Dans l'article que nous présentons aujourd'hui, nous allons plonger dans le monde fascinant de Dollar américain. Tout au long de l’histoire, Dollar américain a fait l’objet d’études, de débats et d’admiration, captant l’attention des artistes, des scientifiques, des philosophes et des curieux. Au fil des pages qui suivent, nous explorerons les différentes facettes de Dollar américain, de son impact sur la société à sa pertinence dans le domaine scientifique. De plus, nous analyserons son influence sur la culture populaire et comment elle a façonné nos perceptions et nos croyances au fil du temps. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage révélateur à travers l'histoire et le présent de Dollar américain.
Dollar américain Unité monétaire actuelle | |
Dollar des États-Unis. | |
Pays officiellement utilisateurs |
États-Unis utilisé aussi officiellement en : Équateur États fédérés de Micronésie Îles Marshall Palaos Panama (en billets seulement) Salvador Timor oriental Îles Turques-et-Caïques Îles Vierges britanniques Cambodge, (en billets seulement)[réf. nécessaire] Pays-Bas (seulement à Saba, Saint-Eustache et Bonaire) Somalie |
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Banque centrale | Réserve fédérale des États-Unis (sous contrôle gouvernemental du Secrétariat du Trésor) |
Appellation locale | Dollar |
Symbole local | $ |
Code ISO 4217 | USD
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Sous-unité | 1 dollar = 10 dimes (1 dime) = 100 cents (1 cent) = 1 000 milles (1 mill) |
Taux de change | 1 EUR = 1,10 USD () 1 USD = 0,93 EUR () 1 USD = 0,000 031 BTC () |
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Le dollar américain ou dollar des États-Unis ou dollar US (symbole monétaire : $ ; code ISO : USD pour United States dollar) est la monnaie nationale des États-Unis et de ses territoires d'outre-mer ou Commonwealth (comme Porto Rico) ; c'est aussi celle de l'Équateur, du Zimbabwe, des États fédérés de Micronésie, des Îles Marshall, des Palaos, du Panama, du Salvador, du Timor oriental, des Îles Turques-et-Caïques, des Îles Vierges britanniques et des Îles BES. Il est divisé en 100 cents.
Son code ISO 4217 est « USD », avec le nom « dollar des États-Unis ». Son symbole est « US$ » ou simplement « $ » (caractère Unicode U+0024). Cependant ce dernier symbole est utilisé localement pour désigner d'autres monnaies nationales (par exemple le dollar au Canada ou le peso au Mexique).
Le dollar des États-Unis est la monnaie la plus utilisée au monde pour les transactions et la première en quantité de monnaie en circulation.
En monnaie scripturale, le dollar est :
Enfin, certes pour des montants beaucoup moins importants, c'est une monnaie fiduciaire d'un usage très répandu dans le monde, et plus de la moitié de son encours en billets est en fait détenu hors de son pays d'origine.
La valeur externe du dollar est du ressort exclusif du gouvernement fédéral américain, et c'est le Secrétaire au Trésor qui en a la responsabilité. La banque centrale américaine, la Réserve fédérale des États-Unis, en particulier, ne jouit d'aucun mandat pour communiquer sur la valeur de la devise.
L'appellation « dollar » est une déformation du nom d'une monnaie d'argent européenne, le thaler. Cette pièce avait connu plusieurs variations à partir du Joachimsthaler créé en Bohême au XVe siècle. Le thaler a été utilisé aux XVIe et XVIIe siècles dans divers états allemands, jusqu'au thaler de Marie-Thérèse frappé du XVIIIe au XXe siècle. C'est finalement la pièce de huit réaux de l'empire espagnol, inspirée du Joachimsthaler et appelée par les Anglais spanish dollar, qui servira d'étalon pour établir le dollar américain.
Les Français appelleront ces pièces en argent, sensiblement de même titrage et poids, « piastre », terme qui est resté chez les francophones d'Amérique du Nord pour désigner le dollar.
Enfin, aux États-Unis comme dans d'autres pays ayant une monnaie de même nom, l'usage familier préfère souvent au terme « dollar » celui de buck, qui désigne un cervidé mâle (colloquialisme). Cet emploi, attesté dès 1856, vient peut-être d'une abréviation de buckskin, « balle de peaux de cerf », dont l'usage en tant qu'unité de valeur remonte au moins à 1748 : en un temps où le numéraire était rare, une balle de peaux pouvait faire office de monnaie dans le commerce colonial entre Amérindiens et Européens ; si cette pratique s'est progressivement éteinte à partir de l'introduction du dollar en 1792, le nom serait resté, passant au nouveau moyen d'échange. Une autre origine possible est un terme de poker.
Le premier billet à avoir été imprimé sur le sol américain date de 1690, par la colonie britannique du Massachusetts. Il était alors exprimé en livre sterling. De 1709 à 1755, les treize colonies imprimèrent différents types de billets, toujours en livres. Après le début de la guerre d'indépendance des États-Unis, à partir de 1776, sont fabriqués sous l'égide du Congrès continental des billets exprimés en dollars continentaux, le Continental dollar (Continental ou Continental currency dollar), imprimés de façon excessive jusqu'en 1782, et engendrant une quasi banqueroute puis la création de la Banque de l'Amérique du Nord.
