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Fondation |
1952 |
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Prédécesseur |
Corpus Vitrearum Medii Aevi |
Type | |
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Forme juridique | |
Domaine d'activité | |
Pays |
Fondateur | |
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Président |
Pr. Tim Ayers |
Dépend de |
Comité International d'Histoire de l'Art, Union Académique Internationale |
Site web |
Le Corpus vitrearum, appelé aussi Corpus vitrearum Medii Aevi (Corpus des vitraux du Moyen Age) ou Corpus vitrearum international est une association internationale regroupant des chercheurs en histoire de l'art, des spécialistes et des professionnels du vitrail. Leurs missions s'orientent autour de l'étude et du recensement des vitraux de ses pays membres. D'abord centré sur les vitraux antérieurs au XIXe siècle, leur champ de recherche s'est ensuite élargi aux vitraux du XIXe siècle, du XXe siècle, et du XXIe siècle.
Jusqu'au milieu du XXe siècle, des ensembles entiers de vitraux du Moyen Âge ou de l'Époque moderne sont anéantis sans avoir jamais été documentés. Dans plusieurs pays européens, instruits par l'expérience de la guerre de 1914-1918 (notamment la destruction de vitraux de la cathédrale de Reims), les services chargés de la protection du patrimoine artistique font déposer beaucoup de vitraux anciens peu avant la Seconde Guerre mondiale. Cette opération se systématise pendant la guerre pour mettre les vitraux à l'abri des bombardements, les photographier et les documenter.
En 1949, lors du XVIe Congrès du Comité International d'Histoire de l'Art (en) à Lisbonne , Hans R. Hahnloser (de), professeur ordinaire de l'Université de Berne, présente son projet de cataloguer systématiquement les vitraux médiévaux de l'Europe. Le Corpus vitrearum voit le jour lors du congrès de ce Comité International à Amsterdam en 1952. Cette organisation nomme un comité directeur, composé de Marcel Aubert, Johnny Roosval et Hahnloser, chargé de préparer les projets et les règlements du Corpus vitrearum qui se développe sous l'égide de l'Union académique internationale[1].
La décision d'adjoindre au Corpus vitrearum Medii Aevi une série complémentaire dite de Recensement est prise au colloque de Florence en 1971. Il s'agit de dresser un inventaire rapide et de procéder à des publications sommaires de tous les vitraux anciens de pays qui, comme la France, jouissent en ce domaine d'un patrimoine trop important pour que l'on puisse, sur les bases définies par le comité international du Corpus vitrearum, espérer en réaliser l'étude complète avant de longues années[2].
Le Corpus vitrearum a édicté des règles de conservation, une méthode de numérotation des baies dans l'édifice et de numérotation des panneaux de vitraux dans les baies. Ses travaux sont régulièrement édités.
La numérotation des vitraux va de 0 à 99 pour le niveau inférieur, commence par le chevet jusqu'à la façade de la nef. Le numéro 0 est donné à la baie située dans l'axe de l'abside ou de la chapelle d'axe. Les numéros impairs sont donnés aux baies situées côté gauche, au Nord. Les numéros pairs sont donnés aux baies côté droit, au Sud. Le niveau supérieur va de 100 à 199, suivant le même principe que pour le niveau inférieur. La baie 100 est la baie située dans l'axe du chœur. Le niveau suivant prend la série 200 à 299 suivant le même principe, et s'il existe un quatrième niveau il reçoit les numéros 300 à 399.
Les différents panneaux composant un vitrail sont eux-aussi numérotés selon une méthodologie précise allant de gauche à droite se poursuivant sur les registres supérieurs successifs. Dans certains cas spécifiques, la numérotation peut être adaptée à la fenêtre. Ces cas de figure regroupent notamment les baies à plusieurs ouvertures, chacune recevant une lettre de l'alphabet latin, adjointe en préfixe à la numérotation de leurs panneaux respectifs. Dans le cas de baies polylobées ou de roses, la numérotation se réalise à partir du centre et se poursuit de façon spiralée dans le sens de rotation horaire[3].
