Dans le monde d'aujourd'hui, Edvard Grieg a acquis une grande importance dans diverses sphères de la société. Que ce soit en raison de son impact sur la culture pop, de son influence sur la politique, de sa pertinence dans l'histoire ou de son importance dans le développement technologique, Edvard Grieg est devenu un sujet d'intérêt général. Dans cet article, nous explorerons la signification et la pertinence de Edvard Grieg, ainsi que son impact sur différents aspects de la vie moderne. De son origine à son influence sur le présent, nous analyserons comment Edvard Grieg a façonné notre perception et notre manière d'interagir avec le monde qui nous entoure.
Nom de naissance | Edvard Hagerup Grieg |
---|---|
Naissance |
Bergen, Suède-Norvège |
Décès |
(à 64 ans) Bergen, Norvège |
Activité principale | Compositeur et pianiste |
Style | Romantique |
Formation | Conservatoire de Leipzig |
Maîtres | Carl Reinecke, Ernst Ferdinand Wenzel, Ignaz Moscheles |
Ascendants | Alexander Grieg et Gesine Judithe Hagerup |
Conjoint | Nina Hagerup Grieg |
Descendants | Alexandra Grieg ; Nina Grieg (nièce), épouse de Johan Halvorsen |
Œuvres principales
Edvard Grieg (/ˈɛdʋɑʁd ˈhɑːgəʁʉp ˈgʁɪg/), né le à Bergen et mort le dans la même ville, est un compositeur et pianiste norvégien de la période romantique. Sa découverte en 1863 du folklore norvégien et de ses danses paysannes fera de lui un militant inépuisable d'un art musical national, pour toute sa vie. Grand harmoniste (auquel ne seront pas indifférents Claude Debussy, Maurice Ravel et Olivier Messiaen), maître de la petite forme (pièces pour piano), il composa ses œuvres les plus célèbres dans le domaine orchestral comme le Concerto pour piano en la mineur et Peer Gynt, musique de scène composée pour le drame d'Henrik Ibsen.
Fils d'Alexander Grieg, négociant norvégien et vice-consul honoraire britannique à Bergen (dont la famille, au nom orthographié originellement Greig, est d'ascendance écossaise), et de Gesine Judithe Grieg (née Hagerup). Il est élevé dans une famille de musiciens ; sa mère, pianiste, son premier professeur de piano lui donne ses premières leçons quand il a cinq ans et l'initie aux classiques et aux romantiques, Carl Maria von Weber, Frédéric Chopin et Felix Mendelssohn principalement. Il commence à composer vers l'âge de neuf ans.
Durant l'été 1858 Grieg rencontre le légendaire violoniste norvégien Ole Bull, qui est un ami de la famille et aussi le beau-frère de sa mère. Bull remarque les bonnes dispositions pour la musique du jeune homme de quinze ans, et persuade ses parents de l'envoyer au conservatoire de Leipzig pour développer ses talents. Ole Bull secoue l'adolescent et lui dit : « Tu vas à Leipzig pour devenir un artiste ! ». À partir de l'automne 1858 Grieg suit donc l'enseignement des plus grands maîtres au conservatoire, tels Carl Reinecke, Ernst Ferdinand Wenzel et Ignaz Moscheles, son ami de longue date. Il y entend beaucoup de grandes œuvres, comme le concerto pour piano de Schumann, interprété par Clara Schumann.
Ses années de conservatoire ne lui laissent pas de très bons souvenirs car il y trouve l'enseignement dépourvu d'intérêt. En outre, il est atteint de pleurésie et souffre toute sa vie de troubles respiratoires. Malgré cela, quatre ans plus tard, il quitte l'institution avec de solides connaissances d'instrumentiste et de compositeur. Il donne son premier concert en 1862 dans sa ville natale de Bergen.
En 1863 Grieg part pour Copenhague, où il reste trois années. Les préceptes du conservatoire de Leipzig lui semblent encombrants et c’est à Copenhague qu’il développe sa vraie nature. Il y rencontre les compositeurs danois Johann Peter Emilius Hartmann et Niels Gade, ainsi que le compositeur de l'hymne national norvégien (Ja, vi elsker dette landet), Rikard Nordraak, qui devient pour Grieg un ami proche et une grande source d'inspiration. « Il me tomba des écailles des yeux », écrivit-il plus tard, « C'est par Nordraak que j'appris à connaître les chants populaires du Nord et même ma propre nature. Nous nous conjurâmes contre le scandinavisme efféminé de Gade, mâtiné de Mendelssohn, et nous nous engageâmes avec enthousiasme dans la voie nouvelle sur laquelle marche à présent l'école du Nord … ». Il lui donne en effet le goût de la musique traditionnelle norvégienne, étant lui-même passionné par l'histoire, les légendes et les mélodies folkloriques de son pays. Nordraak meurt peu de temps après, Grieg compose alors une marche funèbre en son honneur.