Le dollar est finalement adopté par le Congrès de la Confédération le et devient la monnaie officielle des États-Unis en vertu du Mint Act en 1792. Le système décimal est alors choisi : 1 dollar = 10 dimes = 100 cents = 1000 mills.
La valeur faciale des premières pièces d'un dollar frappés en 1794 est indexée sur l'argent : 1 dollar équivaut à 26,96 g d'argent au titre de 892/1000e. Ce poids a été calqué sur la pièce espagnole de 8 reales, appelée aussi pièce de huit (peso de ocho) pesant 27,067 4 g d'argent au titre de 896/1000e qui était couramment utilisée dans les échanges internationaux au XVIIIe siècle et qui circulait sur le sol américain sous le nom de dollar espagnol (Spanish dollar).
En 1800, par comparaison, la pièce de 5 francs français pesait 25 g au titre de 900/1000, la pièce de 1 couronne britannique (5 shillings soit 1/4 de £) pesait 28,275 9 g au titre de 925/1000.
En 1861, les premiers billets verts apparaissent. La maxime « In God We Trust » (« Nous croyons en Dieu » ou « Nous avons confiance en Dieu ») apparaît pour la première fois en 1864 sur la pièce de 2 cents. Approuvée en 1955 par un acte du Congrès, elle est depuis 1957 systématiquement imprimée sur tous les billets américains.
En 1866-1877, un dollar or vaut 5 francs 17, alors que 100 cents argent valent 5 francs 31.
Les dernières pièces de 1 dollar en argent, dits peace dollar ayant véritablement circulé sont frappés en 1935 et pèsent 26,73 grammes au titre de 900/1000e. Les sous-multiples de 1/2 (half dollar) 25 cents (quarter) et 10 cents (dime) furent frappés jusqu'en 1964 au titre de 900/1000e.
Le système monétaire mondial dit du Gold Exchange Standard (étalon de change or) a été mis en place par les accords de Gênes en 1922 jusqu'en 1933 (Roosevelt décide de suspendre la convertibilité du dollar en or pour le dévaluer) puis par les accords de Bretton Woods en 1944 et donne une place prépondérante au dollar. Il repose sur deux piliers principaux :
Si le système fonctionne correctement dans les années 1950, l’accumulation dans les années 1960 des déficits américains encore accrus par les dépenses afférentes à la guerre du Viêt Nam entraînait tout au début de la décennie 1970 de très fortes pressions sur la monnaie américaine. Or sa fonction de monnaie de réserve mondiale gênait fort peu les États-Unis et ne les incitait pas à mieux contrôler leurs déficits.
C’est le que le président Richard Nixon décide l’inconvertibilité du dollar par rapport à l’or, à la suite des tensions permanentes sur cette monnaie. Cette décision est prise sans consulter les partenaires (autres pays occidentaux et Japon). Elle s'explique par le danger sérieux et croissant que les autres pays exigent la conversion en or de leurs excédents de dollars, puisque le dollar était convertible en or, tout au moins dans les échanges entre banques centrales.
Avec ce « diktat » américain le système de Bretton Woods est entré en agonie, puisque la valeur de chacune des monnaies y était déterminée par référence à un poids d'or. Les pressions sur le dollar ne pouvaient qu’empirer, ce qui se produisit. Malgré la dégradation de sa balance commerciale, le pays ne connaît aucune crise de sa balance des paiements du fait du statut du dollar comme monnaie de réserve internationale. Valéry Giscard d'Estaing qualifie cela de privilège exorbitant du dollar.
Plusieurs réunions eurent lieu pour s’accorder sur une dévaluation de la devise américaine et tenter un replâtrage du système. Elles débouchèrent sur les « accords de Washington », dits aussi « accords du Smithsonian Institution », conclus le par les ministres des finances et banquiers centraux du « Groupe des Dix » qui établirent des parités centrales et des marges de fluctuation de 2,25 %.
C'est de cette époque que date la formule attribuée au secrétaire américain au Trésor, John Connally : « The dollar is our currency and your problem » (« Le dollar est notre monnaie et votre problème »).
Le , la faiblesse de la monnaie américaine conduisit à un réajustement des parités, le dollar étant dévalué de 10 %, mais cela se révéla immédiatement insuffisant.
Le , le « Groupe des Dix » décida l’abandon de la fixité des taux de change des diverses monnaies par rapport à l’étalon dollar, ce qui permit aux banques centrales des autres pays de cesser d’acheter du dollar pour maintenir sa parité, selon les règles du jeu du système en vigueur. Un nouveau système monétaire international dit de « changes flottants » a donc vu le jour. Il est toujours en vigueur.
Les accords de la Jamaïque entérinèrent formellement cette situation le .
De 1973 à 1979, le dollar continue sur sa lancée et se déprécie régulièrement et considérablement par rapport au Deutsche Mark, perdant près de 50 % de sa valeur (cf graphique ci-contre à gauche).
