Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons en profondeur le monde fascinant de Coût de la main-d'œuvre. De ses origines à son impact sur la société moderne, nous aborderons divers aspects liés à ce sujet. Nous analyserons ses implications dans la culture, l'économie et la politique, ainsi que son rôle dans la vie quotidienne des gens. À travers des entretiens avec des experts, des études de cas et des données statistiques, nous offrirons une vision complète et équilibrée de Coût de la main-d'œuvre, dans l'espoir de fournir à nos lecteurs une compréhension claire et approfondie de ce phénomène. Sans aucun doute, Coût de la main-d'œuvre est un sujet qui ne laissera personne indifférent, et nous sommes ravis de pouvoir partager avec vous tout ce que nous avons découvert à son sujet.
Le coût de la main-d'œuvre (parfois appelé coût du travail ou prix du travail) est le coût total payé par les entreprises pour rémunérer le facteur de production travail. C'est le coût total supporté par l'employeur pour l'emploi de main-d'œuvre. Il équivaut au salaire socialisé (salaire direct et indirect (cotisations sociales salariales et patronales)).
La notion statistique du coût de la main-d'œuvre englobe la rémunération du travail accompli, les versements pour les heures rémunérées mais non effectuées, les primes et gratifications, le coût de la nourriture, des boissons et des autres avantages en nature, les coûts relatifs au logement du personnel supportés par l'employeur, les dépenses de sécurité sociale à la charge de l'employeur, le coût pour l'employeur de la formation professionnelle, les services sociaux et divers postes, tels que le transport des travailleurs, les vêtements de travail et le recrutement.
Le coût de la main-d'œuvre est une notion très proche mais un peu plus large que celle de la rémunération des salariés utilisée en comptabilité nationale. Le coût de la main-d'œuvre inclut la presque-totalité des composantes de la rémunération des salariés :
Mais le coût de la main-d'œuvre n'inclut pas les jetons de présence des administrateurs, qui font partie de la rémunération des salariés.
Par contre, le coût de la main-d'œuvre comprend également:
Le coût de la main-d'œuvre, tout comme la rémunération des salariés excluent les dépenses engagées par l'employeur, telles que les frais d'aménagement du lieu de travail, les examens médicaux, les activités sportives et autres activités de loisirs, ainsi que le remboursement par l'employeur des dépenses supportées par son personnel pour l'achat de vêtements et d'outils de travail.
Le coût de la main-d'œuvre est plus large que la masse salariale qui correspond à la somme des salaires bruts hors cotisations patronales.
Certains économistes orthodoxes utilisent le concept de coût de la main-d'œuvre (ou de coût du travail) de façon plus ou moins vague. Par exemple, certains incluent des consommations intermédiaires comme l'utilisation de locaux, de mobiliers et de fournitures par le personnel, l'utilisation de véhicules par le personnel commercial. On peut même inclure les charges de personnel extérieur à l'entreprise - intérimaire, détaché ou prêté à l'entreprise - qui, juridiquement, ne fait pas partie du personnel de l'entreprise. Ces coûts sont alors comptés deux fois - une fois par l'entreprise dont ce personnel dépend, une fois par l'entreprise qui les utilise.
L’indice du coût de la main-d’œuvre est un indicateur conjoncturel de l’évolution des coûts horaires supportés par les employeurs et résultant de l’embauche de la force de travail.
L’indice du coût de la main-d’œuvre de l’Union européenne est défini par les règlements (CE) n° 450/2003 et 1216/2003 de février et . Les variations trimestrielles des coûts des employeurs sont mesurées pour les coûts totaux de la main-d’œuvre et ses principales composantes, à savoir les salaires et traitements d'une part et les coûts de la main-d’œuvre autres que les salaires et traitements (coûts non salariaux) d'autre part.
L'indice du coût de la main-d'œuvre est publié depuis selon la nouvelle classification NACE Rev. 2 et couvre les activités économiques suivantes :
Afin d’éliminer les effets du nombre de jours ouvrables qui peut varier d’une année sur l’autre pour un même trimestre (Pâques et autres jours fériés mobiles), ces variations sont présentées sous forme corrigée du nombre de jours ouvrables .
Le coût du travail, qualifié et non qualifié est, au début du XXIe siècle, plus faible dans les pays émergents que dans les pays développés. Les échanges, en forte croissance de par la mondialisation économique récente, favorisent la convergence du coût du travail vers une valeur unique : les salaires dans les pays émergents sont en croissance rapide.
En France, le niveau des cotisations sociales, très élevé par rapport aux autres pays de l’OCDE pèse sur le coût du travail, provoquant, selon certains, une perte de compétitivité économique et un chômage de masse dont les conséquences sociales[Lesquelles ?] sont toujours très néfastes.
Cependant, les cotisations sociales entrent dans le financement de la sécurité sociale en France en vue de maintenir un système de solidarité[réf. nécessaire] obligatoire qui, selon ses défenseurs[Lesquels ?], participe à l'amélioration de la qualité de vie.
Depuis 2016, le coût horaire de la main-d’œuvre industrielle française est inférieur de 2,10 euros à l’allemande..
Le coût du travail est un élément important de la réflexion stratégique de l'entreprise, qui passe par des questions du type :
Le "coût" du travail est une façon de parler des dépenses qui reviennent à un employeur lorsqu’il emploie un salarié. L'expression "coût du travail" n'est donc pas neutre : elle présuppose que le travail est une charge pour l'employeur. D'autres manières d'envisager le travail est de le considérer comme l’origine de la production de la valeur ajoutée.