Encensoir

Encensoir à usage liturgique.

Un encensoir est un vase brûle-parfum généralement en métal ou en porcelaine. Dans la liturgie catholique latine et orientale ainsi que dans la liturgie orthodoxe, il est prévu pour un usage mobile et est généralement suspendu à trois chaînettes qui permettent de le balancer.

Utilisation liturgique

L'encens qui se consume sur des charbons ardents provient de résines végétales odoriférantes qui symbolisent la prière, la purification et la montée aux cieux, en référence au Psaume 140 : « Que ma prière devant toi s'élève comme un encens. » L'encens a aussi une valeur médicinale, et il fait partie des offrandes des mages lors de la Nativité, avec l'or et la myrrhe.

L'encensoir, désigné sous les noms latins de thuribulum ou thymiamaterium, adopte deux formes principales : sphérique (deux capsules emboîtées), et cassolette (petit vase, le plus souvent en métal précieux, de forme variée, ayant un couvercle ajouré rendu mobile par l’usage d’une autre chaînette coulissante).

Catholicisme

L'art roman est caractérisé par de riches encensoirs (décorés par burinage, ciselure, émaillage et dorure, ornés de frise godronnée, d'oves, etc.). La tradition de brûler de l'encens se développe à cette époque.

L'un des encensoirs les plus remarquables est le botafumeiro, de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le balancement de cet encensoir monumental (54 kg) fait toute la longueur du transept de l'église.

Le servant de messe qui porte l'encensoir est appelé thuriféraire. Il est parfois accompagné d'un autre servant qui porte la navette, réserve d'encens pour alimenter l'encensoir durant la messe.

L'encensoir est utilisé à différents moments durant la célébration eucharistique :

Orthodoxie

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Notes et références

  1. Viviane Minne-Sève, Hervé Kergall, La France romane et gothique, Éditions de La Martinière, 2000, p. 41

Voir aussi