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Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Marie Jérémie Emmanuel Barbier |
Nationalité | |
Activités | |
Famille |
Famille Barbier (d) |
Parentèle |
François-Aimé Barbier (d) (grand-père) Hubert Barbier (petit-neveu) |
Ordre religieux |
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L'abbé Emmanuel Barbier, né le et mort le , est un prêtre catholique français auteur de nombreux ouvrages de doctrine et figure de l'antilibéralisme catholique.
Fils de Dauphin Barbier, conseiller à la cour d'appel de Poitiers[1], et de Marie-Mathilde Crepart[2], il rentre à la Compagnie de Jésus en 1869 au sein de laquelle il est ordonné prêtre en 1882 et exerce la charge de directeur de collège : d'abord à Paris puis à Poitiers. À la suite de l'interdiction de la Compagnie de Jésus en 1901, il demande à quitter cette dernière et devient prêtre du diocèse de Poitiers en 1905, après avoir exercé, entre 1902 et 1904, la charge d'aumônier de l’Association Catholique de la Jeunesse française. Il réside alors à Paris dans un appartement mis à sa disposition par Paul de Cassagnac et commence son activité de polémiste[3].
Il fut une des grandes figures de la lutte contre le modernisme par sa dénonciation du Sillon de Marc Sangnier puis à travers la revue Critique du libéralisme religieux, politique, social qu'il fonda en 1908[4] et dirigea jusqu'en 1914. Il dénonça des infiltrations maçonniques dans la hiérarchie de l'Église catholique dans son livre éponyme.
Émile Poulat le désigne comme "la personnalité la plus marquante de l'intégrisme en France"[5].
Incardiné au diocèse de Paris en 1923, il y meurt en 1925 mais sera enterré dans la tombe de sa famille à Poitiers[3].