Dans cet article, nous allons approfondir le sujet de Collège de France, qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société d'aujourd'hui. Collège de France est devenu un sujet de discussion récurrent en raison de son impact dans divers domaines, tels que la politique, l'économie, la culture et la vie quotidienne. Tout au long de cet article, nous examinerons en détail les différentes facettes de Collège de France, en analysant ses origines, son évolution et ses répercussions dans le monde d'aujourd'hui. De plus, nous approfondirons les différentes perspectives et opinions qui existent autour de ce sujet, afin d’offrir une vision complète et enrichissante à nos lecteurs.
Fondation |
1530 |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Nom officiel |
Collège royal |
Fondateur | |
Directeur | |
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Docet omnia (Il enseigne tout) - latin |
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Le Collège de France, anciennement nommé Collège royal, est un grand établissement d'enseignement et de recherche français, institué par François Ier en 1530. Il est situé place Marcelin-Berthelot dans le 5e arrondissement de Paris, au cœur du Quartier latin.
Recherche et enseignement sont étroitement liés au Collège de France, qui se donne pour ambition d'enseigner « le savoir en train de se constituer dans tous les domaines des lettres, des sciences ou des arts ». Il dispense des cours de haut niveau qui sont gratuits, non diplômants et ouverts à tous sans condition ni inscription. Cela en fait un lieu à part dans le paysage universitaire français.
Être élu professeur au Collège de France, c'est-à-dire devenir titulaire d'une chaire, est l'une des plus hautes distinctions de l'enseignement supérieur français. Le Collège compte une cinquantaine de chaires, dont l'objet change en fonction des derniers développements de la science (une chaire pouvant, par exemple, être consacrée à la littérature après l'avoir été aux mathématiques), et dont le titulaire est élu par ses pairs en fonction de ses travaux antérieurs et non de ses titres universitaires. Elles confèrent à leur titulaire un rayonnement particulier dans sa discipline, en France et aussi à l'étranger.
Le Collège de France est membre associé de l'université Paris Sciences et Lettres (université PSL).
D'abord appelé « Collège royal », l'institution a connu différentes appellations (« Collège impérial »), avant de recevoir son nom actuel en 1870.
Un de ses modèles est le Collegium Trilingue de Louvain, décidé en 1517, inauguré en 1518, et qui vise à répandre la pensée humaniste.
Sa fondation remonte à l’époque de François Ier, lorsqu’en 1530 son « maître de librairie », le grand traducteur d’œuvres antiques Guillaume Budé, lui suggère d’instituer un collège de « lecteurs royaux », en se basant sur ce qui se fait au collège des trois langues de Louvain. Des humanistes payés par le roi sont chargés d’enseigner des disciplines que l'université de Paris ignore.
Deux postes de lecteurs sont initialement créés, un pour le grec et un pour l'hébreu, mais en 1530 on trouve cinq lecteurs rapidement devenus six :
puis ce nombre passe à dix avec :
Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia » (Il enseigne tout), reste un des lieux d’excellence de la transmission du savoir en France. Les lecteurs royaux bénéficient des privilèges attachés aux conseillers du roi et à ses commensaux, avec droit de committimus. Une chaire de mathématiques est remplie à partir de 1576 en application du testament de Pierre de La Ramée appelée chaire de Ramus (Maurice Bressieu). Il y a dix-sept chaires à la fin du XVIe siècle avec la création de la chaire d'arabe (Arnoult de Lisle), ramenées à quatorze par Henri IV, mais qui spécialise une chaire de médecine en chaire d'anatomie, botanique et pharmacie (Pierre Ponçon). La chaire de droit canon (Hugues Guijon) est créée par Louis XIII ; Louis XIV ajoute la chaire de syriaque (Barthélemy d'Herbelot de Molainville). Une charge d'inspecteur est créée en 1688 en faveur d'un des professeurs pour représenter le collège auprès des différentes autorités publiques.
Les premiers lecteurs royaux ont été nommés par le roi sous l'influence de Guillaume Budé. À la suite de la contestation par Pierre de La Ramée de la compétence de Jacques Charpentier à occuper la chaire de mathématiques, Charles IX a instauré en 1566 la publicité de la vacance des chaires de professeurs. On constate cependant que les chaires ont continué à être acquises par un disciple d'un titulaire par survivance quand il a assuré l'intérim de certains cours. Le Grand aumônier de France, Jacques Amyot, a eu un grand pouvoir sur le collège qui a été conservé par ses successeurs jusqu'en 1671.
Le Collège de France a inspiré, à la fin du siècle des Lumières, les fondateurs du Conservatoire national des arts et métiers.
