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Famille de Cugnac | ||
![]() Armes de la famille. | ||
Blasonnement | Gironné d'argent et de gueules de huit pièces | |
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Devise | Comme il nous plaît et Ingratis servire nefat | |
Branches |
de Caussade
du Bourdet de Giverzac de Dampierre de Belvès et Saint Avit de Pauliac de Peyrille de Trigonant de Tourondel d'Imonville de Jouy de Veuilly de Monteil (du Montet) de Veuilly |
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Période | XVe siècle (filiation prouvée) - XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Périgord | |
Demeures |
Château de Caussade
Château de Sermet Château de Saint Pompon Château de Peyruzel Château de Richarville Château d'Huisseau Château de Pauliac Château de Giversac Château de Peyrilhe Château de Cugnac Château de Tourondel Château de Dampierre (en Burly) Château d'Hérouville Château d'Ymonville Château de Puyrigaud Château du Bourdet Château de Balincourt Château de Trigonant Château de Fondelin Château de La Barrière Château de Castelvieil Château de Beauregard Château d'Épannes Château d'Ordon Château de Château-Gaillard Château de La Fère Château de Veuilly Château de Montamy Château de Boucard Château de Saint Michel Château de Salzuit |
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Charges | 1 chambellan de Louis IX 1 conseiller et premier maître d'hôtel de Louis XII 1 gentilhomme ordinaire de la chambre du roi |
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Fonctions militaires | maréchal de camp, général, officiers | |
Fonctions ecclésiastiques | évêque | |
Récompenses civiles | Ordre national de la Légion d'honneur | |
Récompenses militaires | 1 chevalier de l’ordre du roi de Saint-Michel (1568) 1 chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (1595, 2ème promotion) 12 chevaliers de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis 6 chevaliers de Malte et de Saint-Jean de Jérusalem, dont 1 grand bailli officiers et chevaliers de l’ordre impérial de la Légion d’honneur |
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Preuves de noblesse | ||
Admis aux honneurs de la Cour | 1784 (branche de Giversac) | |
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La famille de Cugnac est une famille subsistante de noblesse française d'ancienne extraction originaire du Périgord. Elle a donné trois branches principales qui ont essaimé principalement dans l'Orléanais, le Poitou et le Gers. Leur point de jonction, antérieur au XIIIe siècle, n'est pas prouvé.
La famille de Cugnac, originaire du Périgord et du Poitou, est une famille de noblesse d'ancienne extraction[1],[2].
On trouve Bégue de Cugnac cités en 1115 et d'autre porteurs du nom cités dans le même siècle et les siècles suivants[3].
Bertrand de Cugnac, chevalier croisé, accompagna Richard Cœur de Lion à la Troisième croisade en 1190. Son nom et ses armes ont été inscrits aux Salles des Croisades du musée de Versailles[3].
Bernard Chérin écrit en 1784 que dès le commencement du XVe siècle elle a donné plusieurs branches dont le point de jonction n'est pas prouvé[3].
Nicolas Viton de Saint-Allais dans le Nobiliaire universel de France (1874) écrit que les guerres civiles et celles de religion « ont enlevé à cette ancienne noblesse des titres et documents qui auraient donné connaissance des premiers de son nom; ce qu'elle a pu en retrouver ne remonte qu'au treizième siècle ». Il donne sa filiation comme régulièrement établie depuis Guillaume de Cugnac, mentionné à partir de 1281[4],[3].
Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France (1935) donne cette filiation au conditionnel et écrit que Guillaume de Cugnac vivant en 1281 aurait été le père de Guillaume de Cugnac qui de Guillemette de Roffilhac, aurait eut deux fils : le premier, Pierre allié en 1349 à Dauphine de Gontaut aurait également eu deux fils : Jean, allié à Jeanne de Comarque qui aurait laissé Rigon, auteur de la branche des seigneurs de Giversac, et Henri, qui serait l'auteur de la branche des seigneurs de Caussade; le second, Bernard serait l'auteur de la branche des seigneurs de Dampierre[5].
Régis Valette dans le Catalogue de la noblesse française (2007) indique une filiation prouvée à partir de 1447[1] pour la branche subsistante du Bourdet.
La branche de Giversac (éteinte) fut maintenue noble les 11 et 13 décembre 1666, par jugements rendus à Agen de M. de la Brousse, subdélégué de Pellot, intendant de Bordeaux ainsi que le 16 décembre 1697, par jugement de Sanson, intendant de Montauban et le 12 décembre 1704 par jugement de M. de la Bourdonnaye. Un de ses membres, Arnaud-Louis de Cugnac fut admis le 12 novembre 1784 aux Honneurs de la Cour sous le titre de comte de Cugnac sur preuves remontant à 1447[3],[6].
La branche du Tourondel (éteinte) fut maintenue noble le 11 décembre 1666 par M. de La Brousse et fit ses preuves de noblesse en 1767 pour admission à l'École militaire de la Flèche[3].
La branche dite de Caussade puis du Bourdet (subsistante) fut maintenue noble 16 mai 1668, sur preuves remontant à 1539, par jugement de M. d'Aguesseau, intendant de Limoges. Deux représentants de cette branche firent en 1697 et 1714 leurs preuves pour être admis parmi les pages de la Petite Écurie[3].
Jules-Émilien de Cugnac (de la branche du Bourdet) fut confirmé le 9 février 1861, par décret de Napoléon III, dans la possession du titre de marquis de Cugnac, sous lequel il était connu[3],[7].
La branche des seigneurs de Dampierre (éteinte) qui ne pouvait remonter par filiation suivie au delà d'Antoine de Cugnac, chevalier, chambellan du roi Charles VII, qui épousa en 1418 Jeanne le Brun, héritière de la seigneurie de Dampierre, fut maintenue noble le 10 décembre 1667 par jugement de M. de Machault, intendant d'Orléans. Trois de ses représentantes firent en 1686, 1718 et 1719 leurs preuves pour être admises à Saint-Cyr[3].
La famille de Cugnac a été admise à adhérer à l'Association d'entraide de la noblesse française en 1939.
Gironné d'argent et de gueules de 8 pièces[1]
Devise : Comme il nous plaît et Ingratis servire nefat[5]
En 1866, la famille de Badts, famille d'ancienne bourgeoisie de Flandre, issue en ligne féminine d'une branche de la famille de Cugnac a été autorisée par décret à modifier son nom en de Badts de Cugnac[9]. Plus récemment, la famille Plenet, originaire de Lorraine, a été autorisée a changer son nom en Plenet de Badts de Cugnac[10].
Les principales alliances de la famille de Cugnac sont : de Gontaud (1303, 1349, 1623 et 1694), de Vigier (1395 et 148x), de Commarque (14xx et 1840), d'Abzac (1425), de Prunelé (145x et 155x), de Bosredon (1456), de Mornay (1480 et 1499), de Chabannes (1486), de Lestrade (1498), de Salignac (1501), d'Hautefort (1555), de La Trémoille (1581), Le Loup de Beauvoir (1593), de Durfort (1593 et 1598), de Rabutin (1609), de La Châtre (1632), de Gironde (1640), d'Hebrard de Saint-Sulpice (1654), de Lafont de Jean de Saint-Projet (1686), de Rochechouart (1692), d'Abzac (1713), d'Assigny (1730), de Langeac (1732), de Beaurepaire (1749), de Fumel (1750), de Saint-Exupéry (1756), de Bony de Lavergne (1773), de Villeneuve-Trans (1784), de Solages (1812), de Suffren (1886), de Vasselot de Régné (1918), de Roquefeuil (1953 et 1957) etc.