Dans cet article, nous allons explorer en profondeur le sujet de Expérience de Philadelphie, qui a retenu l'attention des experts et des amateurs ces dernières années. Expérience de Philadelphie est un sujet d'une grande importance aujourd'hui et son impact s'étend à de multiples domaines de la vie quotidienne. Tout au long de cet article, nous analyserons différents aspects et perspectives liés à Expérience de Philadelphie, dans le but de donner une vision globale et complète sur ce sujet. De son origine à ses implications futures, nous plongerons dans une analyse détaillée qui mettra en lumière Expérience de Philadelphie et son influence dans divers domaines de la société.
L'expérience de Philadelphie (en anglais Philadelphia Experiment, parfois désignée sous le nom de Project Rainbow) est une prétendue expérience militaire américaine qui aurait eu lieu dans les chantiers navals de Philadelphie aux alentours du [1].
Elle aurait prétendument consisté à rendre invisible, pendant un bref moment, le destroyer américain USS Eldridge (DE-173). Cette légende est reprise en tant que théorie du complot[2] et par des auteurs spécialistes du paranormal, dont Morris K. Jessup et Charles Berlitz. En fait, si des expériences sont effectivement menées à cette époque, il s'agit de rendre les bâtiments « invisibles », ou plutôt indétectables, par les nouvelles mines et torpilles magnétiques.
Selon un prétendu survivant de l'expérience, le destroyer d'escorte Eldridge aurait été rendu invisible et téléporté aller-retour entre Philadelphie et Norfolk (Virginie). L'expérience se serait mal déroulée : certains membres d'équipage seraient devenus fous, invisibles ou auraient partiellement fusionné avec le bateau lors de la dématérialisation de ce dernier[3]. Ces conséquences auraient convaincu la marine d'abandonner le projet[4].
Morris Ketchum Jessup commença à s'intéresser à l'expérience lorsqu'en 1955, à la suite de la publication de son livre The Case for UFO's, il reçut une lettre d'un certain Carlos Miguel Allende (en réalité un dénommé Carl Allen (en))[5]. Celui-ci prétendait avoir été à bord d'un navire d'observation, le SS Andrew Furuseth (en), d'où il avait assisté à la disparition d'un autre destroyer (probablement l'USS Eldridge). Il ne fait nulle mention d'une téléportation, mais affirme que le navire était effectivement hors de vue, alors qu'il se trouvait dans un « sphéroïde aplati ». Toujours d'après Allende, la moitié des membres de l'équipage du navire rendu invisible seraient devenus fous, les autres étant assignés à résidence.
En mars 1999, des marins de l'Eldridge ont déclaré à un journaliste du Philadelphia Inquirer qu'ils « trouvaient toute l'histoire plutôt cocasse parce que l'Eldridge n'était jamais allé à Philadelphie[4],[3] ».
Alfred Bielek, qui se disait être un des survivants de l'expérience de Philadelphie, a été démasqué comme mystificateur en 2003[6].
En fait, la Marine américaine faisait à cette époque des essais de démagnétisation consistant à entourer des navires de câbles parcourus par un courant électrique pour les rendre invisibles aux armes à détection magnétiques telles que mines et torpilles, et non aux regards humains[7].
« Ils ont envoyé l'équipage à terre et ont entouré le bâtiment de gros câbles, afin de brouiller sa signature magnétique. Des contractuels participaient à l'opération et, bien sûr, il y avait des navires marchands tout autour, alors des gars de la marine marchande ont très bien pu entendre des militaires dire quelque chose comme : "Ils vont nous rendre invisibles", c'est-à-dire indétectables pour les torpilles magnétiques[8]... »
Selon le Naval History & Heritage Command, un centre de l'United States Navy consacré à l'histoire navale des États-Unis, aucun document relatif aux déplacements de l'USS Eldridge ne signale la présence de ce navire à Philadelphie, durant l'automne 1943 (du 18 octobre au , il stationnait dans le port de New York)[1]. Le destroyer américain n'a jamais été en stationnement dans les chantiers navals de Philadelphie[9]. D'après des chercheurs de l'Office of Naval Research, la prétendue « expérience de Philadelphie » s'inspire probablement des expériences de démagnétisation de navires menées pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le chantier naval de Philadelphie. Il s'agissait alors de protéger ces bateaux, en les rendant indétectables par des mines magnétiques[5],[9].