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Nom de naissance | Erich Zeisl |
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Naissance |
Vienne, Autriche-Hongrie Nationalité ![]() ![]() |
Décès |
(à 53 ans) Los Angeles Californie, États-Unis |
Activité principale | Compositeur |
Style | Musique classique |
Activités annexes |
Compositeur de musiques de films Pédagogue |
Lieux d'activité | Vienne, Los Angeles ... |
Années d'activité | 1924-1959 |
Éditeurs | Universal Edition, Doblinger... |
Maîtres | Joseph Marx |
Élèves | Jerry Goldsmith |
Œuvres principales
Eric Zeisl est un compositeur et pédagogue d'origine autrichienne (naturalisé américain en 1945), né Erich Zeisl le à Vienne (alors en Autriche-Hongrie), mort d'une crise cardiaque le à Los Angeles, aux États-Unis.
Eric Zeisl se forme notamment auprès de Joseph Marx à l'Académie d'État de Vienne, où il entre à 14 ans, en 1919. De confession juive, il rencontre à partir de 1933, avec l'avènement du nazisme, de sérieuses difficultés pour faire publier ou jouer sa musique : en Allemagne (incontournable pour un musicien autrichien), il est désormais banni, étant catalogué « musicien dégénéré » par le régime d'Adolf Hitler. Autour de 1935, sa musique est néanmoins partiellement publiée par les éditeurs viennois Universal et Doblinger et diffusée régulièrement sur Radio Vienne (en). En 1938, il se voit offrir un poste d'enseignant au Conservatoire de Vienne, mais après l'Anschluss, les menaces d'arrestation par la Gestapo se précisant, il quitte l'Autriche avec son épouse et se rend d'abord à Paris, où il se lie d'amitié avec son confrère Darius Milhaud, avant d'émigrer en 1939 aux États-Unis et de s'installer définitivement en Californie. Là, il est sollicité par Hollywood (tout comme son compatriote Erich Wolfgang Korngold) pour écrire des musiques de films, ce qu'il fait régulièrement de 1942 à 1946, mais son travail n'étant pas reconnu par les studios (le plus souvent, il ne sera pas crédité aux génériques des films, une vingtaine au total, auxquels il collaborera), il préfère se consacrer à la musique "classique", revenant toutefois vers le cinéma en 1955 et 1959. Il sera compositeur en résidence dans les établissements californiens Brandeis-Bardin Institute (en) (auquel il dédiera une sonate pour violon et piano) et Huntington Hartford Foundation. Également, il enseigne au Los Angeles City College, où il aura notamment comme élève Jerry Goldsmith. C'est en quittant l'un de ses cours, en 1959 qu'il est victime d'une crise cardiaque qui lui sera fatale.
Son œuvre, restée tonale (malgré le voisinage d'Arnold Schönberg — chantre de l'atonalité — ou d'Igor Stravinsky, comme lui exilés californiens), comprend des pièces pour piano, de nombreuses mélodies (lieder en allemand, songs en anglais), de la musique de chambre, un concerto pour piano et un autre (en forme de concerto grosso) pour violoncelle — écrit à l'intention de Gregor Piatigorsky —, diverses partitions pour orchestre, quatre opéras (le dernier, Hiob, laissé inachevé en 1939), ainsi que des compositions chorales, dont deux requiems — le second, Requiem ebraico, de 1945, est dédié à la mémoire de son père, Siegmund Zeisl, mort dans un camp de concentration en 1944 avec une partie de sa famille.