En 1848, l'éphémère École d'administration est adossée au Collège de France.
C'est sous le règne d'Henri II que le Collège royal occupe son emplacement actuel, d'abord abrité dans les Collèges de Tréguier et de Cambrai. Leur réunion est décidée par Henri IV et le projet d'un édifice unique arrêté pour les remplacer et installer également la Bibliothèque royale. Claude Chastillon doit en dessiner l'aspect. L'assassinat du roi limite l'exécution du projet et seule une partie du collège prévu est réalisée sous la régence de Marie de Médicis (1612).
Ce n'est qu'en 1772 que des travaux, menés par l'architecte Jean-François Chalgrin, apportent des agrandissements autour de la cour d'honneur. Les dernières modifications datent du milieu du XIXe siècle. Elles sont dirigées par l'architecte Paul Letarouilly qui donne son aspect actuel au Collège de France. À partir de 1996 sont effectués des travaux dont le but est de créer de nouveaux espaces en sous-sol.
Dans le cadre de sa politique internationale, le Collège de France installe en 2009 une chaire d'accueil au Collège Belgique, une initiative de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts, de langue et de littérature françaises et de médecine de Belgique. L'année suivante, en 2010, pour la première fois de son histoire, le Collège de France s'associe à d'autres institutions d'enseignement supérieur et de recherche en créant la fondation Paris Sciences et Lettres - Quartier latin. Le succès du projet présenté par Paris Sciences et Lettres aux Initiatives d'excellence (Idex) en 2011 engage le Collège de France dans la constitution d'une université de recherche internationale.
À l'heure actuelle, le Collège est divisé en sept ensembles de disciplines :
Il compte 45 chaires regroupées en cinq départements :
Il possède un groupe de cinq chaires renouvelées annuellement, auxquelles il faut adjoindre les nombreuses sommités scientifiques européennes qui sont régulièrement invitées.
Le Collège de France dispense des cours non diplômants de haut niveau dans ces disciplines scientifiques et littéraires. L'enseignement est gratuit et ouvert à tous sans inscription, ce qui en fait un lieu à part dans l'enseignement supérieur français.
Le Collège de France favorise l'interdisciplinarité comme en témoignent, par exemple, les travaux de la chaire de philosophie de la connaissance, occupée par Jules Vuillemin de 1962 à 1990, et abordant des champs disciplinaires aussi divers que les mathématiques pures, la physique théorique, les sciences de l'ingénieur, la philosophie et les humanités grecques et latines. De même, en 2006, est créée la chaire de psychologie cognitive expérimentale occupée par Stanislas Dehaene qui croise les neurosciences et la psychologie.
Le bâtiment principal est réalisé par l'architecte Jean-François Chalgrin en 1780. Il est entouré de bâtiments de laboratoires modernes conçus par Albert Guilbert. Deux autres immeubles sont dévolus au Collège de France à Paris, près du Panthéon et près du ministère de la Recherche.
Une antenne du Collège de France est située dans l'Europôle méditerranéenne de l'Arbois à Aix-en-Provence, en lien avec l'université d'Aix-Marseille. Cette annexe est consacrée aux risques climatiques et sismo-tectoniques et accueille, entre autres chercheurs Xavier Le Pichon (chaire de géodynamique) et Édouard Bard (chaire d'évolution du climat et de l'océan).
La Direction des Bibliothèques, Archives et Collections (DBAC) du Collège de France réunit douze bibliothèques, un service d’archives, un département ressources en ligne, bibliométrie et services à la recherche ainsi qu’un département conservation et régie des œuvres, implantés sur deux sites du 5e arrondissement parisien (11 place Marcelin-Berthelot et 52 rue du Cardinal-Lemoine).
Ces bibliothèques, archives et départements mettent à disposition des lecteurs inscrits un ensemble de ressources documentaires imprimées ou en ligne de haut niveau ainsi qu’une palette de services qui sont détaillés.
Les collections des bibliothèques et archives sont signalées en ligne sur différents portails nationaux, une partie des fonds anciens est numérisée, et huit des douze bibliothèques sont labellisées Collections d’excellence par le réseau CollEx- Persée, réseau national de coopération entre bibliothèques dont l’objectif est de valoriser les documents utiles à la recherche scientifique et de favoriser leur accès à la communauté des chercheurs.
Les bibliothèques du Collège de France participent à des programmes de recherche, tissent des partenariats variés et sont membres de nombreux réseaux nationaux et internationaux, comme l’Association européenne des bibliothécaires sinologues (EASL), le Réseau Ethnologie, ou DocAsie. Elles sont également membres associés du département « Ressources et savoirs » de l’université Paris Sciences et Lettres (PSL).
