Dans cet article, nous explorerons le sujet de Drawu Rinchen Tsering sous différentes perspectives afin de comprendre son impact dans divers contextes et sa pertinence aujourd'hui. Tout au long de l'histoire, Drawu Rinchen Tsering a joué un rôle crucial dans la vie des gens, influençant leurs décisions, leurs croyances et leurs actions. Grâce à une analyse complète, nous examinerons les implications de Drawu Rinchen Tsering dans la société, la politique, la science, la culture et d'autres domaines pertinents. Cet article vise à offrir une vue complète de Drawu Rinchen Tsering, en fournissant des informations précieuses et des réflexions approfondies qui invitent à la réflexion et au débat.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité |
Drawu Rinchen Tsering aussi appelé Drawupon Rinchen Tsering, Dra'u Pon Rinchen Tsering ou encore Ringchen Tsering (tibétain : གྲྭའུ་ཪིན་ཆེན་ཚེ་རིང, Wylie : grwa'u rin chen tshe ring ; 1930 - ) est un chef de Jyekundo, résistant et député tibétain.
Né en 1930, Rinchen Tsering est le fils de Dra'u Pon Jigmé Kunga Namgyal (1907-1952) et de sa femme (1915-), descendant d'une famille dirigeante de Jyekundo[1]
Durant l'hiver 1949 ou le printemps 1950, Drawu Rinchen Tsering est l'un des quatre chefs qui accompagne de roi de Nangchen en mission pour Xining pour amener un millier de chevaux comme impôt au gouvernement de Ma Bufang. En chemin, ils croisent des soldats chinois expliquant qu'ils fuient la région car le parti communiste chinois a pris le pouvoir. Selon Rinchen Tsering, les chefs de la mission décident de poursuivre leur chemin et de donner les chevaux aux nouveaux dirigeants, pensant qu'ils étaient comparables aux précédents[2].
Drawu Rinchen Tsering obtient une autonomie importante du roi de Nangchen, Tashi Tsewang Tobgyal. Son territoire comporte 18 territoires tribaux[3]
Il témoigne des atrocités qui se déroulèrent dans le Kham où des Tibétains se soulevèrent contre les Chinois dans les années 1950[4].
En 1958, Drawu Rinchen Tsering est un des membres fondateurs du Chushi Gangdruk[5] dont il est président dans le Kham[6].
Après une visite à Lhassa, il tente de rentrer à Jyekundo, mais apprenant la chute de Ranyak, il rebrousse chemin, rejoint par chance par son épouse et sa famille qui fuient la région[7].
Il se dirige ensuite vers le Lhokha[8], en direction de l'Inde.
Il est l'un des dirigeants du Chushi Gangdruk à rencontrer le 14e dalaï-lama à Mussoorie après qu'il s'enfuit du Tibet pour l'Inde à la suite du soulèvement tibétain de 1959[9].
Drawu Rinchen Tsering a été élu député représentant le Kham de 3 Assemblées du parlement tibétain en exil consécutives, depuis la première jusqu'à la troisième (1960-1964, 1964-1966 et 1966-1969). Il a de nouveau été élu représentant le Kham pour la sixième Assemblée tibétaine (1976-1979)[10].
En 1985, il a visité le Tibet en tant que membre de la 4e mission d'enquête au Tibet[11].
Le , il rend visite avec son épouse, son fils aîné et sa fille à Dezhung Rinpoché à Bodnath, qui les reçoit quelques jours avant sa mort. Dezhung Rinpoché avec qui il peut s'entretenir lui rappelle les liens familiaux qu'il a avec les Dra'u Pon[12],[13].
Le , à New York, il participe à la commémoration du cinquantenaire du Chushi Gangdruk dont il reçoit à cette occasion un prix[5].
Le , il visite le parlement tibétain en exil à Dharamsala et est accueilli par le porte-parole de l'assemblée, Acharya Yeshi Phuntsok[10].
Il réside à New Delhi en Inde[14].
Il meurt le à l'âge de 93 ans[15].