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Frédéric-César de La Harpe, né le à Rolle et mort le à Lausanne est une personnalité politique vaudoise et un précepteur du tsar Alexandre Ier de Russie.
Frédéric-César de La Harpe obtient un doctorat en droit à Tübingen en 1774. Il exerce comme avocat dans le pays de Vaud, mais s'y ennuie vite et tolère mal la domination bernoise. En 1782, il saisit l'occasion de partir en acceptant le poste de précepteur de deux jeunes Russes voyageant en Italie et à l'occasion de ce grand tour il est aussi passé par Naples, ville où il avait été initié dans la franc-maçonnerie dans la Loge "La Vittoria" en 1762. En 1784, l'impératrice Catherine charge ce républicain de l'éducation de ses petits-fils Alexandre et Constantin. La Harpe ne se présente pas comme un simple professeur, mais comme un « guide des princes », chargé d'en faire des hommes éclairés. Pendant onze ans, il enseignera à Alexandre les principes libéraux, le sens de la justice, son rôle pour le bonheur de ses peuples.
La Révolution française de 1789 l'enthousiasme. En 1793, il publie dans un journal anglais des lettres dénonçant le despotisme bernois et envoie au pays une pétition réclamant les droits politiques pour les Vaudois. En 1795, La Harpe quitte la cour de Russie et s'installe à Genthod, le retour à Rolle lui étant refusé par Berne. De cet asile, La Harpe continue son action politique, multipliant les brochures, les projets de réforme et les contacts avec Paris. Avec Peter Ochs, de Bâle, La Harpe sollicite l'intervention diplomatique de la France et l'agression armée de la fin de l'année 1797 les laissera pantois.
La Harpe ne participera pas au gouvernement helvétique imposé par la France, il restera à Paris comme négociateur au profit des Vaudois. Il entrera dans le Directoire en 1798, mais l'expérience du gouvernement sera un échec cinglant. Il quitte la Suisse en 1800, passe quelques mois en Russie ; il s'établit ensuite en France et y vivra retiré de toute vie publique jusqu'à la chute de Napoléon Ier. Il avait acheté une propriété au Plessis-Picquet dite le Petit-Château ou il vécut de 1799 à 1813.
Le congres de Vienne en 1815 le fait revenir sur le devant de la scène : ses contacts avec Alexandre Ier lui permettent de défendre l'existence des Cantons issus de la République helvétique, Vaud, Argovie et le Tessin. En 1816, Frédéric-César de La Harpe s'établit à Lausanne. Élu alors au Grand Conseil, il y défendra jusqu'en 1828 ses conceptions libérales. Il est un des instigateurs de la pétition qui ménera à la Révolution libérale de 1830. Frédéric-César de La Harpe meurt le 30 mars 1838 à Lausanne.
En 1820, le musée cantonal vaudois reçoit une importante collection de minéraux provenant de Russie grâce au don de Frédéric-César de la Harpe, qui l'avait lui-même reçue du tsar de Russie, Alexandre Ier.