La bibliothèque patrimoniale propose un large éventail de revues en libre accès, des ressources en ligne et près de 80 000 documents. Ses collections rassemblent les ouvrages écrits par les professeurs anciens et actuels, les publications qui leur sont consacrées et des bibliographies conseillées pour leurs cours. La bibliothèque conserve et enrichit aussi un fonds ancien, consultable sur rendez-vous.
Le service des Archives propose aux chercheurs français et étrangers, internes et externes au Collège de France, la consultation des archives administratives, historiques et scientifiques collectées au sein de l’institution au fil des siècles ou reçues en don. Les inventaires détaillés des fonds traités et les fonds ou documents numérisés sont disponibles sur Salamandre (bibliothèque patrimoniale numérique). Ils sont également consultables sur France Archives et sur Calames.
La bibliothèque Claude Lévi-Strauss a été créée en 1960 en même temps que le laboratoire d’anthropologie sociale. Conçue dès l’origine pour être un instrument au service de la recherche, notamment en ethnologie et anthropologie sociale, elle comporte trois sections : les Human relations area files (HRAF), la section des ouvrages et périodiques et celle des archives des ethnologues. L’organisation de la bibliothèque reflète la complémentarité des ressources documentaires et archivistiques, les différentes sections formant un ensemble cohérent : des notes de terrain aux ouvrages et articles publiés, c’est toute la production de certains chercheurs qui est ainsi mise à la disposition des utilisateurs.
La bibliothèque du Proche-Orient ancien regroupe, depuis le 1er janvier 2020, les fonds documentaires d’assyriologie et ouest-sémitiques. Le fonds d’assyriologie, issu de la bibliothèque d’assyriologie créée en 1936 par Charles Fossey, rassemble une collection spécialisée dans l’histoire du Proche-Orient ancien et en particulier dans la documentation cunéiforme, sumérienne et assyro-babylonienne. Il possède aussi un large ensemble de documents concernant l’Anatolie et les études hittites, hourrites et élamites. L'archéologie du Proche-Orient y tient également une place importante. Sont intégrés dans les collections le don des bibliothèques reçues de spécialistes du domaine, comme François Thureau-Dangin et Paul Garelli. Le fonds d’études ouest-sémitiques est constitué d’une collection spécialisée en linguistique chamito-sémitique, épigraphie ouest et sud sémitiques, l’histoire et l’archéologie du Proche-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Éthiopie. Une partie importante du fonds concerne l’étude de l’Ancien testament et des manuscrits de Qumrân. Sont intégrés dans ses collections les ouvrages légués par André Dupont-Sommer, Jean Starcky, Marcel Cohen, Maxime Rodinson et André Caquot. Ce fonds est issu de la bibliothèque d’études sémitiques créée en 1930 et rattachée en 1973 au Collège de France. La bibliothèque a reçu en 2020 le label CollEx- collections d’excellence.
La bibliothèque d'égyptologie possède un fonds spécialisé sur l’Égypte et la Nubie égyptienne de l’époque prédynastique à la période romaine, composé de près de 50 000 ouvrages, tirés à part et cartes anciennes consacrés à l’art et l’histoire, aux sources archéologiques, ainsi qu’à la philologie, la linguistique, l’épigraphie et la paléographie hiéroglyphiques, hiératiques, démotiques et coptes. Une partie du fonds est également consacrée à la représentation de l’Égypte pharaonique depuis la fin du paganisme jusqu’à aujourd’hui, ainsi qu’aux recherches historiographiques sur l’égyptologie, les voyageurs ou le développement de la photographie au Proche-Orient. Au sein de ces collections, près de 18 000 documents proviennent du don reçu en 2008 de l’intégralité de la bibliothèque du professeur Jean Leclant. La bibliothèque conserve en outre de nombreux fonds d’archives scientifiques d’anciens professeurs titulaires de la chaire et d'égyptologues français et étrangers, incluant des archives manuscrites, des tirages photographiques, des calques ou des estampages. La bibliothèque a reçu en 2019 le label CollEx- collections d’excellence.
