Dans le monde d'aujourd'hui, Conflans (Savoie) est devenu un sujet d'intérêt et de débat constant. Depuis sa création, Conflans (Savoie) a suscité la curiosité et l'attention des experts et des amateurs. Son impact sur la société et dans différents domaines d’étude en a fait un élément fondamental à considérer dans toute analyse ou discussion. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Conflans (Savoie), de son histoire et de son origine à son influence aujourd'hui. De plus, nous examinerons les différents points de vue et opinions autour de Conflans (Savoie), dans le but de proposer une vision complète et enrichissante de ce sujet passionnant.
Ce bourg fortifié médiéval protégeait l'entrée de la vallée de la Tarentaise. Il fut le siège administratif de la province de la Haute-Savoie (XIXe siècle). La cité fusionne le , avec le bourg de L'Hôpital-sous-Conflans, situé en contrebas, dans la plaine, afin de former la ville nouvelle d'Albertville.
Géographie
Situation
Conflans est un ancien bourgfortifié, situé sur un promontoire rocheux, dominant la confluence des rivières de l'Arly et de l'Isère.
La cité fortifiée n'est accessible que par deux routes.
Accès
La cité fortifiée n'est accessible que par deux routes venant d’Albertville.
En 2015, la Co.RAL met en place, les jeudis (jour de marché dans le centre-ville), une ligne de bus reliant le centre-ville d’Albertville à la cité médiévale. Peu fréquentée, le service est supprimé à l’été suivant.
Le petit train touristique passant sous la Porte de Savoie en juillet 2018.
À l’été 2018, un petit train touristique est testé pendant trois mois sur un circuit qui relie l’hôtel de ville d’Albertville, le camping municipal, Conflans et la gare ferroviaire. Mis en service fin juin, il est finalement arrêté début août en raison d’une fréquentation insuffisante
Toponyme
Conflans est un toponyme mentionné pour la première fois dans une charte de 1015 (donation à la reine Ermengarde), sous la forme Conflenz,. On trouve ensuite, au cours du siècle suivant, les formes Confluenti (1139) ou encore Conflens (1189),. Au XIIIe siècle, l'église est mentionnée sous la forme Ecclesia de Confleto (1267, 1286),. Par la suite, le toponyme prend les formes de Cofflens (1391) ou encore Conflentz (1638),.
Le toponyme trouve son origine dans le nom latin confluens, confluentes et désigne un confluent,,.
Le , le duc Charles-Emmanuel de Savoie érige Conflans en marquisat en faveur de Gérard de Watteville, dit de Joux, issu d'une ancienne famille suisse, pour le dédommager de la perte du marquisat de Versoix, au pays de Gex. Le dernier membre de la famille s'éteint en 1752, Conflans revient à la maison de Savoie. Les marquis succédant à Gérard de Watteville sont Philippe-François de Bussolin, Jean-Charles de Watteville, chevalier de la Toison d'Or, Charles-Emmanuel de Watteville, général de la cavalerie espagnole et chevalier de la Toison d'Or, Maximilien-Emmanuel de Watteville. Ce dernier, 5e marquis de Conflans vend le marquisat le , au marquis Louis-François de Chambray (1737-1807), issu d'une ancienne famille de Normandie.
la tour sarrasine (XIIe siècle), donjon carré de l'ancien château fort de Conflans, détruit au XVIIIe siècle, dont il subsiste, outre la tour, un portail du XVIe siècle. La tour se trouve au point de jonction de l'ancien château et de la Grande Roche. La maison forte fut la propriété des familles de Conflans, Chevron-Villette, Duyn et La Forest de la Barre. Quant au château de Conflans, il fut la possession des familles de Conflans, Boëge et des Bernardines ;
le Châtel-sur-Conflans, fief d'une seigneurie, dominant le territoire situé en amont, sur le Doron (Venthon). Le châtel se situait, au nord, à 300 mètres au-dessus de l'église, sur une élévation. Situé en dehors de la forteresse, il est intégré dans les nouveaux remparts de 1381. Appartenant aux archevêques de Tarentaise, ces derniers ont placé des vassaux, de la famille de Duin, qui semblent s'être affranchis de l'autorité. La famille garde possession du château jusqu'au XVIe siècle, date de la disparition du dernier héritier mâle, Gabriel de Duin ;
le château Rouge ou maison forte du Noyer. Édifice de la fin du XIVe siècle en briques, il fut la possession des familles de Belletruche, Garrivod, Granier, Apponex, Roger, Rey et Favier du Noyer ;
les portes du XVe siècle, passages voûtés dans l'enceinte de la ville. On distingue deux entrées principales dans la ville avec la « porte de Savoie » (appelée parfois « porte de France ») et la porte Tarine. La première s'ouvre sur la combe de Savoie, et donc sur le territoire de l'ancien comté de Savoie, la seconde permettait de rejoindre la vallée de la Tarentaise. Les deux portes sont reliées par la Grande-Rue.
