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Le congrès du Globe, appelé aussi congrès de l'unité ou premier congrès de Paris, est le congrès de fondation de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Il a eu lieu salle du Globe, boulevard de Strasbourg dans le 10e arrondissement de Paris, du au [1]. Il s'agit du premier congrès socialiste.
Lors de ce congrès les divers courants socialistes français existants, le Parti socialiste français (regroupant les « indépendants » proches de Jean Jaurès, les possibilistes et les allemanistes) et le Parti socialiste de France (regroupant les proches de Jules Guesde, les proches d'Édouard Vaillant et les blanquistes) ont fusionné à la suite du congrès d'Amsterdam de l'Internationale ouvrière, tenu en , qui impose l'unification des différents partis socialistes français (notamment du « parti socialiste français » de Jaurès et le « Parti socialiste de France » de Jules Guesde)[2]. Il est la suite française de la création de l'Association internationale des travailleurs (première internationale), créée à Londres, le [3].
Sur les fondements des mouvements coopératifs ouvriers, plusieurs groupements se forment à la fin du XIXe siècle. En , à Marseille, Jules Guesde fonde, lors du congrès ouvrier, la Fédération du parti des travailleurs socialistes de France. Une scission se produit pourtant, en , sous l'impulsion d'Édouard Vaillant, qui fonde le Comité révolutionnaire central, lequel devient le Parti socialiste révolutionnaire, en . Une nouvelle division voit le jour lors du congrès de Saint-Étienne de , avec le départ des membres issus de la pensée proudhonienne, pour fonder la Fédération des travailleurs socialistes, d'une part, et la fondation, à Roanne, du Parti ouvrier français, d'influence marxiste, par les guesdistes, d'autre part.