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La constriction est une méthode de chasse utilisée par certains serpents pour tuer leur proie. Elle consiste pour le serpent à immobiliser la proie en enroulant son corps autour et dans le but de l'étreindre. Ceci provoque une coupure du flux sanguin (es), ce qui entraîne une perte de connaissance et un arrêt cardiaque. La plupart des espèces utilisant cette technique sont des serpents non venimeux et sont qualifiées de serpents constricteurs, comme les Boidae et aux Pythonidae, tels que le grand anaconda (Eunectes murinus) — ou anaconda géant —, le python royal (Python regius) ou le Boa constricteur (Boa constrictor[1],[2]. Mais bien d'autres serpents sont constricteurs, notamment de nombreux colubridés, comme la couleuvre d'Esculape (Zamenis longissimus), la couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) ou la coronelle lisse (Coronella austriaca).
Une étude récente (2022) combine l'utilisation d'un brassard de tensiomètre à celle d'électrodes dans les poumons et d'une vidéo à rayons X, permettant de visualiser le mouvement des côtes du serpent et d'évaluer le flux d'air de chaque animal, et de suivre leurs mouvements musculaires quand leur corps est enserré[3]. Ce travail confirme que si ces serpents ne s'asphyxient pas eux-mêmes quand ils serrent fortement leur proie ou pendant qu'ils ingèrent des proies plus larges que leurs corps, c'est parce qu'ils peuvent n'utiliser que la partie des côtes qui sont les moins mobilisées par la constriction pour continuer à respirer, soit par la partie des poumons situés à l'avant du corps, soit à l'arrière, en conservant un passage pour la circulation de l'air[3]. Selon les auteurs, « sans cette respiration alternée des côtes, les serpents n'auraient probablement jamais développé leurs capacités de constriction ou leur préférence pour des proies aussi grosses »[3]. Selon les auteurs, ceci « suggère que la ventilation pulmonaire modulaire a évolué pendant ou avant la constriction et l'ingestion de grandes proies, facilitant le rayonnement remarquable des serpents par rapport aux autres vertébrés vivant allongés sur le sol »[4].
Les serpents constricteurs ont un corps musclé qui leur permet d'enserrer des proies de grande taille par rapport à la leur. Ils ont, généralement, des dents pointues et acérées, recourbées vers l'arrière. Ils attrapent leur proie puis ils s'enroulent autour, et non seulement ils l'empêchent de respirer, mais ils lui bloquent la circulation sanguine. Une fois l'étreinte mortelle finie, ils avalent leur proie la tête la première et mettront un certain temps à la digérer selon son importance. Certains boidés et pythonidés sont parmi les plus grands et les plus lourds serpents qui existent.
Voici les cinq plus grands :
Ils sont alors capables de tuer et d'avaler des proies de la taille d'une antilope.
Tous les serpents constricteurs sont carnivores. Les proies chassées dépendent de la taille du serpent :
Les pythons s'attaquent en général à des mammifères de taille moyenne. Ils tuent leurs proies en coupant leur circulation sanguine, puis les avalent en entier. Extrêmement rarement, les pythons réticulés peuvent avaler ainsi un homme. En 2017, un adulte de 25 ans a été retrouvé dans un python réticulé de 23 pieds (environ 7 mètres de long)[5].
Les serpents constricteurs sont présents sur tous les continents sauf l'Antarctique, et sont observés dans des habitats très différents :