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Évêque de l'Église épiscopale méthodiste africaine Président de l’université de Wilberforce |
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Naissance | Charleston (Caroline du Sud) |
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Décès |
(à 82 ans) Wilberforce (Ohio) |
Sépulture |
Laurel Cemetery (Johnsville, Maryland) |
Nom de naissance |
Daniel Alexander Payne |
Nationalité |
Américain |
Formation |
Licence de théologie |
Activité |
Evêque, président d'université, théologien, historien |
Période d'activité |
1829-1893 |
Père |
London Payne |
Mère |
Martha Payne |
Conjoint | Julia Ferris (1842-1843) Eliza J. Clark (1853-1893) |
Enfant |
Julia, John, Laura, Augusta et Peter |
A travaillé pour |
Université de Wilberforce |
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Slavery Brutalize Man, Recollections of Seventy Years, History of the African Methodist Episcopal Church |
Daniel Alexander Payne né le à Charleston dans l'État de la Caroline du Sud et mort le à Wilberforce dans l'État de l'Ohio, est un Américain évêque de l'Église épiscopale méthodiste africaine, premier président d'université afro-américain, essayiste et théologien. Il est une figure majeure des Afro-Américains de la seconde moitié du XIXe siècle.
Daniel Payne est le fils de London Payne, un esclave qui a acheté son affranchissement pour 1 000 $ et de Martha Payne une Amérindienne libre de la tribu des Catobas, il doit son prénom en mémoire de Daniel (prophète) personnage du livre de Daniel, qui fait partie de la Bible. Ses parents étaient membres de l'Église méthodiste et l'ont élevé dans les traditions méthodiste. Ses parents décèdent alors qu'il est âgé de dix ans. Orphelin, il est recueilli par sa tante Sarah Bordeaux et suit des cours à la Minors’ Moralist Society School de Charleston. Tout en suivant des études, il est successivement apprenti charpentier et apprenti tailleur. Épris de littérature, il apprend de façon autodidacte le grec, le latin, l'hébreu et la littérature anglaise classique. Il fonde sa propre école en 1829, où il donne des cours pour des Afro-Américains libres mais aussi à des esclaves. En 1834, à la suite de l'insurrection sanglante d'esclaves fomentée par Nat Turner, la Caroline du Sud promulgue une loi interdisant l'instruction des esclaves et les écoles dirigées par des Afro-Américains. Ne pouvant plus continuer son activité d'enseignant, sur les conseils d'un ami blanc, le pasteur luthérien John Bachman, il entre en 1835 au Lutheran Theological Seminary at Gettysburg (en) de Pennsylvanie. En 1839, il est ordonné pasteur à, devenant le second Afro-Américain à obtenir cet titre après Jehu Jones (en). Ne trouvant pas de paroisse luthérienne, il contacte l'Église épiscopale méthodiste africaine (AME) fondée par le pasteur méthodiste afro-américain Richard Allen, qui lui confie une paroisse en 1842 à Philadelphie puis à Baltimore. En 1856, il est élu évêque[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9].
En 1839, lors de son ordination dans le temple Frankean Synod (en) de New York, il tient un discours qui est passé à la postérité au titre de Slavery Brutalizes Man[10].
De 1842 à 1843, durant son pastorat à Philadelphie, il dirige la Vigilant Association of Philadelphia (en) qui donne des aides alimentaires et vestimentaires aux esclaves afro-américains et aide les fugitifs à passer au Canada[9],[11],[12],[13].
En 1863, l'AME, sur les conseils de Daniel Payne, rachète pour 10 000 $ l'université de Wilberforce à l'Église Méthodiste, qui devient ainsi la première université appartenant à des Afro-Américains et dirigée par eux. Daniel Payne est nommé président de l'université, devenant le premier Afro-Américain président d'université, poste qu'il occupe jusqu'en 1873. Daniel Payne crée en 1866, la faculté de théologie, première faculté de théologie gérée et animé par des Afro-Américains, qui deviendra en 1891 le Payne Theological Seminary (en). Payne, soucieux de faire de Wilberforce une institution universitaire crée les facultés lettres classiques et de sciences en 1867. Après 1873, Payne continue à enseigner au sein de l'université, et à conseiller les conseils d’administration jusqu'en 1893[1],[4],[14],[15].
En 1888, il publie son autobiographie qui dresse un tableau historique détaillé des personnes et événements importants du mouvement abolitionniste afro-américain d'avant la guerre de sécession, du développement de l'AME et des associations afro-américaines de militants à travers le pays pendant les années de l’ère dite de la reconstruction (1865-1877). Il continue son travail d'historien en publiant en 1891 son Histoire de l'Église épiscopale méthodiste africaine en deux volumes[1],[16],[9].
W.E.B. Du Bois compte Daniel Payne parmi les plus importants leaders afro-américains et considère que ses travaux littéraires et sermons font partie des bases de la tradition littéraire afro-américaine[9].
En 1842, il épouse Julia Ferris, qui meurt en couche en 1843[2].
En 1853, il épouse Eliza J. Clark[17].
Daniel Payne repose au cimetière du laurier (Laurel Cemetery) de Johnsville (Maryland) (en)[18].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.