Durant son séjour au Danemark Grieg se fiance avec la cantatrice Nina Hagerup, qui n'est autre que sa cousine. Il l'épouse en 1867. L'année suivante ils donnent naissance à leur unique fille, Alexandra. Durant l'été 1869, l'enfant tombe malade et meurt à l'âge de dix-huit mois. Après la mort de sa fille il n'aura pas d'autre enfant. Il rencontre divers compositeurs, notamment Franz Liszt, Richard Wagner, Piotr Ilitch Tchaïkovski et Johannes Brahms.
Il s'installe à Christiana (Oslo), où il fonde l'Académie norvégienne de musique en 1867. Dès lors, Grieg n'a de cesse de connaître les innombrables mélodies authentiques que l'organiste Ludvig Mathias Lindeman (en) avait patiemment collectées et soigneusement publiées de 1853 à 1867 sous le titre Aeldre og nyere norske Fjeldmelodier. Dans le même temps il s'applique à retrouver les rythmes enjoués de ces ganger, halling et autres springar dansés par les paysans au son de cette curieuse et primitive viole d'amour appelée « hardangfidle ». Aussi n'est-il pas surprenant que les premières œuvres vocales et pianistiques de Grieg portent la marque indélébile de ces découvertes.
Tout en assurant la direction de l'Orchestre philharmonique d'Oslo, dont son ami, le compositeur norvégien Johan Svendsen, va devenir un éminent chef, Grieg compose abondamment : après les Humoresques et les premières Pièces lyriques éditées en 1867, suivent le fameux concerto pour piano et orchestre en la mineur (créé au Théâtre du Casino de Copenhague), les Mélodies norvégiennes et les Scènes de la Vie populaire.
Pendant l'hiver 1869-1870 Grieg séjourne à Rome auprès de Franz Liszt qui l'encourage dans la voie qu'il s'est tracée et donne à sa technique du piano une dimension nouvelle. En 1870 il commence une collaboration avec Bjørnstjerne Bjørnson qui rédige plusieurs livrets. Dès 1872 il peut se consacrer définitivement à la composition : en lui servant une solide rente viagère, l'État norvégien le dégage de toute obligation, l'honore et fait implicitement de lui un ambassadeur artistique.
De sa collaboration avec Henrik Ibsen naît la musique de scène de Peer Gynt en 1876, qui connaît un extraordinaire succès, qu'il ne parvient pas à renouveler lors d'une tentative similaire avec le Sigurd Jorsalfar de Bjørnstjerne Bjørnson. Grieg abandonne alors tout espoir de réaliser cet opéra national dont il rêvait.
De 1876 à 1885 il traverse une période de crise. Il préfère alors se pencher sur le folklore, et pour se tenir plus près de sa région d'origine il se fixe en 1885 à Hop, au sud de Bergen, où il fait construire sa villa baptisée Troldhaugen. Il y écrit une célèbre suite pour cordes destinée à la célébration du bicentenaire de la naissance du poète Ludwig Holberg.
Paris l'accueille entre 1889 et 1890, en 1894 puis en 1903. Son concerto pour piano, que joue Raoul Pugno, et les suites de Peer Gynt qu'il dirige lui-même obtiennent un très bon accueil. Partout où il passe, en Angleterre, en Italie, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Pologne ou en Allemagne, ses tournées sont triomphales.
Miné par une tuberculose pulmonaire, Grieg meurt le , couvert d'honneurs et salué comme l'un des grands bienfaiteurs de cette Norvège désormais libre.
Son génie mélodique, la qualité de son écriture pianistique, l'audace de ses harmonies, qui parfois annoncent Claude Debussy, et enfin son inspiration nationale font de Grieg une sorte de Frédéric Chopin scandinave.
Edvard Grieg laisse un catalogue d'environ 80 partitions.
Soixante-six pièces lyriques opp. 12, 38, 43, 47, 54, 57, 62, 65, 68 et 71 (1867-1901)
Sont nommés en son honneur :