Dans cet article, nous explorerons en détail la vie et l'œuvre de Eudore d'Alexandrie, un personnage qui a laissé une marque indélébile dans l'histoire. De ses premières années de vie à ses réalisations les plus marquantes, nous approfondirons son parcours pour comprendre son impact dans divers domaines. A travers des entretiens, des analyses et des témoignages, nous découvrirons les aspects les plus pertinents de Eudore d'Alexandrie et comment son héritage continue d'être d'actualité aujourd'hui. De plus, nous examinerons l'influence de Eudore d'Alexandrie sur la société contemporaine et sa pertinence pour les générations futures.
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Eudore d'Alexandrie est un philosophe qui fonda l'école néopythagoricienne d'Alexandrie vers 40 av. J.-C., pendant que Nigidius Figulus fondait aussi le néopythagorisme, mais à Rome et un peu plus tôt, vers 60 av. J.-C. On peut, aussi bien, le classer dans l'école médio-platonicienne.
On a perdu ses œuvres, mais les fragments (chez Stobée, Plutarque de Chéronée) montrent qu'il a écrit sur l'astronomie et la logique ; il a commenté le Timée de Platon, il a attaqué les Catégories d'Aristote.
Selon Matthias Baltes[1] le Pseudo-Timée, auteur d'un traité néo-pythagoricien Sur le monde, appartient au cercle d'Eudore.
Eudore trouve la fin morale dans la formule à la fois pythagoricienne et platonicienne : « Suis Dieu ». Pythagore demande de ressembler à Dieu[2] ; Platon demande de « se rendre, dans la mesure du possible, semblable à la divinité » (Théétète, 176 b). Il rompt avec le platonisme de la Moyenne Académie, sceptique. L'originalité doctrinale d'Eudore d'Alexandrie consiste à placer l'Un, suprême, seul véritable principe (arkhê), au-dessus de deux « principes » en dualité, la Monade (ou second Un) et la Dyade (l'Illimité, la matière, les Éléments). Cette idée est rapportée par Simplicios de Cilicie dans son Commentaire de la 'Physique' d'Aristote, 181. Ainsi, Eudore d'Alexandrie est le premier penseur à proposer un monisme transcendant qui annonce Plotin. P. T. Keyser écrit en 1998 que la lettre II du pseudo-Platon, apocryphe, relèverait de la philosophie d'Eudore, dans ce passage :
« Sur la nature du premier, c'est par énigmes qu'il me faut donc t'en parler... Autour du roi de toutes choses se trouvent toutes choses ; c'est en vue de lui que tout existe et c'est lui qui est la cause d'absolument tout ce qui est beau. Autour du second se trouvent les choses de second rang , et autour du troisième , les choses de troisième rang »
— Platon, Lettres, lettre n° II, 312, trad. Luc Brisson, Garnier-Flammarion, 1994, p. 83.
Il est possible que Sénèque résume la morale d'Eudore dans ses Lettres à Lucilius, no 89, 14 sq.