Parlons de Constantin Gortchakov. C’est un sujet qui a retenu l’attention de nombreuses personnes ces dernières années. Avec Constantin Gortchakov, de nombreux débats, études et recherches ont surgi qui ont tenté de décrypter sa complexité et son impact sur la société. Depuis ses origines jusqu'à son influence aujourd'hui, Constantin Gortchakov a suscité un intérêt sans précédent, faisant l'objet de discussions dans des domaines aussi divers que la politique, la science, la culture et la vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Constantin Gortchakov, en analysant ses causes, ses conséquences et ses solutions possibles.
Prince |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Maria Alexandrovna Ouroussova (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Maria Sturdza (d) |
Enfants |
Le prince Constantin Alexandrovitch Gortchakov (Константи́н Алекса́ндрович Горчако́в), né à Saint-Pétersbourg le et mort à Paris le , est un aristocrate russe qui fut vice-gouverneur de Kiev, Stallmeister (écuyer de la Cour) et conseiller secret[1]. Il appartenait à l'illustre famille des princes Gortchakov.
Constantin Gortchakov est le fils cadet du prince Alexandre Gortchakov, diplomate et chancelier de l'Empire russe, et de son épouse née princesse Ouroussov. Il était propriétaire d'un magnifique hôtel particulier à Saint-Pétersbourg, au n° 17 de la rue Bolchaïa Monetnaïa, et d'un immense domaine dans le gouvernement de Poltava.
Il poursuit ses études à la faculté juridique de Saint-Pétersbourg[2]. Il entra en service en 1863. L'année suivante, il reçoit son premier titre et poste à la cour, celui de Kammerjunker (gentilhomme de la chambre). Il fait partie de la liste des fonctionnaires du ministère des Affaires intérieures. En 1872, il accède à la fonction d'écuyer de la Cour. Du au , il fut vice-gouverneur de Kiev. En 1905, il accède au rang et au poste de Stallmeister (grand écuyer) de la Cour. D'après le comte de Witte, le prince Gortchakov est[3]:« remarquablement bel homme et fait toujours attention à son apparence, jusqu'à ses dernières heures, mais en même temps c'est un homme antipathique au plus haut point. Il a pu jouir d'une certaine indépendance d'esprit grâce à sa position et à son énorme fortune, mais sa nature le pousse à flatter les forts et à courtiser les puissants. » Le prince a eu en sa propriété de l'immobilier à Odessa[4]. Après la Révolution d'Octobre, il perd tous ses biens et émigre en France. Il meurt le au sein de la clinique médicale du no 6, rue Piccini dans le 16e arrondissement de Paris[5], et est inhumé au cimetière des Batignolles (24e division)[6].
Il épouse le la princesse Marie Mikhaïlovna Sturdza (1849-)[7], fille du hospodar moldave Mikhaïl Grigoriévitch Sturdza et de Smaranda Bogorida. D'après ses contemporains, la jeune princesse Sturdza était à dix-sept ans dotée d'une vive intelligence, mais sa mère « l'enlaidissait délibérément»[8] ; elle ne pouvait la supporter et l'humiliait[9]. Son mariage célébré à Paris en 1868 ne fut pas heureux. En 1886, la princesse demande la séparation et l'obtient grâce à ses relations dans les milieux phanariotes. Elle s'adresse directement au patriarche de Constantinople Joachim IV, ce que le Saint-Synode considére d'un mauvais œil, estimant qu'il s'agit d'une ingérence dans ses affaires. Bien que Pobiédonostsev ait adressé une note de protestation à Constantinople, le divorce est prononcé. Ayant enfin reçu une liberté tant attendue, la princesse vit à Paris et dans sa villa de Sorrente, où elle reçoit des hôtes de haut rang et des diplomates. Elle meurt de tuberculose à Monte-Carlo et est inhumée au cimetière orthodoxe de Baden-Baden auprès de son père.
Enfants:
Étrangères: