieurs demandes de rejoindre une unité combattante, il est envoyé au Levant en novembre 1941 et intègre le bataillon de marche no 11 avec lequel il participe à la guerre du désert en Libye[4],[5]. Promu sous-lieutenant en mars 1942, il s'illustre quelques mois plus tard lors de la seconde bataille d'El Alamein en secourant l'un de ses tirailleurs et en neutralisant la résistance ennemie[4]. Cité une première fois pour cette action, il l'est une seconde fois lors de la campagne d'Italie lorsqu'il est blessé le 17 mai 1944 à Naples[4]. Rapidement rétabli, il participe au débarquement de Provence en août suivant puis remonte le Rhône lors de la libération de la France[4].
L'avancée des troupes alliées le mène jusqu'à la libération de Besançon, à seulement quelques kilomètres de chez lui[4]. Il a alors l'occasion de revoir ses parents avant de repartir au combat[4]. Le 22 septembre, il se porte volontaire pour une mission de reconnaissance et, alors qu'il progresse devant Granges-la-Ville, il est tué par balle[4],[5]. Il est inhumé à Pin, son village natal[3].
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Chevalier de la Légion d'Honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 7 juillet 1945 |
Croix de guerre 1939-1945 Avec deux palmes | ||||||
Médaille de la Résistance française Avec rosette |