La violente remontée des taux d'intérêt décidée à la fin de 1979 par le nouveau gouverneur de la banque centrale américaine, Paul Volcker, pour combattre — avec succès — l'inflation, inverse la tendance. Le remède est sévère : pour une inflation de l'ordre de 9 % en taux annuel en 1980, les taux d'intérêt à court terme montent jusqu'à 19 %. Les taux d'intérêt réels atteignent des sommets sans précédent et, au prix d'une sévère récession, l'inflation disparaît : en 1983, elle n'est plus qu'à 3,2 % (Cf. graphique ci-contre à droite).
Ces taux d'intérêt réels provoquent un afflux de capitaux aux États-Unis, et le dollar s'apprécie pendant cinq ans, jusqu'à revenir, en , à son niveau d'avant 1973, ce qui est manifestement exagéré.
À l'hôtel Plaza de New York, le , les pays dits du G5 (c'est-à-dire ceux du G7 moins le Canada et l'Italie) s'entendent publiquement pour intervenir sur le marché des changes et organiser un repli du dollar. 10 milliards de US$ sont ainsi dépensés, avec un effet immédiat et spectaculaire. En à peine quinze mois, le dollar efface tous ses gains par rapport au Deutsche Mark et, fin 1986, il se retrouve à son plus bas niveau historique, celui de 1979.
Désireux d'arrêter la machine infernale qu'ils ont mise en route, les pays du G5, rejoints par le Canada, signent à Paris le les accords du Louvre, destinés à enrayer la baisse du dollar. Seulement, cette fois-ci, cela ne marche pas et, après une pause dans le courant de l'année 1987, le dollar va continuer pendant dix ans, tendanciellement, à se déprécier.
De façon fort visible et assez rapide, les déséquilibres nés de la cacophonie des accords du Plaza et du Louvre conduisent à une forte hausse des taux d'intérêt à long terme et au krach conjoint le 19 octobre 1987 des marchés obligataires et des marchés d'actions.
À plus long terme, les conséquences les plus importantes des accords du Plaza ont lieu sur l'économie japonaise : très dépendante des exportations, celle-ci est immédiatement et particulièrement sensible à la baisse du dollar et, pour lutter contre une récession qu'elle juge inévitable, la Banque du Japon baisse 5 fois son taux d'escompte entre et , le ramenant de 5,0 à 2,5 %.
Mais l'économie japonaise est également sensible aux modalités de la baisse du dollar : le pays a accumulé une épargne extérieure importante, principalement en dollars, justement, et son rapatriement, tout au long de 1986, alors que les taux d'intérêt domestiques baissent, entraîne une augmentation importante du prix des autres placements disponibles : actions et immobilier. La bulle financière japonaise de la fin des années 1980 est en train de naître.
Depuis l'épisode malheureux et surtout mal maîtrisé de 1986-1987, le G7 est devenu prudent et une intervention concertée sur le marché des changes n'est plus concevable que pour assurer la « stabilité du marché », selon la formule consacrée, et non pour tenter d'inverser une tendance.
En raison de la crise des subprimes, du double déficit des États-Unis, ainsi que de la baisse des taux de la FED, le dollar a baissé au point où 1 euro vaut 1,45 dollar américain, le .
En raison de la persistance des troubles conjoncturels cités précédemment, le dollar atteint son plus bas taux historique face à l'euro le 1 € = 1,603 8 $. Depuis cette date, le dollar remonte et le taux de change euro/dollar se stabilise autour de 1 € = 1,45 $ vers la fin de l'année (cf graphique ci-contre).
La dégradation de la notation de la dette publique grecque entraîne la baisse de l'euro face au dollar. À la mi-février le taux de change euro/dollar s'établit à 1 € = 1,36 $ pour descendre à 1,191 7 le .
Selon la journaliste Myret Zaki, le dollar a perdu 97 % de sa valeur depuis 1913. Comparé à l'or, le dollar perd 98 % de sa valeur entre 1971 et 2010. L'once d'or est passé en 40 ans de 35 à 1 250 dollars.
Du au , des billets de 100 000 $ ont été émis. Ils furent utilisés par les banques de la réserve fédérale pour les transactions entre elles. Les billets de 500, 1 000, 5 000 et 10 000 dollars n'ont pas été imprimés depuis 1946.
Le dollar américain, symbole du capitalisme, de la domination de l'argent et de ceux qui le possèdent, a été représenté des centaines de fois dans l'art et est présent sous cette forme dans de nombreux musées. Cette peinture de la monnaie a débuté après la guerre de Sécession comme en témoigne le tableau Five Dollar Bill (vers 1885) de Victor Dubreuil (The Phillips Collection, Washington (district de Columbia)), alors que les peintres s'intéressent à toutes les choses charriées par la croissance économique fulgurante de leur pays.
Le dollar américain a été utilisé comme symbole de richesse, notamment par Salvador Dalí (qu'André Breton surnommait par ailleurs de façon anagrammatique Avida Dollars) dans L'Apothéose du dollar.