La bibliothèque d'études chinoises traite des périodes pré-impériale et impériale (jusqu’à la République). Elle a été créée en 1927 dans le cadre de l’Institut des hautes études chinoises (IHEC) fondé en 1920 et s’est rapidement développée grâce à un financement du ministère des Affaires étrangères et avec les conseils de savants tels que Marcel Granet, Paul Pelliot, ou encore Henri Maspero. Elle s’est augmentée dans les années 1950 de la riche bibliothèque du Centre d’études sinologiques de l’université de Paris à Pékin. Elle a également reçu des legs substantiels de Louis Hambis et d’autres professeurs. La bibliothèque de l’IHEC fait partie des bibliothèques du Collège de France depuis 1972 et recense environ 150 000 volumes, incluant des ouvrages rares (shanben 善本), ainsi que l’une des plus grandes collections européennes de monographies locales (difangzhi 地方志) mais également un riche fonds de collectanea (congshu 叢書). Elle propose aussi un fonds de 1600 titres de périodiques, dont 400 abonnements en cours et donne accès à une offre de documentation en ligne spécialisée, comme la base de données Scripta sinica. La bibliothèque possède également une riche collection d’ouvrages anciens et rares, dont une partie est numérisée et accessible en ligne sur Salamandre. Partenaire de la bibliothèque centrale de Taiwan, comme des projets de recherche COREL et CHI-KNOW-PO, la bibliothèque d’études chinoises a reçu en mai 2021 le label CollEx- collections d’excellence.
La bibliothèque d'études coréennes propose environ 35 000 ouvrages et revues, majoritairement en coréen, mais aussi en anglais, en français et en chinois. Ses collections sont consacrées à la littérature, l’histoire, la religion, la philosophie, le droit et, pour une moindre part, aux sciences sociales et aux beaux-arts de la Corée jusqu’en 1953 et à ce jour la moitié d’entre elles sont signalées dans le catalogue Sudoc. Une partie de ses fonds anciens est numérisée et accessible en ligne sur Salamandre. Un partenariat avec la Korea Foundation permet à la bibliothèque d’accueillir chaque année un ou une stagiaire pour dix mois dans le cadre du Korea Foundation Global Challengers Library Internship Program.
La bibliothèque d'études indiennes et centrasiatiques est fondée en 1927 à l’initiative d’Émile Senart, Alfred Foucher et Sylvain Lévi et abrite un fonds de plus de 70 000 volumes d’ouvrages imprimés dont 600 titres de revues (40 en cours d'abonnement) et une sélection de dictionnaires, bases de données et ressources en ligne concernant le monde indien (Asie centrale indianisée, Afghanistan, Pakistan, Inde, Népal, Sri Lanka) : textes sanskrits, langues indo-aryennes et de la frontière indo-iranienne, textes tamouls, philologie, linguistique, histoire politique et religieuse de l’Inde classique, etc. S’y ajoutent une centaine de manuscrits, une cinquantaine d’œuvres d'art, des fonds d'archives scientifiques (Sylvain Lévi, Louis Renou, Pierre Reichert, Gérard Fussman, Madeleine Biardeau, Christian Bouyer), une cartothèque d’environ 2 700 cartes (dont une couverture presque complète de la péninsule indienne au 1 : 50 000 et au 1 : 250 000) et une photothèque qui compte plus de 40 000 clichés. L’intégralité de la collection d’œuvres d’art ainsi qu’une partie de la photothèque, des archives audiovisuelles et des manuscrits de la collection Sylvain Lévi sont consultables sur Salamandre. La bibliothèque a reçu en 2022 le label CollEx- collections d’excellence.
La bibliothèques d'études japonaises est un fonds de 46 000 volumes sur l’histoire, les religions et la littérature japonaises des périodes allant de l’Antiquité à la fin d’Edo (1867). La bibliothèque possède une centaine de livres anciens japonais (wakosho) et conserve un fonds de plus de mille Ofuda légués par la famille du professeur Bernard Frank. Elle est également dépositaire de la collection Kreitman. Ces collections patrimoniales sont numérisées et accessibles en ligne sur Salamandre. Enfin, la bibliothèque offre l’accès à des ressources en ligne comme la base de données JapanKnowledge, qui permet de consulter des dictionnaires (historiques, de langues, Who’s who, etc.), des encyclopédies, des collections d’œuvres classiques (Toyo bunko), et la liste des ventes de livres japonais anciens (Kôbunsô Taika Koshomoku, unique en France). La bibliothèque a reçu en 2022 le label CollEx- collections d’excellence.
La bibliothèque d’études tibétaines conserve plus de 10 000 ouvrages et revues, parmi lesquelles des collections rares et précieuses, en tibétain et dans d’autres langues, représentatives de nombreux aspects de la culture et de l’histoire tibétaines, de la monarchie à l’époque moderne, et relevant aussi bien de la tradition bouddhique que de celle du Bön. Sont consultables également une sélection de textes du Buddhist Digital Resource Center (BDRC). La collection du journal Tibet Mirror (1925-1963) ainsi que certains des manuscrits et xylographies qu’elle possède sont en ligne sur Salamandre.
