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La civilisation du Mississippi[1] (ou culture mississippienne) s'est développée entre les IXe et XVIIe siècles[2], à l'est du fleuve Mississippi, sur le territoire actuel des États-Unis. Elle peut être rattachée à la culture des Mound Builders, car elle a produit de grands tertres funéraires (tumulus). Cette civilisation a commencé à s'épanouir dans la vallée du Mississippi, d'où son nom. Il semble qu'elle ait complètement disparu avant l'arrivée des colons européens en Amérique du Nord.
Au VIIIe siècle, les villes du Mississippi moyen se caractérisent par des tertres rectangulaires à sommet plat, surmontés de temples et de maisons mortuaires pour les hautes classes, et de maisons de rondins. Dépourvus d'écriture, les Mississippiens n'ont pas laissé d'édifices en pierre. Un centre urbain typique comporte une vingtaine de ces tertres groupés autour d’une vaste place et entourés d’une palissade de bois défensive. On y a également trouvé des traces de maisons longues, avec des murs enduits de torchis et des toits de chaume. Ces villes sont à la fois des centres religieux et administratifs permettant de collecter et de redistribuer vivres et matières premières. Cahokia, la plus importante ville précolombienne hors Amérique latine, a compté au moins vingt mille habitants. Les vallées fertiles, aux alentours des villes, abritent d’importantes populations rurales dans des villages permanents (environ 200 habitants au km2). Une révolution agricole, avec l’introduction de plants de maïs plus productifs pouvant mûrir en 120 jours hors-gel au lieu de 200, permet de pareilles densités, et parfois deux récoltes dans les régions abritées. Les paysans cultivent les sols fertiles des vallées fluviales avec des houes. Outre la culture du maïs, on cultive le noisetier, le tournesol, les haricots et les courges.
Les voyageurs européens qui atteindront les villes du Mississippi au XVIe et XVIIe siècles décriront une société matriarcale régie par un chef qui contrôle quatre classes sociales bien définies. Les élites se font enterrer, couchés sur des litières de bois, sous des édifices funéraires placés au sommet des tertres dans le centre des villes. Les corps paraissent avoir été décharnés, puis les ossements collectés et réinhumés. On place dans les mausolées des biens exotiques : vases de coquillage, perles de nacre et de coquillages, feuilles de cuivre travaillées au repoussé. Parfois on tue des serviteurs pour qu’ils accompagnent leur maître dans l’au-delà.
Les peuples du Mississippi faisaient pousser leurs récoltes dans de petits jardins qu'ils cultivaient à l'aide d'instruments agraires simples. Ils se nourrissaient de maïs, haricots, courges, graines de tournesol. Ils complétaient leurs repas par des noix, des baies et des fruits ainsi que par du gibier (cerf, dindon, petits animaux). Ils pêchaient des poissons, des coquillages et des tortues dans les nombreux cours d'eau et les lacs de la région.
La civilisation mississippienne a laissé des témoignages de son artisanat : les poteries et les céramiques utilisaient des coquillages. Les Amérindiens ne connaissaient pas les techniques de la métallurgie. Ils savaient néanmoins travailler les métaux ductiles récoltés à l'état natif tels que le cuivre et l'or, par martelage et trempe, pour fabriquer des couverts rituels[3].
La civilisation mississippienne a étendu son réseau commercial des Montagnes Rocheuses à l'ouest, à l'océan Atlantique à l'est.
Les Amérindiens de la civilisation mississippienne ne maîtrisent pas les techniques de l'architecture de pierre. Leurs tertres et leur habitat étaient construits en bois et en terre.
Il semble que la civilisation mississipienne ait reposé sur des cultes solaires et agricoles (cérémonies autour du maïs), influencés par les religions de la Mésoamérique.
La chronologie est difficile à établir faute de documents écrits. Elle varie selon les sites et les régions.
Liste non exhaustive :
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