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Une clé à queue-d'aronde[1], quelquefois « clavette à queue-d'aronde[2] » ou tout simplement « aronde » (en anglais dovetail key, dutchman Joint, ou butterfly joint) est une pièce d'assemblage, constituée de deux queues-d'aronde connectées par leur partie la plus étroite. Un négatif ou mortaise est découpé dans l'objet de l'assemblage où le papillon sera placé, la clé à queue-d'aronde est ensuite ajustée, et maintient l'assemblage. La clé à queue-d'aronde peut être vue comme un tenon à deux bouts, typique des assemblages à clé[3].
La clé à queue-d'aronde se retrouve à différentes époques, associée à différents matériaux, en métal (fer, bronze, plomb), en bois ou en pierre :
L’usage des languettes et embrèvements étant peu commun dans la menuiserie antérieure au XVe siècle, les membrures des huis, les madriers, sont souvent réunis par des queues-d’aronde entaillées à mi-bois[5] (assemblage chant sur chant, à plat-joint).
Les clés à queue-d'aronde ont de tout temps été utilisées dans les joints décoratifs et structuraux. Ils ont été largement utilisés dans la construction des bateaux de Dahchour au Caire, un type de Barque solaire de Khéops du Moyen Empire[6],[7]. Au XVIIIe siècle, ils étaient également utilisés traditionnellement pour réparer les fissures des dessus de table hollandais. C’est de là que vient le terme joint hollandais. La clé à queue-d'aronde a été installée en travers d'une fissure pour stabiliser et empêcher tout mouvement ultérieur de la fissure.
Cette espèce de crampon a été employé de toute antiquité. Lorsqu’on déposa l’obélisque de Louxor pour le transporter en France, Viollet-le-Duc rapporte que l'on trouva sous le lit inférieur de ce bloc de granit une queue-d’aronde en bois qui y avait été incrustée dans l’origine pour prévenir la rupture d’un fil. Dans les fragments de constructions antiques dont on s’est servi à l’époque gallo-romaine pour élever des enceintes de villes, on rencontre souvent des entailles qui indiquent l’emploi fréquent de queues-d’aronde en fer ou en bronze. Viollet-le-Duc indique qu'il en a trouvé en bois dans des constructions romanes de la première époque. Quelquefois aussi la bascule des chapiteaux des colonnes engagées, cantonnant des piles carrées, des XIe siècle et XIIe siècle, est maintenue postérieurement par une fausse coupe en queue-d’aronde. Il en est de même pour les corbeaux.
Le Mur païen du mont Sainte-Odile ainsi que celui du Château du Frankenbourg sont liaisonnés par de tels moyens.
Les clé à queue-d'aronde décoratives contemporaines sont couramment vues et associées au travail de George Nakashima (en)[8].