La bibliothèque byzantine est constituée, d’une part, de la Bibliothèque byzantine (fonds Thomas Whittemore) et, d’autre part, de la Réserve byzantine (fonds documentaire constitué par l’équipe de chercheurs du Centre d’histoire et de civilisation de Byzance). Sa collection, s’élevant à près de 50 000 ouvrages et périodiques du XVe au XXIe siècle, en fait l’une des deux ou trois plus importantes bibliothèques au monde spécialisées dans le domaine des études byzantines. Fondée à Paris en 1929, conjointement par l’érudit américain Thomas Whittemore et l’Institut byzantin de Boston (Massachusetts), la Bibliothèque byzantine est plus particulièrement spécialisée dans les domaines de l’archéologie et l’art paléochrétiens et byzantins, l’histoire et la littérature byzantines, l’histoire de l’Église orthodoxe, la liturgie, l’art et l’histoire des pays de rayonnement de la civilisation byzantine (pays slaves, Géorgie, Arménie, Proche-Orient ... ), ainsi que sur l’art et la littérature coptes. La bibliothèque est également dépositaire d’une partie des archives de Thomas Whittemore (correspondance, dossiers divers, photos), ainsi que de quelques objets d’art (tissus coptes, icônes, croix) acquis par ce dernier. La Réserve byzantine partage le même espace et est constituée de documents rassemblés par le centre d’études byzantines (anciennement institut d’études byzantines), né de la chaire du professeur Gilbert Dagron. La bibliothèque a reçu en 2021 le label CollEx- collections d’excellence.
La bibliothèque d'études ottomanes propose plus de 20 000 ouvrages, une quarantaine de revues ainsi que des bases de données et encyclopédies en ligne. Elle est riche de nombreux documents sur l’organisation administrative de l’Empire ottoman, sa diplomatie, son histoire militaire, sa vie économique et sociale, mais aussi son architecture. On y trouve également des textes traitant de la vie religieuse et mystique, des confréries et des fondations pieuses ainsi que de la littérature islamique (fonds Louis Massignon, régulièrement enrichi). Enfin, on peut y consulter des registres et correspondances de l’État ottoman, des cartes et des relations de voyages. Parmi les revues auxquelles la bibliothèque est abonnée figurent Turkish Historical Review, Turcica, Belleten, Archivum ottomanicum ou Muqarnas. La bibliothèque a reçu en 2022 le label CollEx- collections d’excellence.
Pour les chaires et titulaires de toutes époques, voir cet autre article :
Les chaires du collège de France ne sont pas immuables et présentent une grande diversité dans leur dénomination. Depuis sa création sous François Ier, elles peuvent évoluer en fonction des acquis de la science et de la recherche, ce qui donne à cette institution unique une remarquable souplesse. Cette évolution apparaît lors du départ du titulaire (décès, retraite). Elle est très ouverte, car les sciences peuvent succéder aux lettres et les lettres aux mathématiques. L'assemblée des professeurs décide de ces évolutions et attribue une chaire à un savant, non exclusivement sur ses titres universitaires, mais d'abord sur la renommée et l'importance de ses travaux. La première femme qui y a enseigné a été la physiologiste et future psychologue Józefa Joteyko (en 1916). La première femme professeur titulaire d'une chaire au Collège de France a été Jacqueline de Romilly, élue en 1973. En 2005, les professeurs titulaires au Collège de France comptaient 6 % de femmes et 94 % d'hommes, les maîtres de conférences titulaires étant en revanche à 55 % des femmes pour 45 % d'hommes.
Les listes des anciens titulaires sont données selon les spécialités des chaires, :
Chaque enseignant est coopté par l'ensemble de ses pairs. Les chaires couvrent des champs variés et ont parfois une définition plus thématique que disciplinaire. Les professeurs assurent souvent une partie de leurs conférences en France ou à l'étranger. Beaucoup des cours et conférences du Collège de France sont diffusés sur son site web et disponibles en audio ou en vidéo. Certaines sont cependant diffusées sur France Culture.
En 1837, cette chaire est scindée en deux : une chaire d'histoire naturelle des corps inorganiques, tenue par Élie de Beaumont jusqu'en 1874, et une chaire d'histoire naturelle des corps organiques.
Droit
Chaire créée en 1769.
Chaire annuelle créée en 2008 avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD)
Chaire annuelle créée en 2004 :