Fort du Bois-d'Oye

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Fort du Bois-d'Oye
Image illustrative de l’article Fort du Bois-d'Oye
Description
Type d'ouvrage fort à cavalier
Dates de construction de 1883 à 1887
Ceinture fortifiée place fortifiée de Belfort
Utilisation fort de ceinture
Utilisation actuelle à l'abandon
Propriété actuelle État
Garnison 684 hommes
Armement de rempart 22 canons et 6 mortiers
Armement de flanquement 10 pièces
Organe cuirassé néant
Modernisation béton spécial 1890-1895 (abri-caverne)
Programme 1900
Dates de restructuration 1908-1914
Tourelles 1 tourelle de 75 mm,
3 tourelles de mitrail.
Casemate de Bourges une tirant vers l'ouest
Observatoire 3 obs. cuirassés
Garnison ?
Programme complémentaire 1908 1 tourelle de 155 mm R,
casernement de paix (598 places couchées),
caserne bétonnée (143 assises et 443 couchées)
et 5 projecteurs dans les fossés
Coordonnées 47° 34′ 29″ nord, 6° 50′ 35″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort du Bois-d'Oye
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
(Voir situation sur carte : Territoire de Belfort)
Fort du Bois-d'Oye

Le fort du Bois-d'Oye, appelé également fort de Bermont (car situé sur la commune de Bermont) et brièvement fort Eblé (son nom Boulanger en l'honneur du général Jean-Baptiste Eblé), a été construit entre 1883 et 1887 par l'entreprise Adrien Hallier. C'est un ouvrage faisant partie des fortifications de l'Est de la France du type Séré de Rivières. Il appartenait à la place forte de Belfort. Sa mission consistait à prêter appui aux fort Lachaux et de Vézelois et d'interdire les accès par la vallée de la Savoureuse, entre Montbéliard, Belfort et Delle[1].

Améliorations

En 1890, un abri-caverne, de 247 places, a été construit au nord du fort, sur la commune de Dorans. En cas d'attaque de la place de Belfort, il était destiné à abriter soit des troupes de réserve, soit quand les bombardements les empêchaient de remplir leur mission[2]. Il a servi de PC du quartier Sud du secteur défensif de Montbéliard dans le cadre de la ligne Maginot[3].

À partir de 1893, le fort fut relié à un certain nombre d'autres forts autour de Belfort grâce à un chemin de fer stratégique.

De 1908 à 1911, le fort a été modernisé : remplacement des caponnières par des coffres de contrescarpe, construction d’un casernement bétonné de 540 places et d'une casemate de Bourges, implantation d’une tourelle de 75R modèle 1905, de 3 observatoires cuirassés et d’une tourelle de 155R modèle 1907, et de 3 tourelles de mitrailleuses.

Des blockhaus de la ligne Maginot ont été construits sur les superstructures dans les années 1930.

Acquisition par la commune

En , la municipalité de Bermont a acheté le fort au Ministère des Armées[4].

L'association Bermontfort, créée en janvier 2021, assure son entretien courant et sa valorisation. Les visites, encadrées par des membres de l'association, sont possibles, et le fort est ouvert lors des journées du patrimoine[1].

Le Bois d'Oye fait partie des 8 forts Séré de Rivières[5], de la ceinture de Belfort, reliés par un GR de pays, long de 79 km[6].

Articles connexes

Liens externes

Fort du Bois-d'Oye

Abri-caverne de Dorans

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Notes et références

  1. a et b « Fort Eblé du Bois d'Oye », sur www.intramuros.org (consulté le )
  2. « Ligne Maginot - ABRI de DORANS (PC de Quartier) », sur wikimaginot.eu (consulté le )
  3. Chèvremont, Bessoncourt, Vézelois, Meroux, Bois d'Oye, Côte d'Esssert, Salbert, Giromagny.
  4. « Grand Tour des Forts », sur Belfort Tourisme (consulté le )