le château Manuel de Locatel (olim maison forte de Costaroche) du XVIe siècle ;
les Rues des XVIIe et XVIIIe siècles. Construit entre 1579 et 1583, il fut la possession des familles de Locatel et de Manuel ;
la maison à tourelles ou tour Ramus et logis seigneurial de la famille Ramus, près de la porte de Savoie ;
La cité de Conflans comprenait un certain nombre de monuments disparus aujourd'hui dont : la maison forte de la Petite Roche (disparue depuis le XVIIIe siècle), la tour Nasine ou de la Pierre (citée en 1319) qui servit de lieu de détention, la tour Colombière (XIIe siècle ?).
Tableaux
Le peintre Henri Rivière a peint plusieurs tableaux représentant Conflans en 1918 :
Bourg de Conflans (dessin, 1918).
Conflans (dessin, 1918).
Conflans, route de montagne (dessin, 1918).
Héraldique
Armoiries de Conflans :
de gueules, à la croix d'argent cantonnée à la pointe senestre d'une tour de même
Le blason se trouve sur la porte de Savoie. Il représente le blason de la maison de Savoie, démontrant l'inféodation de la cité, ainsi qu'une tour, peut être une représentation de la tour sarrasine.
Voir aussi
Bibliographie
Joseph Garin, Une ville morte : Conflans en Savoie. Guide historique et archéologique avec illustrations et plans précédé d'une Petite Histoire de l'Hôpital et de Conflans et d'un guide rapide de l'Hôpital-Albertville, vol. 7, Moûtiers, Recueil des mémoires et documents de l'Académie de la Val d'Isère, , 113 p. (lire en ligne)
Henri Ménabréa, La Savoie - 1 : Au seuil des Alpes de Savoie : Combe de Savoie, Albertville, Conflans, Val d'Arly, Beaufort, Tarentaise, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », (réimpr. 1997), 60 p. (ISBN978-2-84206-069-5)
François Charles Uginet, Conflans en Savoie et son mandement du XIIe au XVe siècle, , 379 p.thèse de l'École nationale des chartes, prix de la meilleure thèse de l'année
↑ abcd et eHenry Suter, « Conflans », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Frank R. Hamlin, « Entre toponymie et hydronymie : les noms des confluents », Nouvelle revue d'onomastique, nos 15-16, , p. 47-54 (lire en ligne).
↑Élisabeth Sirot, Introduction à l'archéologie médiévale.
↑ a et bJoseph Garin, La vénérable mère Louise de Ballon, Albertville, Librairie Vve M. Bertrand, coll. « Recueil des mémoires et documents de l'Académie de la Val d'Isère », (lire en ligne), p. 21, « les derniers seigneurs de Conflans ».
↑Louis Alexandre Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, 1764, p. 447 (lire en ligne).
↑Joseph Garin, Un couvent de femmes sous l'Ancien Régime. Les Bernardines de Conflans. Histoire illustrée de plans et gravures, Albertville, Librairie Vve M. Bertrand, coll. « Recueil des mémoires et documents de l'Académie de la Val d'Isère », , 150 p. (lire en ligne), p. 81.
↑Georges Chapier, Châteaux savoyards : Faucigny et Chablais, vol. 5, Grenoble, Éditions Revue Les Alpes, , 128 p., p. 14.
↑ a et bChanoine Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, Montmélian, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 43-44.