Le nombre de volumes à publier, sans la série « Études », est de 22, en 40 tomes. En juin 2024, sont publiés, en langue allemande, 30 tomes et 5 sont en préparation. Dans la série « Études », 3 volumes sont publiés[4].
Le nombre de volumes à publier est de 8. Cinq tomes, en langue allemande, sont publiés et 3 sont en préparation[5].
Le nombre de volumes à publier est de 9, sans les séries « Recensements » et « Études».
Avant même que ne soit formé le comité national du Corpus Vitrearum Belgique, un premier volume de recensement des vitraux belges est publié en 1961 dans la collection du Corpus Vitrearum Medii Aevi par l'historien de l'art Jean Helbig, à la demande de l'historien d'art Jacques Lavalleye. Ce n'est que quatre ans plus tard, en 1965, qu'est fondé par ce dernier le Corpus Vitrearum Belgique. Lors de la refonte institutionnelle du pays en 1996, qui prévoit notamment le transfert aux régions la responsabilité de leur patrimoine historique, il est décidé par le Corpus Vitrearum Belgique de créer des comités régionaux comptant au maximum sept membres chacun[6].
Le nombre prévu de volumes à publier est de 3. Le premier, en langue anglaise, est publié en 2014 :
Un deuxième est en préparation :
Le nombre de volumes à publier n'est pas défini. Huit volumes sont publiés, ainsi qu'un supplément au volume I. Deux volumes sont en préparation[7].
Le nombre de volumes à publier est de 14, sans les séries « Recensements » et « Études » :
Dans la série« Recensements » (checklist), quatre volumes sont publiés, ainsi que deux dans la série « Études » (Occasional Papers)[8].
Le comité français, qui compte une trentaine de membres, est constitué d'universitaires, de chercheurs du Centre national de la recherche scientifique, de conservateurs, de spécialistes du vitrail, et de restaurateurs vitraillistes. Le nombre de volumes à publier est indéfini.
Le recensement des vitraux débute par un premier volume paru en 1959 et consacré à Notre-Dame et la Sainte-Chapelle[9] ; de 1970 à 1986 ont suivi le répertoire des Vitraux du chœur de Saint-Ouen de Rouen, des Vitraux de Saint-Denis et des Vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. A partir des années 1970, Louis Grodecki décide d'accélérer le recensement des vitraux anciens en publiant le premier volume de la série « Recensement » sur les vitraux des régions parisienne, picarde, et nord-pas-de-calaisienne. La présentation des verrières recensées est restreinte aux informations essentielles (identification, dates, contenu, taille, bibliographie, etc.), ce qui permet d'accélérer le catalogage des vitraux anciens des différentes régions de France.
Le nombre de volumes à publier n'est pas défini. En juin 2024, sont publiés :
Le nombre de volumes à publier n'est pas défini. Trois volumes, en langue italienne, sont publiés et 4 sont en préparation[11].
Le nombre de volumes à publier n'est pas défini. En juin 2024, 4 volumes, en langue anglaise, sont publiés :
Deux volumes sont prévus dans la série « Checklist » (Recensements)
Le volume prévu est publié à Lisbonne en 1983. Il traite des vitraux du XVe et XVIe siècles conservés au Portugal, pour la plupart des œuvres situées au monastère de Batalha.
Le comité national est fondé à Saint-Pétersbourg en 1992 et devient le 14e membre de l'organisation. Deux inventaires et trois catalogues d'expositions ont été publiés.
Il est à noter que les vitraux de la Marienkirche de Francfort-sur-l'Oder, butin de la Seconde Guerre mondiale conservé au musée de l'Ermitage, ont fait l'objet d'une restauration puis d'une exposition, avant d'être rendus en 2002 à l'Allemagne.
Le nombre de volumes à publier, en langue allemande, est de 5, sans la série « Neuzeit » (Les temps modernes).
Le volume prévu par l'ancienne Tchécoslovaquie est publié, en langue allemande, en 1975 :
Le volume prévu est publié, en langue allemande, à Stockholm en 1964 :