Dans le monde d'aujourd'hui, Christophe Khider est devenu un sujet d'intérêt et de débat dans différents domaines. Que ce soit dans la politique, la science, la culture ou la société en général, Christophe Khider a acquis une importance significative qui ne peut être ignorée. Son impact et son ampleur ont généré des opinions contradictoires et des positions diverses, ce qui démontre l'importance et la complexité de cette question. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Christophe Khider, de ses origines à ses implications actuelles, dans le but de fournir une vue panoramique permettant de comprendre l'ampleur et la profondeur de ce phénomène.
Naissance | |
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Cyril Khider (d) |
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Christophe Khider, né le à Paris, est un ex-braqueur multirécidiviste français.
Christophe Khider est le fils d'un Algérien du nom d'Ammar Khider et d'une Française du nom de Claude Charles-Catherine[1]. Le Monde les décrit comme « un père absent, une mère toxicomane, des braqueurs en guise de beaux-pères »[2]. Il est placé plusieurs fois en foyer ou en famille d'accueil[2].
Il est condamné une première fois en par la cour d'assises des mineurs à cinq ans de prison pour un vol avec arme commis à l'âge de 17 ans[2].
Détenu depuis , il a été condamné à trente ans de réclusion criminelle en pour avoir abattu dans sa cavale l'homme d'affaires William Masiha[3] après un braquage ayant mal tourné[4],[2], et condamné en à 15 ans de réclusion à la suite d'une tentative d'évasion par hélicoptère puis prise d'otages de la maison d'arrêt de Fresnes en [5]. Cyril, son jeune frère, participe notamment à cette tentative[6].
En , après trois tentatives, infructueuses[2], Christophe Khider réussit à s'évader, en compagnie de son codétenu Omar Top El Hadj, du quartier « Maison centrale » du centre pénitentiaire de Moulins-Yzeure (considéré comme l'une des centrales les plus sécurisées d'Europe)[2]. Il bénéficie de la complicité de sa compagne et d'un couple d'amis, qui lui ont fourni des explosifs ayant servi lors de l'évasion, et prend en otage deux surveillants de l'établissement, qu'il relâche rapidement après son évasion. Les deux évadés sont repris 38 heures plus tard à Créteil (Val-de-Marne) après une fusillade avec la police durant laquelle Christophe Khider est blessé[7]. Christophe Khider est condamné une nouvelle fois à 15 ans de prison à la suite de cette évasion. Les peines liées aux tentatives d'évasion ne pouvant faire l'objet d'une confusion et se cumulant, il n'est libérable qu'en [8].
Sa mère, Claude Charles-Catherine (Catherine Charles), a notamment milité contre la durée des peines auxquelles son fils a été condamné[1]. Elle meurt le [9]. Il se marie en [2].
En , le syndicat majoritaire dans la pénitentiaire, l'UFAP-UNSA, s'indigne qu'il puisse bénéficier d'une autorisation de sortie pour passer son permis de conduire, et de nombreux médias dont Le Figaro, France 3 et 20 Minutes réutilisent l'adjectif « scandaleux » utilisé par le syndicat[10]. Seuls La Croix[11] et Le Monde[12] expliquent comment il a pu bénéficier d'autorisations de sorties, et la procédure contradictoire qui a mené à cette décision. Ces permissions sont une condition à l'octroi d'un aménagement de peine auquel il a droit depuis , et qui vise à préparer progressivement sa réinsertion dans la société, étant entendu que Christophe Khider finira par sortir de prison, et que ce sont, selon Yvan Guitz, ancien président de l'association nationale des juges de l'application des peines, les détenus qui sortent en conditionnelle qui récidivent le moins[10].
En novembre 2024, la Chambre de l'application des peines de Douai décide de le libérer sous bracelet électronique. Après dix-huit mois sous bracelet électronique, Christophe Khider sera sous le régime de la libération conditionnelle[13]. Sa semi-liberté débute le 11 décembre 2024[14]