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Naissance |
Winnipeg, Manitoba |
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Décès |
(à 87 ans) Victoria, Colombie-Britannique |
Activité principale | |
Distinctions |
Officière de l'Ordre du Canada Membre de la Société royale du Canada |
Langue d’écriture | Anglais |
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Genres |
Dorothy Livesay ( à Winnipeg - ) est une poétesse canadienne, aussi connue comme journaliste, nouvelliste et critique littéraire.
Elle remporte deux fois le Prix du Gouverneur général de poésie de langue anglaise dans les années 1940. Elle est une figure importante de la littérature canadienne, notamment dans les années 1970 et 1980.
Dorothy Livesay naît le à Winnipeg, au Manitoba[1]. Sa mère, Florence Randal Livesay est poétesse et journaliste. Son père, J.F.B. Livesay est le directeur général de La Presse canadienne. La famille s'installe à Toronto, en Ontario, en 1920. Elle est diplômée du Trinity College et de l'Université de Toronto, puis étudie à l'Université de Colombie-Britannique et à la Sorbonne à Paris[2].
En 1931, à Paris, Livesay devient une militante communiste. Elle rejoint le Parti communiste du Canada en 1933, et s'investit dans plusieurs associations proches : la Canadian Labour Defence League, la Canadian League Against War and Fascism, les Amis de l'Union soviétique ou encore la Ligue d'unité ouvrière[3]. Livesay déménage à Vancouver en 1935, et épouse Duncan Macnair, un autre militant, en 1937[4]. Ils ont eu deux enfants, Peter (en) et Marcia.
Au début des années 1940, Livesay propose à Anne Marriott (en), Floris McLaren et Doris Ferne de lancer une nouvelle revue de poésie, ouverte au-delà du cercle un peu fermé de Montréal. Alan Crawley accepte de publier le magazine. Le premier numéro de Contemporary Verse paraît en septembre 1941[5].
Après le décès de Macnair en 1959, Livesay travaille pour l'UNESCO, à Paris, puis en Rhodésie du Nord (aujourd'hui la Zambie) de 1960 à 1963.
De 1951 et 1984, elle est professeure dans plusieurs universités canadiennes, dont l'Université de Colombie-Britannique (1951-1953 puis 1966-1968), celle du Nouveau-Brunswick (1966-1968), de l'Alberta (1968-1971), du Victoria (1972-1974), du Manitoba (1974-1976), l'Université Simon Fraser (1980-1982) et l'Université de Toronto (1983-1984)[6].
En 1975 Livesay fonde la revue Contemporary Verse 2 (CVII).
Elle meurt à Victoria, en Colombie-Britannique le , à 87 ans[1].
Livesay publie son premier recueil de poésie, Green Pitcher, en 1928, alors qu'elle n'a que dix-neuf ans. Elle publie peu après sa première nouvelle, Heat, dans Canadian Mercury, en janvier 1929. Son second recueil de poèmes, Signpost (1932), montre une « sophistication croissante de ses talents d'imagiste »[7].
Livesay remporte le Prix du Gouverneur général de poésie à deux reprises : en 1944 pour Day and Night, et en 1947 pour Poems for People[8]. La Société royale du Canada l'accueille en tant que membre et lui décerne la médaille Lorne Pierce en 1947. Elle reçoit également la Médaille du jubilé de la reine Élisabeth II en 1977.
En 1983, elle est faite Docteur de l'Université Athabasca. En 1987, elle devient officier de l'Ordre du Canada[8], et reçoit l'Ordre de la Colombie-Britannique en 1992.
Le prix de poésie des BC Book Prizes (en), créé en 1986, est renommé en son honneur en 1989. Il récompense l'auteur des meilleurs travaux de poésie de l'année en Colombie-Britannique.